Ma première entrevue à la radio.

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Vendredi dernier, j’ai eu l’unique expérience de faire ma première entrevue radio sur le sujet de la monnaie privée. Je m’excuse à l’avance pour les hésitations. Quand on a pas l’habitude des entrevues, on ne sait pas trop comment bien se préparer et on cherche ses mots. Mais j’ai trouvé l’expérience enrichissante tout de même et j’espère avoir d’autres opportunités. Mon segment débute environ à mi-chemin de l’émission, mais je vous recommande aussi d’écouter l’excellente entrevue de Germain Belzile de l’IEDM avant moi.

Bonne écoute.

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Informations complémentaires:

What Has Government Done to Our Money? Private Coinage

Territorial Gold Coins – California Issuers

The Private Supply of Money | George A. Selgin

How Private Markets Can Provide Money | Walter Block

Liberty Dollar – Wikipedia

A propos de l'auteur

Mon nom est Philippe. J'habite sur la rive sud de Montréal. Je suis un technicien en informatique qui aime discuter de toute sorte de sujets. Bienvenue sur mon blogue!

10 Réponses à “Ma première entrevue à la radio.”

  1. Impossible d'écouter. File not found. Peut-être parce que je réside en France ? Il y a un moyen de régler ça ?

    1. Désolé, une erreur dans le lien. C'est réparé.

      1. @Philippe David
        J'ai écouté votre émission radio. Vous avez beaucoup de qualités pour faire de la Radio! Continuez!
        Vous parlez de Rothbard sur la monnaie. Rothbard croyait à la monnaie 100% or. Il est facile de démontrer qu'une banque à réserves fractionnaires fonctionnerait mieux. Rothbard y voyait de la fraude alors qu'il n'y en a pas.

        En effet, Une banque possède dix fois plus d'actifs que la monnaie-or émise. Elle ne possede pas d'or du tout. Elle paiera un taux d’intérêt pour le retard de livraison de l'or. cette banque pourra facilement vendre un actif pour acheter de l'or. Elle honorera ainsi sa promesse de verser de l'or.

  2. L'intervention de Philippe commence vers 1:06:22 pour ceux qui veulent savoir.
    Le début était très hésitant, mais après ça s'est amélioré. Ce que vous dites sur les compagnies de boutons me rappelle franchement ce que Selgin écrivait dans son Good Money. Sinon, quitte à le répéter, les banques centrales ne sont pas privées. Aucune institution privée par définition ne peut se voir accordée un monopole légal. Ici, le monopole légal de la monnaie. Et non, la Fed n'est pas privée.
    Ce qui est dommage, finalement, c'est que la discussion porte certes sur quelques épisodes d'histoire monétaire, mais pas sur la façon dont la monnaie privée fonctionnerait à l'échelle internationale. Parce que c'est sur ce point (notamment) que les économistes mainstream ont des doutes sur la fiabilité d'un système de monnaie privée.

    1. @ M.H. et gdm

      Merci pour vos bons mots.

      Il n\’est évidemment pas simple d\’aller en profondeur dans une entrevue d\’une cinquantaine de minutes. J\’aurais voulu élaborer un peu plus, mais bon.

      Les banques centrales sont certainement privées dans le sens qu\’elle ont des actionnaires privés. Par contre, elles sont loin d\’être indépendantes et ont été créées par un acte de loi qui confère leur monopole. Le simple fait que la nomination du Gouverneur de la Banque du Canada doit être confirmée par le cabinet et que le Président de la Réserve Fédérale est nommé par le Président des États-Unis et confirmé par le Sénat, le prouve. Mais les banques centrales manquent sérieusement de transparence.

      Pour ce qui est des réserves fractionnaires, j\’ai de grosses réserves sur ce système qui est largement responsable du cycle économique de boums et récessions. La création d\’argent ex nihilo crée plus de problèmes qu\’elle n\’en résout à mon avis.

      1. @Philippe David
        Je m'offusque toujours lorsque j'entend que la monnaie serait créée "ex nihilo". La valeur de la monnaie émise est garantie au double de sa valeur. D'une part la valeur de la reconnaissance de dette est supérieure à la monnaie émise. D'autre part, le banque, en free-banking, possède des immeubles, de titres financiers, en quantité suffisantes pour obtenir de l'or et le verser.

        Le principe des réserves fractionnaires ne sont pas un principe d'irresponsabilité de la banque. Au pire, une banque ne peut livrer l'or immédiatement. Elle verse un taux d’intérêt pour le retard de livraison. L'utilisateur le sait et l'accepte. C'est écrit dans le contrat d'émission monétaire publié par la banque.

        Le sur-booking des sièges d'avion est accepté. Il permet de diminuer le prix des places. Au pire, on part dans l'avion suivant. Celui qui n'accepte pas le sur-booking paiera plus cher sa place d'avion. C'est pareil pour la convertibilité monétaire. Au pire, l'utilisateur aura son or avec un peu de retard. Grace à ce "surbooking" des pièces d'or, le taux d’intérêt des crédits est deux fois moins cher.

        1. gdm,

          "La valeur de la monnaie émise est garantie au double de sa valeur."

          C'est vous qui le dites.

          "D'une part la valeur de la reconnaissance de dette est supérieure à la monnaie émise."

          C'est vous qui le dites.

          "D'autre part, le banque, en free-banking, possède des immeubles, de titres financiers, en quantité suffisantes pour obtenir de l'or et le verser."

          C'est vous qui le dites.

          Vous vous réclamez des free bankers White, Selgin, Dowd (et dans une certaine mesure, peut-être, Sechrest), mais vous ignorez le point clé de leur argument. Si seulement… Vous seriez surpris.

          1. @M.H.
            La banque échange de la monnaie contre une reconnaissance de dette. C'est la preuve que, pour la banque, cette reconnaissance de dette a plus de valeur que la monnaie versée. C'est le principe de la "préférence démontrée" de Rothbard. Une autre preuve de cette valeur est que si l'emprunteur est connu comme être très fiable, la reconnaissance de dette s'échange pour une valeur supérieure au nominal.

            La banque responsable ne prend pas le risque d’être incapable d'acheter de l'or pour honorer sa dette. Elle possède donc nécessairement des actifs liquides dont la valeur est largement supérieure à la monnaie émise. Ou alors, il s'agit d'une banque irresponsable. Ce que j'exclus ici.

            Le contrat d'émission monétaire, ou "contrat de monnaie" oblige la banque à verser de l'or. Pourquoi doutez-vous que la banque serait incapable d'honorer son contrat? Elle possède suffisamment d'actifs vendables pour honorer son contrat de verser de l'or.

            Je ne me réclame pas des auteurs que vous citez. Mais j'aimerai connaitre leur argument.

      2. Philippe,

        "J'aurais voulu élaborer un peu plus, mais bon."

        Si je dis ça, c'est parce que j'ai déjà beaucoup lu sur la monnaie. Forcément, je n'ai pas appris grand chose, bien que j'ai apprécié la référence aux compagnies de boutons. L'interview passerait très bien auprès des néophytes, mais pour un habitué comme moi, il est évident que je reste sur ma faim (ce n'est pas une critique vous remarquerez).

        Sur les banques centrales, on est d'accord. Mon point est que l'émission de monnaie, si elle n'est pas interdite, serait un service que les banques commerciales vont pouvoir proposer à leur client. La banque centrale est ce qu'elle est parce que l'émission de billet est interdite. Il y a de telles avantages à l'émission de billets qu'il n'y a aucune raison qu'un cartel ou un monopole puisse émerger et demeurer à long terme sans une loi au préalable. Le déséquilibre propre à un système d'émission monétaire centralisée c'est l'interconvertibilité dépôt/billet déconnectée des besoins réels du marché. J'en parle longuement, ici : http://analyseeconomique.wordpress.com/2010/12/03
        Le chapitre 9 (que j'ai aussi commenté) fournit quelques détails supplémentaires.

  3. gdm,

    "Pourquoi doutez-vous que la banque serait incapable d'honorer son contrat?"

    Parce que vous ignorez totalement comment fonctionnerait une banque libre de toute tutelle, que ce système soit fondé sur le 100% Reserve ou le FRB. Sérieusement, vous devriez songer à lire Selgin et White. Même si c'est en anglais.

    "Je ne me réclame pas des auteurs que vous citez"

    Il y a deux tribus d'économistes autrichiens : les rothbardiens et les free bankers. Vous n'êtes pas rothbardien. Vous n'êtes pas un central banker non plus. Vous n'êtes donc pas keynésien, et pas même néoclassique. Il reste le free banker, mais ces types là ne posent pas le même argument que le vôtre.
    Parmi les écoles que je cite, on y trouve aucun économiste à avancer les mêmes arguments que vous. Vous réinventez l'eau chaude. En fait, la moindre des choses, ç'aurait été de prendre en considération la littérature existante. Vos arguments ont tous été balayés, si vous me permettez, même avant votre naissance.
    Aucun habitué en économie ne serait d'accord avec vous. Peut-être pourrez-vous convaincre les quelques petits naïfs errants sur le web, mais ça s'arrête là. En général, quand vous êtes seul contre tous, il n'y a pas plus qu'une petite chance sur un milliard que vous puissiez ne serait-ce qu'avoir raison. Vous posez votre argument comme étant infaillible, rien d'étonnant alors que vos interlocuteurs fatiguent à vouloir expliquer votre erreur. Je pense que vous devriez, avant de convaincre vos interlocuteurs (qui ont peut-être lu bien plus que vous) du bien-fondé de vos hypothèses, réfléchir à nouveau sur vos théories. Car 1) c'est théoriquement mal cousu et 2) ce n'est pas confirmé par les rares exemples historiques de free banking relevés par les free bankers.