Le prix de la liberté

Christina Taylor Green
Née le 11 septembre 2001 au milieux d’un drame national, elle quitta cette terre au milieux d’un drame national, tuée par un tireur fou. Encore plus abominable que les circonstances de la mort de cette vibrante petite fille avec un sourire à faire fondre un cœur de pierre, est la récupération politique de ce drame.
À peine ses parents étaient-ils avisés que leur petit ange n’était plus que les accusations fusaient déjà, condamnant la méchante droite et les tea parties, demandant des restrictions dans la liberté d’expression (de la droite seulement, bien entendu) et le contrôle des armes. Or, le tueur, on le découvrira plus tard, n’avait aucune affiliation politique. Ce n’était pas un fou de droite, ni un fou de gauche, c’était juste un fou.
Il faut regarder l’entrevue qu’a fait son père au Today Show et admirer son courage. Tout le long de l’entrevue, on devine la douleur qui le hante et l’effort qu’il fait pour ne pas fondre en larmes. Je ne crois pas que j’y serait arrivé à sa place. En fait, j’en suis certain. Mon cœur de père pleure pour lui. Ce qui m’a le plus touché, ce sont ses dernières paroles de l’entrevue (que je me suis permis de traduire):
« Ça ne devrait pas se produire dans ce pays, ou n’importe où ailleurs, mais dans une société libre, nous allons être exposés à des gens comme ça. Je préfère ça à l’alternative. »
Il a parfaitement raison. Tous les contrôles d’armes que nous avons ici au Québec se sont avérés inefficaces contre Marc Lépine, Élie Fabrikant et Kimveer Gill et malgré tout, Montréal conserve encore le titre infâme de « Capitale des tueries ». À moins de vouloir vivre dans un monde orwellien, il est impossible d’empêcher un psychopathe d’agir. Ils arriveront toujours à se trouver une arme. Le prix de la liberté est que nous devons vivre avec cette possibilité.
Repose en paix Christina.
Et encore, c'est un argument qui suppose que que le monde orwelliens permettrais d'éviter ce genre d'évènement, ce qui est évidement (trop évident même il faut croire) faux. Question d'économie, si on essaie de contrôler les armes et tout le tralala seul les gens non dangereux seront concernés par de telle mesure, tout simplement parce qu'un contrôle crée une demande forte pour une offre faible ce qui rend le marché très intéressant pour les gens les plus sans scrupules et ceux qui n'ont absolument rien a perdre (même chose pour la drogue l'alcool etc …).
Toute forme de contrôle parmis les gens plus dangereux est donc voué à l'échec, l'État ne peux pas tout contrôler et que ceux en voulant réellement seront ou en trouver.
Même si on fabrique un mur de 40 pieds autour de la province, des gens en fabriqueront avec des tours à machiner, si on contrôle tous les tours à machiner et toute les sources de souffre et autre produits chimique ce sera les armes blanches ou des armes électriques. La demande existera toujours, on ne la fait pas disparaître par magie.
Bon même si toutes les expériences passés et présentes confirment la théorie en question, sa suffira pas a convaincre nos bien pensante élites. D'ailleurs j'inviterai ceux-ci a lire un peu sur la prohibition …
@ Bobjack
Évidemment, dans un monde orwellien, ce sont les psychopathe qui mènent l’asile et ils règnent sur un monde où ils sont les seuls à posséder des armes.
[…] Le prix de la liberté. […]
Pauvre petite fleur!!!
Quand j’ai su ça, quand j’ai vu, à la télévision, le visage de la p’tite, de même que ses parents qui étaient inconsolables, face à un tel drame, je dois vous avouer que ça m’a déchiré l’âme!!! C’est comme si on m’avait rentré un couteau dans le coeur!!! Cette «enfant de l’espoir» était destinée à un brillant avenir et on lui a arraché la vie d’une façon qui est si cruelle et qui est si inhumaine qu’un fort sentiment d’impuissance ne peut que venir nous habiter!!!
Qu'elle repose en paix!!!
http://www.youtube.com/watch?v=4JoiVpYprww