Le dialogue de sourds (3e partie)

1 Star2 Stars3 Stars4 Stars5 Stars (2 votes, average: 5,00 out of 5)
Loading...Loading...

G. Edward Griffin

Le monde politique est truffé d’étiquettes. Nous pouvons être conservateur ou libéraux, droitiste ou gauchistes, démocrates, républicains, libertariens, communistes, fascistes, etc… Mais au travers toutes ces étiquettes, personne n’arrive à décrire de façon précise ce que ces étiquettes représentent vraiment, Ces étiquettes ne servent qu’à attribuer une aura de bonté ou de méchanceté selon celui qui les emploie et les émotions qui sont déclenchées par le discours et chaque orateur semble en avoir une définition différente. Afin de dégager un sens dans les débat politiques, il est essentiel d’abandonner le vieux vocabulaire et établir un vocabulaire plus simple.Une fois que les termes sont clairement définis, beaucoup de gens se rendront compte qu’ils sont d’accord sur l’essentiel.

Vous serez probablement surpris d’apprendre que pratiquement tous les débats politiques peuvent se diviser en deux courants de pensée communs. Ces courants de pensée encouragent tous deux des actions à prendre, mais la grande différence de provient pas autant des actions elles-même mais des principes qui motivent ces actions. Ce grand débat est en fait entre l’éthique du collectivisme et celle de l’individualisme. Ces deux mots ont une signification réelle. Nous reconnaissons au départ que les adhérents des deux courants de pensée sont mus par des bonnes intentions et qu’ils veulent tous le bien de leurs familles et du monde en général. Là où ils divergent est le moyen d’y arriver. Dans ce billet en cinq parties, j’aimerais explorer les points communs et divergences des ces deux courants de pensée tels qu’exposés par l’écrivain et philosophe G. Edward Griffin. La première partie traitera des droits humains, la deuxième traitera de la suprématie du groupe, la troisième de coercition et liberté, la quatrième de l’égalité et l’inégalité devant la loi et la cinquième du rôle du gouvernement.

Partie III: Coercition et liberté.

Plus tôt, dans la première partie, nous avons vu ce qui est à l’origine des droits. Il en va de même pour l’origine des responsabilités. Les deux vont de pair. Si vous voulez vivre votre propre vie, sans que les autres ne vous disent quoi faire, vous devrez prendre la responsabilité d’être indépendant de pourvoir à vos propres besoins sans vous attendre à ce que d’autres s’occupent de vous.

Si seul les individus ont des droits, alors seul les individus ont des responsabilités. Si les groupes ont des droits, alors ces groupes doivent aussi avoir des responsabilités et c’est une des grands débats de notre société présentement. Les individualistes sont les champions des droits individuels et donc, acceptent le concept de responsabilités individuelles. Ils croient que chaque individu a une obligation première de prendre soin de lui-même et sa famille, ensuite de prendre soins d’autres personnes dans le besoin. Ce qui ne veut pas dire qu’ils ne croient pas qu’il faille s’entraider, mais bien que c’est leur propre responsabilité d’enrôler l’aide volontaire dont ils ont besoin.

Les collectivistes, par contraste, déclarent que les individus ne sont pas responsables pour la charité, d’élever leurs enfants, de subvenir aux besoins de leurs parents âgés ou même de subvenir à leurs propres besoins. Ce sont les responsabilités de ls société ou de l’État. Là où l’individualiste s’attend à tout faire par lui-même, le collectiviste s’attend à ce que le gouvernement fasse tout pour lui. Lui fournir de l’emploi, des soins de santé, un salaire minimum, une éducation et un même un toit. Selon les collectivistes, le gouvernement est la solution à tous leurs problèmes. Quand un collectiviste vous parle de solidarité pour s’occuper de nos enfants, de nos vieillards, des démunis, il ne veut pas dire de le faire nous-même, mais que quelqu’un d’autre le fasse pour nous.

Les individualiste, eux, croient au contraire que le gouvernement crée plus de problèmes qu’il n’en résout. Ils croient plutôt que la liberté de choix, en engendrant une multitude d’idées soumises au test d’essai-erreur et de la concurrence; fournit des résultats bien supérieurs que le gouvernement ou une supposée élite dirigeante.  Les collectivistes craignent la liberté de choix. Ils sont convaincus que c’est approprié pour les choses mineures comme choisi la couleur de peinture sur nos murs, mais pour les choses importantes comme la santé, l’éducation, la politique monétaire, le système bancaire, etc., la liberté de choix ne fonctionnera pas. Il faut que le gouvernement s’en occupe sinon ce sera le chaos.

Il existe deux raisons pourquoi cette position est populaire. La première est que la plupart d’entre nous ont été éduqués dans des écoles gérées par l’État et c’est ce qu’on nous y a enseigné. La seconde est que l’État est le seul groupe à avoir l’usage légal de la force. Il a le pouvoir de taxation, renforcé par un système carcéral et la force des armes et ce concept est très attrayant pour les ingénieurs sociaux. Ils croient que c’est leur devoir en tant que personnes éclairées de prendre les décision pour d’autres qu’ils considèrent trop stupides pour décider d’eux-même ce qui est dans leur intérêt.

Les individualistes croient aussi qu’ils ont raison et que les masses n’agissent pas toujours dans leur meilleur intérêt, mais il refusent d’accepter qu’on puisse forcer les autres à agir contre leur propre volonté. Adopter ce principe ouvre la porte à d’autres groupes de venir imposer leurs dictats à leur tour et se serait la fin de leur liberté. Une des façons les plus faciles de reconnaitre un collectiviste est la façon dont il confronte les problèmes sociétaux. Peu importe ce qui trouble sa vie quotidienne. Que ce soit pour des déchets dans la rue, des tenues indécentes,  le racisme, la consommation de drogues, etc. Son premier réflexe est de dire « il devrait y avoir une loi… » Naturellement, les personnes au pouvoir, ceux qui vivent de la coercition, sont plus  qu’heureux de les accommoder. Ces lois en elles-même peuvent sembler bénignes, mais chaque année il y a de plus en plus de lois et de moins en moins de liberté. Le gouvernement continue de grandir jusqu’à ce qu’il devienne totalitaire. Petit peu par petit peu, les gens forgent les mailles des chaines de leur propre esclavage.

Un bon exemple de la mentalité collectiviste est leur concept de charité. La plupart des gens s’accorde sur l’importance d’aider son prochain, mais qu’en est-il de ceux qui ne sont pas d’accord et refusent d’aider? Peuvent-ils laisser les gens dans le besoin alors que le reste d’entre nous est si généreux? Les collectivistes voient des gens comme ceux-là comme une justification de l’usage de la coercition, parce que la cause est si noble. Naturellement, tout l’argent ainsi récolté ne va pas nécessairement aux pauvres. Ça prend beaucoup d’argent pour opérer la bureaucratie de la charité publique et cette bureaucratie est habituée à sa part. Quant au reste, ils sont contents de recevoir tout ce qu’ils peuvent. Ils ne se soucient pas de combien est consommé avant que ça leur parvienne, parce qu’après tout, ça vient de la poche des autres de toute façon.

Nous connaissons tous la parabole du bon samaritain qui s’est arrêté pour aidé un homme qui avait été battu et volé. Mais qu’aurions-nous pensé si le samaritain avait ensuite brandi son épée et menacé de tuer le prochain passant s’il n’aidait pas aussi? À ce pont, notre samaritain n’aurait pas été mieux que le brigand qui avait volé le premier homme. Son motif à lui aurait bien pu être pour nourrir sa famille ou payer des soins pour sa femme. Peu importe, un crime commis, même pour des motifs vertueux est un crime tout de même. Quand la coercition est utilisée, il n’y a aucune charité.

L'approche collectiviste à la charité.

Les individualistes, eux, croient qu’une personne a le droit de ne pas être charitable. Qu’elle veuille donner à une autre œuvre de charité, ou donner un plus petit montant, ou ne rien donner du tout, nous n’avons aucun droit de la forcer à faire quoi que ce soit. Nous pouvons tenter de la persuader et de lui montrer le bon exemple, mais les individualistes refusent l’idée de la forcer à donner, que ce soit en la restreignant pendant qu’on fouille ses poches, ou en utilisant l’isoloir afin de faire voter des lois pour la taxer. Dans les deux cas, le principe est le même. Ça s’appelle du vol.

Les collectivistes aiment à faire croire que les individualistes sont égoïstes parce qu’ils s’opposent aux programmes sociaux et à la distribution coercitive de la richesse, mais c’est tout le contraire. Les individualistes prônent la vraie charité de donner volontairement leur propre argent, tandis que les collectivistes prônent le don forcé de l’argent des autres, ce qui explique pourquoi ils sont si populaires. Un des slogans marxistes les plus populaires est:

« De chacun selon sa propre habileté, à chacun selon son besoin »

C’est une pensée attrayante, mais elle est incomplète. La question qui est restée sans réponse est « Comment? » Est-ce de façon libre, ou par la coercition? Pour l’individualiste, même une noble cause ne justifie pas l’usage de la coercition, mais pour le collectiviste, la fin justifie les moyens.

Dans le prochain chapitre, nous verrons les différentes attitudes du collectivisme et de l’individualisme face à l’égalité et la loi.

A propos de l'auteur

Mon nom est Philippe. J'habite sur la rive sud de Montréal. Je suis un technicien en informatique qui aime discuter de toute sorte de sujets. Bienvenue sur mon blogue!

67 Réponses à “Le dialogue de sourds (3e partie)”

  1. Génial, texte d`une grande clarté…j`adore.

    …Un  individualiste.

  2. M. David, vous dites :

     

    «Que ce soit pour des déchets dans la rue, des tenues indécentes,  le racisme, la consommation de drogues, etc. Son premier réflexe est de dire « il devrait y avoir une loi… » Naturellement, les personnes au pouvoir, ceux qui vivent de la coercition, sont plus  qu’heureux de les accommoder. Ces lois en elles-même peuvent sembler bénignes, mais chaque année il y a de plus en plus de lois et de moins en moins de liberté. »

     

    Il faut faire attention ici. Vous parlez de racisme, entre autres …  Si le gouvernement américain n’était pas intervenu contre le Ku Klux Klan avec son célèbre «Klan Act» dans les années 1870s, puis renouvelé dans les années 1970s, en se disant que la faction raciste n’allait être que de passage et que les conséquences d’un laissez-faire auraient été négligeables, le pays serait encore à feu et à sang aujourd’hui. La violence est une chose, mais l’influence et la doctrine racistes qui se répandaient à l’époque devaient être contrecarrées pour la sécurité ET la liberté à long terme de chaque Américain non-intéressé par le Klan,  susceptible de subir les foudres de ce dernier. Je peux en dire autant avec la consommation de drogues dures ; pour l’individu, c’est une chose, mais les conséquences sociales de la consommation (violence familiale, difficulté au travail, instabilité économique pour la famille, négligence parentale, etc) ne touchent pas seulement le drogué. Encore une fois, la sécurité et la liberté des membres de la famille du drogué deviennent précaires.

     

    Je maintiens que les sociétés ont besoin d’un minimum de cadre social (i.e droiture). Même les grands philosophes des Lumières, comme Jean-Jacques Rousseau, ont justifié la présence d’un tel cadre. Pour reprendre la pensée de Rousseau, il a déjà écrit que le problème pour l’Individu, en société, sont les autres … une pensée inspirée du principe où la liberté de un finit où celle de l’autre commence. C’est une réalité de société, et être judiciairement et socialement trop laxiste peut conduire au désordre généralisé.

     

    Fraddé

    P.S : «Reconnais le moment favorable» – Pittacos de Mytilène

    1. @ Fraddé

      Il faut faire attention ici. Vous parlez de racisme, entre autres … Si le gouvernement américain n’était pas intervenu contre le Ku Klux Klan avec son célèbre «Klan Act» dans les années 1870s, puis renouvelé dans les années 1970s, en se disant que la faction raciste n’allait être que de passage et que les conséquences d’un laissez-faire auraient été négligeables, le pays serait encore à feu et à sang aujourd’hui.

      Qu'est-ce que le Klan act a fait en réalité qui n'était pas déjà couvert par le code criminel? Le meurtre, le harcèlement, etc? Le problème avec le Ku Klux Klan était que les autorités locales étaient de mèche avec eux. La violence est à proscrire, peu importe la raison.

      Je peux en dire autant avec la consommation de drogues dures ; pour l’individu, c’est une chose, mais les conséquences sociales de la consommation (violence familiale, difficulté au travail, instabilité économique pour la famille, négligence parentale, etc) ne touchent pas seulement le drogué. Encore une fois, la sécurité et la liberté des membres de la famille du drogué deviennent précaires.

      L'usage de la drogue est un grand sujet de débat. Mon point ici est que ce qu'un adulte consomme de plein gré, ne concerne pas l'état. Il est donc indu de criminaliser l'usage de drogues par un adulte majeur et vacciné, tout comme la prohibition des années 20-30 sur l'alcool aux États-Unis était une erreur. C'est vrai que la consommation de drogues peut causer certains problèmes sociaux, mais si nous ne dépensions pas des milliards par année dans une futile guerre à la drogue, peut-être aurions nous plus de ressources pour aider ceux qui en ont besoin?

      Je maintiens que les sociétés ont besoin d’un minimum de cadre social (i.e droiture).

      Je n'ai pas dit le contraire, mais celui-ci devrait se limiter à protéger contre le vol, la fraude et la violence. C'est d'ailleurs ce que nous verrons au dernier chapitre de cette série. Le point ici est que les collectivistes, eux, veulent des lois pour tout et pour rien.

  3. Si une personne fais de la coke et que dans son délire, elle tue un innocent, le crime n'est pas d'avoir fais de la coke, c'est d'avoir tué un innocent.

     

    Fraddé invite l'intervention de l'état puisque absolument TOUT cause des externalités négatives. L'adultère cause des problèmes externes et vous ne pensez pas à le criminaliser pour autant.

     

    Soyez conséquent un peu, vous êtes aussi incohérent que mon père sur cette question, une grosse paranoïa qui invite la violence dans la vie des autre pour se rassurer… c'est faire preuve d'un total égoïsme.

  4. M. David,

     

    «Le problème avec le Ku Klux Klan était que les autorités locales étaient de mèche avec eux.»

     

    Vous généralisez pas mal, en affirmant cela. Il y a eu des cas, certes, mais une grande partie des communautés américaines (par comté) considéraient le Klan comme un fardeau. La présence de l’idéologie raciste dans certains états du Sud (Alabama, Arkansas, Oklahoma, …) a empêché la venue de nouveaux investissements privés qui auraient permis de créer beaucoup plus de richesse économique dans ces régions. Qui a le goût d’investir dans une région où le racisme, la discrimination et l’intimidation font partie du discours de gens organisés vivant dans lesdites régions ? Il est abominable que la majorité non-Klansmen de ces états ait subi les conséquences socio-économiques du groupe. L’intervention de l’État via des lois et ses autorités étaient plus que nécessaires.

     

     

    «C’est vrai que la consommation de drogues peut causer certains problèmes sociaux, mais si nous ne dépensions pas des milliards par année dans une futile guerre à la drogue, peut-être aurions nous plus de ressources pour aider ceux qui en ont besoin?»  

     

    Et d’un coup que les choses empireraient ? Seriez-vous prêt à prendre le risque et de porter le blâme si la situation devait s’envenimer ? Je vous rappelle que depuis que la vente et la consommation d’alcool furent légalisées,  le phénomène de l’alcoolisme a vu le jour dans ces mêmes sociétés. On ne peut s’empêcher, lorsqu’on pense à «alcoolisme», de penser aux victimes sur la route, et pas seulement les conducteurs ivres, mais des familles innocentes, des enfants. À l’image des drogues dures, combien de parents ont été négligents, pour leurs enfants, sous l’effet de l’alcool ? Les enfants ont-ils à subir cela ? Combien de femmes battues ? La différence entre consommer de l’alcool et utiliser des armes à feu, est qu’on n’a pas besoin d’un cours pour savoir boire. Bon nombre ne savent pas boire … mais malheureusement, on y peut rien, c’est permis, alors, nous subissons.    

     

    «[…] nous aurions plus de ressources pour aider ceux qui en ont besoin»

     

    De mon côté, j’aime mieux prévenir que guérir. Et, d’où cet argent viendrait pour offrir «plus de ressources» ? De nos poches via l’imposition d’État ?

     

    Kevin

     

    «Fraddé invite l’intervention de l’état puisque absolument TOUT cause des externalités négatives. L’adultère cause des problèmes externes et vous ne pensez pas à le criminaliser pour autant.»

     

    Je crois qu’il y a toute une marge entre l’adultère et les terribles conséquences sur l’entourage d’un drogué. L’adultère se fait entre personnes consentantes, conscientes de leur geste, alors que le drogué ne sait pas se qu’il fait et pourrit la vie de sa famille, de ses amis, de ses collègues de travail.

     

    Jadis, le code criminel canadien était capable de bien discerner pour ces types de situations. Mais les temps ont changé, et l’impact des zones grises (judiciaires) implantées par le parti libéral du Canada en matière criminelle, a semé laxisme et confusion, et aujourd’hui, on en récolte tout un beau bordel.

    Fraddé

    P.S : «Reconnais le moment favorable» – Pittacos de Mytilène

    1. @ Fraddé

      Vous généralisez pas mal, en affirmant cela. Il y a eu des cas, certes, mais une grande partie des communautés américaines (par comté) considéraient le Klan comme un fardeau. La présence de l’idéologie raciste dans certains états du Sud (Alabama, Arkansas, Oklahoma, …) a empêché la venue de nouveaux investissements privés qui auraient permis de créer beaucoup plus de richesse économique dans ces régions. Qui a le goût d’investir dans une région où le racisme, la discrimination et l’intimidation font partie du discours de gens organisés vivant dans lesdites régions ? Il est abominable que la majorité non-Klansmen de ces états ait subi les conséquences socio-économiques du groupe. L’intervention de l’État via des lois et ses autorités étaient plus que nécessaires.

      Vous connaissez mal les origines des lois anti-racisme aux États-Unis. Le Civil Rights Act de 1964 avait pour objet bien plus de faire cesser la discrimination dans tous les niveaux du gouvernement que pour contrer des groupes comme le Ku Klux Klan. S'il y avait des endroits dans le sud avec des toilettes, sièges, etc réservés au blancs, ou de la ségrégation dans les écoles, c'est parce que les autorités locales (état, comté, ville) l'imposaient. Quant au Ku Klux Klan, la plupart de leurs activités étaient déjà illégales. Il suffisait de faire respecter les lois.

      Et d’un coup que les choses empireraient ? Seriez-vous prêt à prendre le risque et de porter le blâme si la situation devait s’envenimer ? Je vous rappelle que depuis que la vente et la consommation d’alcool furent légalisées, le phénomène de l’alcoolisme a vu le jour dans ces mêmes sociétés. On ne peut s’empêcher, lorsqu’on pense à «alcoolisme», de penser aux victimes sur la route, et pas seulement les conducteurs ivres, mais des familles innocentes, des enfants. À l’image des drogues dures, combien de parents ont été négligents, pour leurs enfants, sous l’effet de l’alcool ? Les enfants ont-ils à subir cela ? Combien de femmes battues ? La différence entre consommer de l’alcool et utiliser des armes à feu, est qu’on n’a pas besoin d’un cours pour savoir boire. Bon nombre ne savent pas boire … mais malheureusement, on y peut rien, c’est permis, alors, nous subissons.

      Et d'un coup que ça s'améliorerait? Allez voir comment ça ce passe en Hollande ou au Portugal…

      De mon côté, j’aime mieux prévenir que guérir.

      Vous voulez dire que vous préférez menotter les gens et gérer leurs vies parce qu'ils sont trop inconscients pour la gérer eux-même.

      Et, d’où cet argent viendrait pour offrir «plus de ressources» ? De nos poches via l’imposition d’État ?

      Pas necessairement. Si l'État n'était pas engagé dans cette futile guerre aux drogues, il économiserait des milliards et n'aurait pas besoin d'autant d'impôts. En fait, si l'État se limitait à ses missions légitimes, ses besoins financiers seraient minimes, par rapport à ce qu'ils sont aujourd'hui. Nous aurions donc plus d'argent dans nos poches que nous pourrions dépenser selon nos désirs. Il se peut fort bien que plusieurs décideraient de financer des organismes d'aide aux drogués et aux alcooliques si c'était vraiment un gros problème de société.

  5. En passant, je suis anti-drogue, anti-prostitution et anti-beaucoup-de-choses. Toutefois, je ne veux pas que personne ne me dicte comment vivre alors ce n'est pas à moi à dire aux autres comment.

  6. John,

     

    Le problème de l’alcool au volant n’aurait jamais vu le jour si l’alcool était resté prohibé. Dans les cas très rares, où il y aurait un incident grave ayant pour cause l’alcool au volant (produit reconnu alors comme illégal), le coupable serait automatiquement condamné à la prison à vie. Seriez-vous motivés, après ça, de conduire avec les facultés affaiblies ? Là toute l’importance d’appliquer une réelle droite sociale pour contrer les zones grises judiciaires et les dangers potentiels.

     

    «En passant, je suis anti-drogue, anti-prostitution et anti-beaucoup-de-choses. Toutefois, je ne veux pas que personne ne me dicte comment vivre alors ce n’est pas à moi à dire aux autres comment.»  

     

    Je peux le comprendre. Le problème, ce n’est pas vous, c’est l’Autre … souvenez-vous des paroles de Rousseau. L’Autre, ça peut être le drogué fou furieux qui attaque votre famille, ça peut être quelqu’un qui fait une invasion de domicile, des profs communistes qui lavent le cerveau de votre enfant, ça peut être les Klansmen, les vendeurs de drogue qui approchent les plus jeunes et les influençables, les jeunes cons qui cassent les oreilles de tout le quartier avec lure black metal dans le tapis, et qui ne baissent pas le volume parce que personne ne peut rien faire pour leur en imposer. Votre liberté se termine où celle de l’Autre commence. Pour l’individu, le problème en société, ce sont les Autres … et la meilleure façon d’atténuer le plus possible cette réalité de société est avec l’application d’une droite sociale intelligente. Sinon, c’est l’Anarchie, c’est le Far West.

     

    Fraddé

    P.S : «Reconnais le moment favorable» – Pittacos de Mytilène

    1. @ Fraddé

      Le problème de l’alcool au volant n’aurait jamais vu le jour si l’alcool était resté prohibé. Dans les cas très rares, où il y aurait un incident grave ayant pour cause l’alcool au volant (produit reconnu alors comme illégal), le coupable serait automatiquement condamné à la prison à vie. Seriez-vous motivés, après ça, de conduire avec les facultés affaiblies ? Là toute l’importance d’appliquer une réelle droite sociale pour contrer les zones grises judiciaires et les dangers potentiels.

      Si on réduit la vitesse sur les routes à 20 km/h, on va probablement éliminer tous les accidents de la route, mais on ne le fera jamais parce que réduire la vitesse aussi basse nous ramènerait 100 ans en arrière et ça prendrait des jours pour se rendre du point A au point B. La prohibition aux États-Unis a causé beaucoup plus de problème qu'elle en a résolu. Vous êtes d'une naïveté incroyable si vous croyez que ça empêcherait les gens de consommer de l'alcool. Tout ce que vous allez faire, c'est augmenter le nombre de pensionnaires dans les prisons. Nous faisons la guerre aux drogues depuis plus de 50 ans. Dites-moi, qu'avons nous réalisé en le faisant, autre que de gaspiller des milliards par année?

      Je peux le comprendre. Le problème, ce n’est pas vous, c’est l’Autre … souvenez-vous des paroles de Rousseau. L’Autre, ça peut être le drogué fou furieux qui attaque votre famille, ça peut être quelqu’un qui fait une invasion de domicile, des profs communistes qui lavent le cerveau de votre enfant, ça peut être les Klansmen, les vendeurs de drogue qui approchent les plus jeunes et les influençables, les jeunes cons qui cassent les oreilles de tout le quartier avec lure black metal dans le tapis, et qui ne baissent pas le volume parce que personne ne peut rien faire pour leur en imposer. Votre liberté se termine où celle de l’Autre commence. Pour l’individu, le problème en société, ce sont les Autres … et la meilleure façon d’atténuer le plus possible cette réalité de société est avec l’application d’une droite sociale intelligente. Sinon, c’est l’Anarchie, c’est le Far West.

      D'abord, vous serez probablement surpris de l'apprendre, mais le Far West n'était pas la société anarchique que vous prétendez. Ensuite, juste parce que nous ne règlementons pas tout ce qui bouge, ne veut pas dire que nous allons sombrer dans l'anarchie. Quand on dit que lea liberté des uns se termine là où celle des autres commence, ça signifie justement que si ce que vous faites viole la liberté des autres, c'est proscrit. Mais là encore, il y a des nuances. Est-ce que le drogué cause un préjudice aux membres de sa famille? Certainement. Est-ce à l'État d'intervenir, où est-ce la responsabilité de la famille? À mon sens, c'est celle de la famille. Si un drogué tue ou vole, il est traité comme n'importe quel voleur ou meurtrier. Un chauffeur est ivre ou drogué et cause un accident? Il peut faire de la prison. Mais de prohiber ce qu'un adulte peut ingérer volontairement, c'est d'ouvrir la porte à toutes sortes d'abus. Au début, c'est les drogues et l'alcool, ensuite le tabac, la malbouffe, les sucreries, etc…

      Finalement Fraddé, par votre discours, vous vous campez fermement du côté collectiviste.

  7. Sans vouloir vous manquez de respect, ce que vous proposez est digne d'un pays autoritaire. La prohibition a causé beaucoup plus de probl

  8. Sans vouloir vous manquez de respect, ce que vous proposez est digne d'un pays autoritaire.

  9. @ Fraddé
     
    Le point est que la coercition étatique coute cher, très cher.
     
    La question qui tue est: Vaut-il la peine de dépenser des millions, que dis-je, des milliards pour des programmes de coercition qui ont des effets minimes et/ou pervers dans la vie des gens?
     
    Exemple: Registre des armes à feu, drogues illégales, prostitution illégale (plus ou moins légal en fait), etc.
     
    D’ailleurs, les lois sur l’alcool au volant sont totalement inutile. Seulement les gens vivants dans un monde de calinours peuvent croire ça. Ça n’empêche pas (et ça n’empêchera jamais) des idiots de conduire complètement bourrés. Les risques pour la vie sont déjà assez dissuasif comme ça.

  10. M. David,

     

    «Finalement Fraddé, par votre discours, vous vous campez fermement du côté collectiviste.»

     

    Fort possible ; peut-être parce que la société est en soi un ensemble collectif. C’est pour ça que j’ai fait référence à la pensée de Rousseau, sur l’individu versus la société. La personne la mieux intentionnée au monde, qui a le goût de se bâtir une belle carrière et avoir des enfants, a le droit, à mon humble avis, de s’épanouir dans une société où les risques de criminalité et de mauvaises influences (jugées selon le mainstream de cette même société) sont atténués au maximum. Lorsqu’un individu habite une société, il s’intègre dans un système. Les gens qui s’intègrent dans ce même système n’ont pas les mêmes intentions, un versus l’autre. Certains utiliseront leur temps pour gagner leurs vies, pour élever des enfants, d’autres s’isoleront, d’autres vendront de la drogue, d’autres tenteront de maintenir leur monopole mafieux, d’autres étudieront, etc. Parmi ces gens, je me dis que les Actifs bien intentionnés de cette société méritent qu’on protège leur liberté et leurs intérêts.

     

    Comme il est inscrit dans ma page «Positions» sur mon blog, je suis pour un retrait de l’État de notre économie qui se veut de marché. L’État ne devrait jamais mettre son nez dans les affaires commerciales et industrielles de ceux qui créent la (vraie) richesse, ni dans les paies des Actifs. Mais pour la vie en société, et avec la panoplie de dangers déjà énumérés où les familles peuvent se retrouver impuissantes devant de tels obstacles, tout comme pour contrer l’espionnage industriel qui a fait si mal au secteur secondaire canadien (je sais de quoi je parle, j’œuvre dans l’industriel depuis des années), je me dis que l’État a sa place : à la fois avec un rôle de prévention et d’empêcher le crime de nous «contaminer» (e.g . guerre à la drogue) et d’emprisonner les criminels reconnus coupables suite à un juste procès.

     

    Pour votre référence sur le Far West, après lecture, je vous dirais que c’est essentiellement un point de vue parmi les autres. Un révisionnisme rose bonbon, où les Indiens et les «Pilgrims» marchaient main dans la main. Je le respecte, tout comme je respecte le point de vue de ceux qui critiquent l’état d’Israël en affirmant qu’il est liberticide, et cela même si je suis en total désaccord.     

     

    «Il se peut fort bien que plusieurs décideraient de financer des organismes d’aide aux drogués et aux alcooliques si c’était vraiment un gros problème de société.»

     

    Avec des «si» et des «possiblement», on peut aller très loin. Comme je peux dire, de mon côté, que la guerre à la drogue a tellement porté fruit qu’elle a empêché neuf citoyens sur dix de consommer des drogues dures sur une base quotidienne. Il y a sûrement du vrai dans tout ça, mais il reste que c’est basé sur de l’hypothétique.

     

    *Pour la loi ayant agit contre le Klan, je parlais bien de celle de 1871 sous Ulysses Grant. L’impact fut si fort qu’à l’époque, le Klan fut dissous, et lors de sa renaissance et son apogée dans le temps de la WW1, il a dû pas mal diluer son discours. Une droite sociale intelligente donne de bons fruits, monsieur David.

     

    Fraddé

    P.S : «Reconnais le moment favorable» – Pittacos de Mytilène

    1. @ Fraddé

      Fort possible ; peut-être parce que la société est en soi un ensemble collectif. C’est pour ça que j’ai fait référence à la pensée de Rousseau, sur l’individu versus la société. La personne la mieux intentionnée au monde, qui a le goût de se bâtir une belle carrière et avoir des enfants, a le droit, à mon humble avis, de s’épanouir dans une société où les risques de criminalité et de mauvaises influences (jugées selon le mainstream de cette même société) sont atténués au maximum. Lorsqu’un individu habite une société, il s’intègre dans un système. Les gens qui s’intègrent dans ce même système n’ont pas les mêmes intentions, un versus l’autre. Certains utiliseront leur temps pour gagner leurs vies, pour élever des enfants, d’autres s’isoleront, d’autres vendront de la drogue, d’autres tenteront de maintenir leur monopole mafieux, d’autres étudieront, etc. Parmi ces gens, je me dis que les Actifs bien intentionnés de cette société méritent qu’on protège leur liberté et leurs intérêts.

      Quelques points à ruminer:

      1. Si vous êtes collectiviste, vous ne pouvez pas vous décrire comme un libertarien.
      2. La société, comme je l'explique dans la deuxième partie, est d'abord et avant tout un groupe d'individus. Elle n'a aucune conscience et aucune volonté propre. Elle ne peut donc pas avoir de droits et de responsabilités qui lui sont propres. À partir du moment ou on considère que la société est plus importante que les individus qui la composent, on ouvre la porte à l'idée que ces indivudus sont disposables et interchangeables et forment une masse homogène. Les individus peuvent donc être sacrifiés au nom de la masse.

      3. Fondamentalement, nous avons tous le droit d'être racistes, même si je considère cette attitude stupide personnellement, nous avons le droit de discriminer. Ce que nous n'avons pas le droit de faire est d'utiliser nos sentiments racistes pour justifier des agressions contre la personne et la propriété. Le problème avec le Ku Klux Klan n'était pas qu'il était raciste, mais qu'ils s'en servaient pour justifier des activités criminelles. L'État, dans son rôle légitime de protecteur est pleinement justifié d'intervenir contre ce genre de groupe et n'a besoin comme justification que les lois normales qui protègent les citoyens de toutes les formes d'agression.

      4. L'individu est propriétaire de son propre corps. Pour la même raison que vous n'accepteriez pas qu'un voisin vienne vous dire comment disposer de votre propre corps, vous ne pouvez pas dicter à votre voisin comment disposer du sien. Ceci est un point essentiel. Si vous n'avez pas le droit de dicter à votre voisin ce qu'il peut faire de son propre corps, et que personne d'autre n'a ce droit, vous ne pouvez pas déléguer ce droit à l'État. À partir du moment où nous acceptons que l'État puisse avoir des pouvoirs qui nous nous appartiennent pas en tant qu'individus, nous acceptons que l'État est notre maitre et non notre serviteur et qu'il peut non seulement nous octroyer nos droits, mais les révoquer. Si vous acceptez cette prémisse, vous êtes sur la route de la servitude.

  11. @ Fraddé

    Qui êtes-vous pour déclarer que le drogué ne sait pas ce qu'il fait? En quoi êtes vous aptes plus que cette personne de juger de ses actions? Comme d'autres vous l'ont dit, ce n'est pas le fait de consommer de la drogue qui est répréhensible, mais les actes criminelles (voies de fait, vol, meurtre…) fait par l'individu qui le sont. Le fait que mon voisin prenne de l’héroïne n'entrave en rien ma liberté. S'il commet un crime, là il faut sévir.

    En passant, c'est un mythe de croire que tous les drogués sont violents… Un très gros mythe. Si ça se trouve, vous fréquentez à tous les jours un drogué (probablement, même) et vous ne vous en apercevez pas…

    On peut étendre le raisonnement à toutes les sphères de la société. Pourquoi on doit obliger un parcours scolaire à l'ensemble des enfants? Pourquoi on ne laisserait pas le choix aux individus le choix de leur parcours éducationnels?

    Libre à ceux qui croient ne pas pouvoir gérer leurs vies tout seul de se regrouper sous un régime totalitaire, mais laissez les grandes personnes responsables vivre leurs propres vies, assumer leurs responsabilités tout en respectant les autres…

    Les individualistes ne blâment pas la façon de vivre des collectivistes. Elle blâment le fait que ce mode de vie leur est aussi imposé.. Très grande nuance ici….

  12. Waried,

     

    «Libre à ceux qui croient ne pas pouvoir gérer leurs vies tout seul de se regrouper sous un régime totalitaire, mais laissez les grandes personnes responsables vivre leurs propres vies, assumer leurs responsabilités tout en respectant les autres…»

     

    Régime totalitaire … belle déformation de ma pensée sociale, en passant. Si vous êtes allergique à un minimum d’autorité, personne ne vous retient d’aller vivre dans le bois. À ce moment là, les lois et la notion d’autorité vous seront alors facultatives. Mais pour ceux qui participent à aux économies nationales et internationales (import-export), les vrais Actifs comme moi (entre autres), je demande à ce que ma liberté et mes intérêts soient protégés par une autorité compétente. On ne peut se faire justice soi-même, et les clivages naturels d’une société ayant une économie de type «marché» seront toujours des sources potentielles de conflits, de tentatives d’abus, d’écarts économiques entre les citoyens. Un choix économique ou de société vient toujours avec des avantages et des défauts. J’ai fais le choix d’une économie capitaliste, et je ne ferme pas les yeux sur ses imperfections, et encore moins sur les moyens intelligents de les minimiser.   

     

    Sortez de votre bulle idéaliste, messieurs. Même si vous avez comme code moral de ne pas empiéter sur la liberté d’autrui, ce qui est noble en soi, dites-vous que votre voisin et un bon pourcentage de la population n’ont pas ce même code … dû, justement, aux clivages mentionnés précédemment, qui sont inhérents à toute société de marché. Il faut faire avec la complexité de nos communautés …

     

    Fraddé

    P.S : «Reconnais le moment favorable» – Pittacos de Mytilène

  13. M. David,

     

    «Si vous êtes collectiviste, vous ne pouvez pas vous décrire comme un libertarien.»

     

    Je ne me suis jamais considéré comme libertarien. Plutôt capitaliste économique, conservateur social. La grande différence entre les deux courants est surtout au niveau du deuxième point.

     

    «on ouvre la porte à l’idée que ces indivudus sont disposables et interchangeables et forment une masse homogène»

     

    Lisez bien mes interventions précédentes, et lorsque je parle de «clivages», «d’intentions différentes», de «complexité» et de «l’individu versus les autres», il me paraît clair que ces expressions soient des antonymes de «masse homogène». Justement, ces clivages sont les sources potentielles de conflits dans nos sociétés. Une société qui naît et qui prend de plus en plus de densité est appelée à devenir de plus en plus complexe, donc, de plus en plus hétérogène. La présence de l’autorité et du mainstream socialement conservateur, dans une économie de marché, n’empêche pas à chaque individu de faire ses choix et de profiter de sa liberté. Est-ce que nos grands-parents, à l’époque de Duplessis, étaient moins libres qu’aujourd’hui ?

     

    «Fondamentalement, nous avons tous le droit d’être racistes, […], nous avons le droit de discriminer.»

     

    Oh mon Dieu Seigneur ! Allez répandre cette belle sagesse dans les arrondissements d’Outremont et de St-Laurent, sur l’île de Montréal … vous me direz si ça «pogne» pas mal.  Philippe, il faut se rendre à l’évidence ; ces idées sociales minarchistes/libertariennes, avec un fond de ‘douce’ anarchie, ne passent pas. J’irais même plus loin en affirmant que, malgré vos bonnes intentions dans cette quête de l’ultime liberté, une telle philosophie remodelant le mainstream social peut représenter la zone grise parfaite pour les gens avides de pouvoir et mettre en œuvre leur mécanique de persuasion, qui, quelques années plus tard, explosera dans la figure de toute la société. L’homme est un être de pouvoir, à différents niveaux, et certains attendent juste un relâchement social, comme celui vous proposez, pour mettre en application leur noirs desseins. Conclusion : la droite sociale, dans une restructuration (on est loin de ça au Canada) où elle prioriserait les dossiers clés, me paraît beaucoup plus appropriée.     

     

    Fraddé

    P.S : «Reconnais le moment favorable» – Pittacos de Mytilène

    1. @ Fraddé

      Lisez bien mes interventions précédentes, et lorsque je parle de «clivages», «d’intentions différentes», de «complexité» et de «l’individu versus les autres», il me paraît clair que ces expressions soient des antonymes de «masse homogène». Justement, ces clivages sont les sources potentielles de conflits dans nos sociétés. Une société qui naît et qui prend de plus en plus de densité est appelée à devenir de plus en plus complexe, donc, de plus en plus hétérogène. La présence de l’autorité et du mainstream socialement conservateur, dans une économie de marché, n’empêche pas à chaque individu de faire ses choix et de profiter de sa liberté. Est-ce que nos grands-parents, à l’époque de Duplessis, étaient moins libres qu’aujourd’hui ?

      Désolé, de vous l'apprendre, mais vous prétendez savoir mieux que les gens comment gérer leur propre vie et vous boulez leur imposer votre propre code moral. Dans mon livre à moi, c'est prêcher l'homogénéité, le one-size-fits-all. De plus, vos positions démontrent que vous ne croyez pas que nous soyons propriétaires de notre propre corps, ce qui est une violation fondamentale de liberté individuelles. Alors, prétendre que votre conservatisme social n'empêche pas les gens de faire leur choix est totalement faux.

      Oh mon Dieu Seigneur ! Allez répandre cette belle sagesse dans les arrondissements d’Outremont et de St-Laurent, sur l’île de Montréal … vous me direz si ça «pogne» pas mal. Philippe, il faut se rendre à l’évidence ; ces idées sociales minarchistes/libertariennes, avec un fond de ‘douce’ anarchie, ne passent pas. J’irais même plus loin en affirmant que, malgré vos bonnes intentions dans cette quête de l’ultime liberté, une telle philosophie remodelant le mainstream social peut représenter la zone grise parfaite pour les gens avides de pouvoir et mettre en œuvre leur mécanique de persuasion, qui, quelques années plus tard, explosera dans la figure de toute la société. L’homme est un être de pouvoir, à différents niveaux, et certains attendent juste un relâchement social, comme celui vous proposez, pour mettre en application leur noirs desseins. Conclusion : la droite sociale, dans une restructuration (on est loin de ça au Canada) où elle prioriserait les dossiers clés, me paraît beaucoup plus appropriée.

      Vous proposez quoi? De policer les pensées? Si quelqu'un veut être raciste, ce ne sera pas vos lois qui l'en empêcheront. Nous faisons tous de la discrimination à divers niveau. Peut-être préférez-vous les femmes blondes, ou les rousses, ce qui fait que vous discriminez contre les brunettes. Par définition, ça vous ferait également discriminer contre les asiatiques et les africaines puisque les cheveux roux et blonds sont exclusifs des caucasiens. Allons-nous instituer un programme de discrimination positive en faveur des brunettes pour rétablir l'équilibre social? Fondamentalement, cela voudrait dire que vous faites une loi spécifiquement pour favoriser les brunettes. Est-ce qu'il y aurait égalité devant la loi alors? Le fait de favoriser un groupe par dessus les autres va-t-il favoriser l'harmonie ou causer d'autres frictions? Si vous croyez que vous pouvez changer les individus pour les faire "fitter" dans votre société, vous n'êtes pas différents des ingénieurs sociaux de la gauche.

  14. M. David

     

    «Dans mon livre à moi, c’est prêcher l’homogénéité, le one-size-fits-all»

     

    Vous tirez à côté. Vous parlez à un homme qui reconnaît les classes sociales, et qui est à l’aise avec ce principe naturel d’iniquités (différences) inhérent au capitalisme. Vous parlez à un homme qui est pour un laissez-faire complet dans le domaine de l’économie. Vous parlez à un homme qui croit que le succès d’un individu est basé sur le mérite, et non pas grâce à des programmes d’affirmative action (très présents aux USA) ou toutes formes de discrimination dite «positive» … contrairement à ce que vous laissez entendre à mon sujet.

     

    À vous lire, je me dis que la seule façon possible d’atteindre votre objectif, avec cet idéal de nation socialement extra-libérale, est  que TOUS les individus et acteurs de ladite nation suivent votre doctrine à la lettre, sans dévier d’une infime fraction. Sinon, cette philosophie sociale sera toujours condamnée au titre d’utopie. Donc, côté «homogénéité de la pensée», on repassera.

     

    Avec vos réponses sur ce billet-ci, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans tout ça. À titre d’exemple, vous parlez contre la violence étatique, que l’État a trop de pouvoir de coercition, que les agents de l’autorité devraient être nos fidèles serviteurs (à tous?), pendant ce temps, dans la marge de droite de votre blog, on y voit un gros ruban jaune «Supportons nos troupes». Aux dernières nouvelles, les militaires ont comme outil majeur la violence, outil confié par le pouvoir fédéral, et ces gens sont des salariés de l’État. Comment d’un côté pouvez-vous véhiculer un idéal de société hyper laxiste, et de l’autre, supportez des gens impliqués dans de violents combats, qui souvent, n’ont même pas de rapports directs avec le Canada et notre sécurité nationale (e.g. Afghanistan, Bosnie)???

     

    De mon côté, je supporte nos troupes, et ce support est fidèle à l’opinion que j’ai de l’autorité et dans la défense, à la fois de nos libertés, que celles des gens vivant dans la tyrannie. Je ne peux en dire autant à votre sujet …

     

     

    Fraddé

    P.S : «Reconnais le moment favorable» – Pittacos de Mytilène

    1. @ Fraddé,

      À vous lire, je me dis que la seule façon possible d’atteindre votre objectif, avec cet idéal de nation socialement extra-libérale, est que TOUS les individus et acteurs de ladite nation suivent votre doctrine à la lettre, sans dévier d’une infime fraction. Sinon, cette philosophie sociale sera toujours condamnée au titre d’utopie. Donc, côté «homogénéité de la pensée», on repassera.

      Et quelle est ma "doctrine"? Ma doctrine est de réduire la contrainte au minimum. Je me prétend pas avoir toutes les solutions, ou de savoir ce qui est mieux pour tout le monde. Je désire laisser les autres trouver leurs propres solutions. Ce n'est pas parce que certains peuvent être irresponsables dans la consommation de drogues et d'alcool, qu'il faut imposer des restrictions à la population entière et traiter en criminel quiconque déciderait d'en consommer. Je n'impose rien à personne. Je crois que dans le doute, plus de liberté est mieux que moins de liberté. Vous par contre, êtes incohérent puisque pour arriver à votre ordre social, vous êtes prêts à accepter des principes qui s'ils restreignent certaines libertés qui si elles ne sont pas de grande importance pour vous, mènent éventuellement à la restrictions de libertés qui vous seront plus chères dans le futur.

      Avec vos réponses sur ce billet-ci, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans tout ça. À titre d’exemple, vous parlez contre la violence étatique, que l’État a trop de pouvoir de coercition, que les agents de l’autorité devraient être nos fidèles serviteurs (à tous?), pendant ce temps, dans la marge de droite de votre blog, on y voit un gros ruban jaune «Supportons nos troupes». Aux dernières nouvelles, les militaires ont comme outil majeur la violence, outil confié par le pouvoir fédéral, et ces gens sont des salariés de l’État. Comment d’un côté pouvez-vous véhiculer un idéal de société hyper laxiste, et de l’autre, supportez des gens impliqués dans de violents combats, qui souvent, n’ont même pas de rapports directs avec le Canada et notre sécurité nationale (e.g. Afghanistan, Bosnie)???

      Je supporte les troupes comme les défenseurs de nos libertés qu'ils sont et puisqu'il s'agit d'une fonction légitime de l'état, c'est parfaitement cohérent. Par contre, je ne supporte pas nécessairement les mission où nos troupes sont employées maintenant.

  15. @ Fraddé:

    Comme beaucoup de conservateur (et j'en suis un au niveau MORAL), je crois que vous confondez 2 choses:

    Société libertaire et société libertarienne. Nos ancêtres vivaient dans un cadre de lois libertariens, mais n'étaient pas des libertaires.

  16. @ Sébas

     

    «Société libertaire et société libertarienne. Nos ancêtres vivaient dans un cadre de lois libertariens, mais n’étaient pas des libertaires.»

     

    Ne vous en faites pas, je connais la différence entre ces deux expressions depuis déjà un bon bout de temps. De dire que l’époque de Duplessis (1944-1959) a été une époque libertarienne, «dans un cadre de lois libertariens», comme vous le dites, je crois qu’on beurre pas mal épais ici … Les gens étaient libres, certes, mais l’autorité se voulait ferme et certains courants de pensée et d’idéologies ne passaient juste pas, pour éviter justement que la société se délabre … spécialement au niveau moral. Alors que M. David, lui, est prêt à prendre le risque, mais je ne suis pas certain qu'il soit prêt à en prendre le blâme ?  

    Fraddé

    P.S : «Reconnais le moment favorable» – Pittacos de Mytilène

  17. @ Tous:

    En 1969, G.Edward Griffin avait presque tout prévu ce qui allait arriver:

    *

    Le collectivisme-progressisme-étatique se transforme en collectivisme-fasciste-étatique:

    *

    Seduction of a Generation: Sensitivity Training and Brainwashing (1969, by G. Edward Griffin)

    *
    http://www.youtube.com/watch?v=TCvj5bfrF98

  18. @ Fraddé:

    « Les gens étaient libres, certes, mais l’autorité se voulait ferme et certains courants de pensée et d’idéologies ne passaient juste pas, pour éviter justement que la société se délabre »

    Exemple?
    *
    Nous vivons dans un monde trop « binaire »:
    Entre le fascisme conservateur et le communisme progressiste (i.e. 2 collectivismes étatiques liberticides qui finissent par « mourir » sous leurs poids), il existe une 3e voie pour une société basée sur des principes qui vous tiennent à coeur:
    Par exemple, le mariage étatique ne devrait même pas exister… car le mariage est essentiellement un CONTRAT signé entre 2 adultes consentants. Les ‘premiers’ chrétiens (pendant des siècles), se mariaient en-dehors de toutes supervision/encadrement étatique. Comme pour tous les contrats, nous devrions pouvoir mettre ce que nous voulons dans ces contrats et les cours de justice devraient seulement renforcer ces clauses. Pourquoi si peu de gens veulent se marier aujourd’hui ? N’est-ce pas justement -en grande partie- parce que l’état est passé d’un état presque non-interventionniste à un état très interventionniste et/ou matriarcal? Peu de conservateurs osent parler de tout ça, pourquoi ce silence ?
    Il y a environ 1% d’homos en Canada(source stat can) et si le mariage n’était pas encadré par l’état, toute la question du mariage homo  n’existerait même pas. Il y a aussi toute la question des avantages sociaux -progressistes- qui entourent l’idée d’être marié. Peu de conservateurs osent aborder cette question, pourquoi?
    Et c’est un peu la même chose pour l’avortement, la fécondation in vitro, etc.
    C’est l’état non-libertarien qui encourage/encadre/subventionne/etc, tout ça.
    Et vous, comme trop de conservateurs, voulez un état quasi fasciste pour corriger les erreurs d’un régime progressiste débile. 2 faces de la même médaille? 😉
    Pourquoi les conservateurs moraux sont-ils si peu capable de penser en-dehors de la boîte? Pourquoi sont-ils si peu capables de regarder la SOURCE des problèmes que nous vivons et pourquoi veulent-ils toujours « plus d’état » pour régler des problèmes qui sont en grande partie causés PAR L’ÉTAT ?
    ***
    Avant la révolution tranquille, l’état n’existait pratiquement pas.
    La dette était à Zéro.
    Il n’y avait presque pas de lois et de règlements. Aujourd’hui,  il y en a des millions et des millions. Il n’y avait pas d’institutions qui encourageait le vice, etc et etc. C’est tout le contraire aujourd’hui et très peu de conservateurs osent en parler. Pourquoi? Comme si nous étions que des êtres spirituels… Comme si les structures étatiques n’avaient pas d’influence sur nous tous… etc.
    *
    Les gens étaient 100x plus libres qu’aujourd’hui.
    Sans le réaliser, vous jouez le jeu des progressistes étatiques…
    Et partout en Occident, nos ancêtres chrétiens avaient une saine, pour ne pas dire sainte, méfiance de l’état…

    A lire(ou à relire) et surtout à méditer:

    « Il est indéniable que l’Église catholique a toujours eu des privilèges immenses comme institution en Nouvelle-France et au Québec. Sauf qu’il y a tout de même une distinction importante à faire entre pression sociale et coercition légale, distinction que les anticléricaux militants qui prétendent que les curés dominaient tout et que les évêques n’étaient que de petits dictateurs ont intérêt à brouiller. Dans une société où la majorité est composée de fervents catholiques et où la religion exerce une très forte influence intellectuelle, culturelle, morale, sociale et même politique, ceux qui refusent de suivre le troupeau vont se faire dénoncer le dimanche à l’église et ostraciser par la bonne société. Sauf qu’il n’y a pas un homme armé de l’État, comme mon ami Pierre Lemieux se plaît à le dire, au bout du processus de « répression », comme lorsqu’il s’agit de faire respecter les lois du gouvernement. Il y a simplement des excommunications, des dénonciations, des airs bêtes de voisins et de parents, des dénis d’inhumation en terre consacrée, des contrats perdus, etc. D’un point de vue libéral, la différence est cruciale et devrait être faite. Ceux qui ont subi cet ostracisme n’arrêtent pas de nous parler du Québec traditionnel comme d’une société totalitaire, sauf que dans la loi, les gens étaient plus libres que nous et pouvaient tout de même décider de ne pas suivre le troupeau et les mandements s’ils étaient prêts à en payer les coûts social et économique. Cette exagération du pouvoir de l’Église – et la confusion qui en découle – est à la source de bien des problèmes d’interprétation historique».

    -Martin Masse
    Québécois Libre.

    http://www.quebecoislibre.org/001209-14.htm

     
     

  19. @ Sébas

     

    C’est bien de partager votre analyse de notre société versus celle qui était présente durant l’époque d’or du Québec. Vous devez admettre que le désir de société du courant de pensée libertarien actuel est bien loin de ce que le Québec était comme société en 1950. En 1950, si tu te faisais prendre avec de la dope, tu payais cher pour. À entendre les libertariens, ton enfant pourrait fumer du crack dans la rue et il n’y aurait pas de problème.

     

    À vous lire, j’en déduis que vous êtes chrétien. Vous récitez quelqu’un du Québécois Libre, qui fait une apologie un peu tordue de notre époque d’or pour finalement appuyer ses positions sociales personnelles. J’espère que vous vous êtes rendu compte de la manœuvre de l’individu voulant, d’un côté, aller chercher la sympathie des nostalgiques de cette époque, et de l’autre, être certain qu’une telle époque ne reverra jamais le jour chez-nous, et plutôt valoriser une société moralement extra-libérale (laxiste) … le meilleur des deux mondes pour eux.

      

     

    Avant de dire que je désire une droite sociale frôlant le fascisme, faudrait bien saisir le sens de mes réponses sur ce même billet (spécialement celle donnée à Kevin). Il faut être capable de discerner entre ce qui se fait dans la chambre à coucher de deux adultes consentants et un courant d’influence discriminatoire se propageant dans les communautés et qui peut, à la limite, conduire à un fascisme populaire où les tenants de l’idéologie exigeraient des élus qu’ils adoptent des lois et des règles allant dans le même sens que leurs désirs de société. Lorsque quelqu’un dit «qu’on a le droit d’être racistes», il faut aussi être capable de discerner et de bien préciser les choses : un raciste tout seul, et 100000 racistes réunis et organisés, ce n’est pas la même chose. La personne peut penser ce qu’elle veut, aussi tordu que cela puisse être, mais lorsqu’on parle d’idéologies discriminatoires, violentes, allant à l’encontre des principes sur quoi est basée notre nation, je me dis qu’un clignotant doit s’allumer du côté des autorités légales et compétentes. Je maintiens que la droite sociale intelligente (qui discerne) est beaucoup mieux que le laxisme social.

     

     

    Fraddé

    P.S : «Reconnais le moment favorable» – Pittacos de Mytilène

  20. Extraordinaire série d'articles; félicitations et surtout merci beaucoup pour votre excellent site et les efforts que vous y mettez.

    @Fraddé:

    Sachez que les drogues que vous appellez "dures" (j'ignore pourquoi d'ailleurs car cet adjectif n'est que de la propagande) existent depuis longtemps: le laudanum a été découvert au 15éme siécle, les sud américains mâchaient des feuilles de coca depuis des temps immémoriaux et la cocaïne était largement utilisée avant sa stricte règlementation (notamment par Freud) tant pour ses propriétés psychotropes que pour l'usage comme anesthésique local (la première rachi-anesthésie fut faite avec cet agent). L'ecstasy n'en parlons même pas; une molécule très apparentée est aussi connue sous le nom de Ritalin qui fait partie de la "diète" de plus en plus d'enfants!

    Croyez moi, je suis dans le domaine médical et j'ai même travaillé en clinique de désintoxication: la cocaïne, l'heroïne, les amphétamines "de rue" ne causent pas plus de dommages psychiques ou sociaux que l'alcool, le tabac, les tranquillisants et autres anxiolytiques qui eux, vus qu'ils sont "dealés" par l'état sont tout à fait légitimes.  Toutes ces drogues faisaient partie des armoires de pharmacie de beaucoup de nos arrières arrières grands parents et il n'y avait pas plus de drogués ou d'alcooliques dans nos rues.

    À mon avis l'État a juste besoin de "guerres" (guerre à la pauvreté, guerre à la drogue, guerre au terrorisme, guerre à la famine…etc soit pour justifier une érosion supplémentaire de nos libertés individuelles ou pour nous extorquer encore plus d'argent; les impôts (une mesure soi disant temporaire) ont été introduits eux aussi en période de guerre! Si vous voulez voir à qui profite la drogue regardez ce témoignage d'un ancien juge:
    http://www.youtube.com/watch?v=b6t1EM4Onao
    "Ce que je mets dans mon corps, ou dans mon esprit n'est pas l'affaire de l'État!" Vous dites qu'on ne peut prendre ce risque (cesser la prohibition)! Pourquoi? On l'a dèjà fait, et il n'est rien arrivé, à part enlever du travail à des milliers d'agents de police…qu'on a du occuper avec justement cette nouvelle prohibition!

    Affirmer: "Je vous rappelle que depuis que la vente et la consommation d’alcool furent légalisées,  le phénomène de l’alcoolisme a vu le jour dans ces mêmes sociétés" est carrément risible! Une des premières descriptions du "lendemain de veille" remonte au temps d'Alexandre le Grand! Personne ne connait vraiment l'explication (ou un traitement efficace) de l'alcoolisme mais ce n'est certainement pas aussi simple que la simple disponibilité de l'alcool… il y a des facteurs génétiques, sociaux et probablement aussi environnementaux en jeu.

    Vous mettez aussi des mots dans la bouche des libertariens, ce qui est une stratégie qui ne vous fait pas honneur. Personne ne dit que il n'y aurait pas de problème si nos enfants fumaient du crack dans la rue! Au contraire ce serait une tragédie.

    Mais aussi surprenant que cela vous semble, mes enfants ne se précipitent pas non plus sur ma cave à vin quand ils rentrent de l'école et ils ne croquent pas non plus la morphine que j'ai dans ma pharmacie depuis que je me suis cassé le bras il y a un an que je garde au cas ou. Pourquoi? parce que JE les ai ÉDUQUÉS comme ça! J'ose croire que lorsqu'on leur proposera de la drogue car cela va arriver malgré la multitude de lois de Gouvernemaman ils feront un choix éclairé et diront non.

     

  21. @ Fraddé

    Même si vous avez comme code moral de ne pas empiéter sur la liberté d’autrui, ce qui est noble en soi, dites-vous que votre voisin et un bon pourcentage de la population n’ont pas ce même code …

    On est d'accord sur ce point et c'est pourquoi on ne prône pas l'élimination de l'état, mais sa réduction… L'état devrait servir à protéger la liberté de tout le monde justement. Ceux qui ne veulent pas respecter ce code moral subissent les sanctions…

  22. @ Mr00t

     

    «Croyez moi, je suis dans le domaine médical et j’ai même travaillé en clinique de désintoxication: la cocaïne, l’heroïne, les amphétamines « de rue » ne causent pas plus de dommages psychiques ou sociaux que l’alcool, le tabac, les tranquillisants et autres anxiolytiques qui eux, vus qu’ils sont « dealés » par l’état sont tout à fait légitimes.»

     

    La cocaïne, pour prendre cet exemple, lorsqu’elle est ‘snifée’, elle se fait passer pour un neurotransmetteur, dans la tête, et finit par colmater les espaces synaptiques. Conséquence : les neurones n’arrivent plus à se nourrir et finissent par mourir. Cet héritage neurologique désastreux est irréversible, en passant. Vous avez travaillé combien de temps, déjà, en clinique de désintox, pour affirmer que la poudre n’est pas plus pire que le tabac au niveau psychique?

     

    Pour l’alcool, revenir dans le temps de Mathusalem me semble pas mal hors contexte et impertinent. Dans la discussion, je comparais l’époque de la prohibition à celle d’aujourd’hui, où les problèmes reliés à la consommation d’alcool, chez plusieurs individus, n’a pas seulement des impacts dramatiques sur leurs petites personnes, mais sur tout leur univers social respectif (les proches de l’alcoolique ont-ils à subir cela ?). En termes de cas absolus et de taux, la misère et les crimes engendrés par l’alcool sont des dizaines de fois pire à notre époque que celle de Lomer Gouin.

     

     

    Fraddé

    P.S : «Reconnais le moment favorable» – Pittacos de Mytilène

  23. À M. Philippe,

    Vous dite qu’on a le droit d’être racistes [en dedans, dans notre conscience, pour soi seul]. Cette affirmation n'a aucun sens. Le Droit régi les rapports entre les membres d'une société. Le mien et le tien, pour le droit politique, ce que je peux et/ou  ne dois pas faire à autrui en ce qui concerne la morale. Une personne dans son esprit, en imagination,  peut tuer des gens, torturer, dénigrer les autres, violer les enfants, tout ce qui lui chante.  Cela ne regarde qu'elle et sa conscience. Mais le Droit n'a rien à voir là-dedans. Et si Dieu existe, pour les croyants, elle devra en répondre lorsque la justice divine jouera son rôle. On peut donc dire que du point de vue de Dieu, on n'a pas le droit d'être raciste. L'intention de faire le mal est suffisant à ce niveau. Mais cela est une autre histoire.

    Votre texte au niveau du raisonnement tourne pas mal les coins ronds. C'est ce que je peux dire pour le moment.

    1. @ Réjean

      Vous dite qu’on a le droit d’être racistes [en dedans, dans notre conscience, pour soi seul]. Cette affirmation n’a aucun sens. Le Droit régi les rapports entre les membres d’une société. Le mien et le tien, pour le droit politique, ce que je peux et/ou ne dois pas faire à autrui en ce qui concerne la morale. Une personne dans son esprit, en imagination, peut tuer des gens, torturer, dénigrer les autres, violer les enfants, tout ce qui lui chante. Cela ne regarde qu’elle et sa conscience. Mais le Droit n’a rien à voir là-dedans. Et si Dieu existe, pour les croyants, elle devra en répondre lorsque la justice divine jouera son rôle. On peut donc dire que du point de vue de Dieu, on n’a pas le droit d’être raciste. L’intention de faire le mal est suffisant à ce niveau. Mais cela est une autre histoire.

      Vous croyez que vous pouvez intervenir auprès de quelqu'un dans le choix de ses amis? Parce que dans ce simple processus, la plupart des gens exercent une forme de discrimination ou une autre. On peut facilement exclure les membre d'une certaine race de notre cercle d'amis. Allez- vous punir les gens pour ça? Pareillement, un propriétaire de commerce pourrait exclure les membres d'un groupe ethnique. Ce serait une décision stupide du point de vue affaires et il pourrait y avoir des démonstrations en dehors de son commerce incitant les gens de ne pas y entrer (parfaitement légitimes si elles n'empiètent pas sur sa propriété), mais c'est son commerce et les conséquences seraient les siennes également.

      Si une attitude raciste mène à une agression, elle doit être punie comme n'importe quelle autre agression, mais autrement une personne a parfaitement le droit de discriminer dans sa vie de tous les jours. Ce n'est pas ce qui est le plus rationnel, mais nous avons tout autant le droit d'être irrationels, n'est-ce pas? Le point ici est que nous ne pouvons pas imposer un comportement au gens juste parce que nous désapprouvons de leur attitude.

  24. À Philippe,

    Vous ne semblez pas avoir du tout compris mon intervention, as usual.

    Vous dites : On peut facilement exclure les membres d’une certaine race de notre cercle d’amis. Mais ça n'a rien à voir avec le racisme. Vous avez le droit de choisir les amis que vous voulez. Je ne parle pas d'imposer quoi que ce soit aux gens.

    Par contre, vous dite qu'un propriétaire de commerce pourrait exclure les membres d’un groupe ethnique. Donc, il pourrait tout aussi bien le faire pour les femmes, ou les homosexuels. Un propriétaire de bar pourrait avoir le droit d'interdire aux amérindiens de fréquenter son établissement sous prétexte que ce sont tous des alcooliques. Une compagnie de transport de voyageurs pourrait avoir le droit d'interdire l'accès à ses véhicules aux personnes de couleurs. Et si c'était la seule entreprise du genre dans une région donnée, cela voudrait dire que les noirs ne pourraient plus se déplacer. Comment feraient-ils pour se rendre à leur travail s'il n'y avait pas d'autres moyens. Il faudrait renier la bataille pour les droits civiques aux États-Unis ? Obliger les noirs à laisser leur place aux sales blancs. Les propriétaires de logements pourraient avoir le droit de refuser de louer leurs appartements aux assistés sociaux, sans raison autre que leur situation économique. Ils pourraient avoir le droit de demander une preuve d'emploi et de refuser de louer aux chômeurs, aux handicapés, aux personnes à mobilité réduite, aux femmes monoparentales, aux personnes agées, mettez-en cela n'aurait plus de limite. Le droit au logement est prioritaire face aux droits des salauds de tout acabit de détruire la vie des gens. Mais vous semblez croire que le racisme et autres discriminations n'auraient de conséquences que sur les personnes qui les pratiquent et non sur celles qui en sont les victimes ! Mais c'est la folie furieuse. Votre idéologie vous aveugle complètement. Vous ne savez plus ce que vous dites.

    En fait votre position est odieuse. Y a pas d'autres mots. Ça m'écoeure, franchement. Non !  nous avons pas le droit d'être irrationnel sans condition.  Vous pouvez l'être si ça vous chante.  D'ailleurs vos textes le démontrent suffisamment. Mais la liberté des uns cesse quand la liberté des autres en est brimée. Une vérité que vous devriez méditer sérieusement.

    1. @ Réjean,

      Comme d’habitude, vous ne comprenez toujours pas que des forces sont à l’oeuvre déjà pour limiter les comportements désobligeants sans contrainte et sans coercition, mais vous demeurez aveugle.

      Par contre, vous dite qu’un propriétaire de commerce pourrait exclure les membres d’un groupe ethnique. Donc, il pourrait tout aussi bien le faire pour les femmes, ou les homosexuels. Un propriétaire de bar pourrait avoir le droit d’interdire aux amérindiens de fréquenter son établissement sous prétexte que ce sont tous des alcooliques.

      Oui en principe, le propriétaire d’un commerce peut décider qui il admet sur sa propriété et rien ne devrait l’en empêcher. Par contre, cette liberté a un prix. En discriminant ouvertement contre une certaine race, ou sexe, ou orientation sexuelle, ce propriétaire se met des gens à dos. Comme je disais, il est très possible que ce commerçant pourrait se retrouver avec beaucoup de mauvaise publicité et son chiffre d’affaire pourrait grandement souffrir. Ce simple fait peut être suffisant pour lui faire changer d’idée. En passant, la lutte pour les droits civiques aux É-U visait grandement à mettre fin à la discrimination par l’État. La ségrégation raciale dans le sud des É-U était une institution étatique établie par les lois locales, elle n’était pas le fait de l’attitude des gens en général.

      Une compagnie de transport de voyageurs pourrait avoir le droit d’interdire l’accès à ses véhicules aux personnes de couleurs. Et si c’était la seule entreprise du genre dans une région donnée, cela voudrait dire que les noirs ne pourraient plus se déplacer. Comment feraient-ils pour se rendre à leur travail s’il n’y avait pas d’autres moyens.

      Primo, avez-vous peut-être remarqué que les compagnies de transport par autobus sont presque exclusivement publiques. Si le gouvernement doit être au service du peuple, il ne doit certainement pas faire de discrimination. Mais même si c’était une compagnie privée, par quel sortilège se retrouverait-elle seule? Vous ne croyez pas que si une compagnie privée refusait de desservir un large segment de population, il ne se trouverait pas un compétiteur qui ne serait que trop heureux de récupérer cette clientèle? À moins que vous ne désiriez limiter la compétition à tout prix?

      Les propriétaires de logements pourraient avoir le droit de refuser de louer leurs appartements aux assistés sociaux, sans raison autre que leur situation économique. Ils pourraient avoir le droit de demander une preuve d’emploi et de refuser de louer aux chômeurs, aux handicapés, aux personnes à mobilité réduite, aux femmes monoparentales, aux personnes agées, mettez-en cela n’aurait plus de limite.

      Désolé de vous l’apprendre, mais les propriétaires de logement ont déjà le droit de faire une étude de crédit de tout locataire et de le refuser sur la base d’une mauvaise cote de crédit. Ayant déjà été propriétaire d’un triplex, je considère ce droit essentiel pour un propriétaire. Si un jour vous vous retrouvez avec un locataire qui ne paie pas son loyer, et qui, après que vous vous soyez débattu avec la Régie du logement pendant six mois pour l’évincer, vous saccage le logement au complet, vous comprendrez peut-être leur point de vue. (Un locataire nous a fait ce coup là et a causé pour $6000 de dommages.) Un propriétaire a le droit de se protéger aussi. Alors votre rhétorique de FRAPRU, mettez-vous là où je pense. Encore une fois, vous oubliez que c’est SA propriété. Une personne a droit à un logement si elle est capable d’en payer le loyer sinon, qu’elle se fasse héberger chez des amis ou de la parenté ou qu’elle se fasse endosser par quelqu’un qui est solvable.

      Pour ce qui est de la discrimination raciale dans les logements, même s’il y a une loi, c’est très difficile à prouver. Les forces du marché sont plus efficaces que les lois pour éliminer la discrimination.

      En fait votre position est odieuse. Y a pas d’autres mots. Ça m’écoeure, franchement. Non ! nous avons pas le droit d’être irrationnel sans condition. Vous pouvez l’être si ça vous chante. D’ailleurs vos textes le démontrent suffisamment. Mais la liberté des uns cesse quand la liberté des autres en est brimée. Une vérité que vous devriez méditer sérieusement.

      Nous avons parfaitement le droit d’être irrationnels, mais comme je me tue à vous l’expliquer, l’irrationalité a un prix que la plupart des gens ne voudront pas payer. Mais il est inutile de voter des lois pour sauver les gens de leur propre stupidité. Votre position est odieuse. Elle vise à constamment utiliser la force pour satisfaire votre sens déplacé de la moralité.

  25. À Philippe,

    Vous dite : il est très possible que ce commerçant pourrait se retrouver avec beaucoup de mauvaise publicité et son chiffre d’affaire pourrait grandement souffrir.

    Mais si le racisme, le sexisme ou l'homophobie était un vice répandu à l'ensemble de la société, croyez-vous toujours que la fameuse main invisible ferait en sorte, comme vous semblez le croire envers et contre toute raison, de faire disparaître ces tares innommables.

    Et encore, vous dites que le racisme aux États-Unis c'était l'État qui le pratiquait et non la population blanche. N'importe quoi ! C'étaient les propiétaires terriens qui exploitaient les esclaves à ce que je sache. La guerre civile ça ne vous dit rien ? Vous allez me dire que les gens du Sud étaient forcés par l'État pour défendre le système esclavagiste. Non mais vous divaguez complètement.

    Vous dites encore : Une personne a droit à un logement si elle est capable d’en payer le loyer.

    Vous n'abordez que ce qui fait votre affaire, as usual. Vous avez trouvé un os à ronger et vous changer de sujet. C'est plus simple pour faire de l'idéologie. J'ai mentionné que le problème du racisme n'est qu'un parmi bien d'autres. Que faite-vous des familles monoparentales, des handicapés ou de toutes les autres formes de discrimination qui, si on se fit à votre logique, seraient légitimes quand il s'agit de MA PROPRIÉTÉ. Si un propriétaire décide de refuser de louer aux femmes parce qu'il est mysogine ? ou aux amérindiens parce qu'il pense qu'ils sont tous des alcooliques, etc. etc. Selon vous il en a le droit ? Et même si son enquête lui prouve que la personne concernée est solvable, si lui et ses semblables ne veulent pas d'assistés sociaux dans leurs logements parce qu'ils pensent comme les libertariens et considèrent que ce sont des paresseux, des fraudeurs, des irresponsables qui saccagent les logements ?   Et si cette façon de penser que vous propagée était largement répandue parmi les locateurs et qu'alors la fameuse main invisible devenait innéficace, qu'est ce qui arriverait à ces personnes discriminées ? Qu'ils se fassent héberger par leurs parents, je suppose. Nous les libertariens on s'en fichent. La société ça n'existe pas de toute façon.

    En passant, vous n'avez toujours pas expliqué pourquoi vous dites que la société ça n'existe pas puisqu'on ne peut la toucher, que c'est un pur concept, alors que vous croyez dur comme fer à la main invisible alors qu'il s'agit là d'une Idée de la raison (selon la terminologie de Kant), une pure spéculation, et qu'on ne peut pas non plus la toucher. Deux poids deux mesures, as usual. D'ailleurs une "table" est un concept, un "triangle" est un concept et pourtant personne n'oserait dire que ça n'existe pas. Quand on va jusqu'à affirmer que la forêt est une abstraction, un concept,  que ce n'est pas une réalité ! On frise la folie là. Peut-être que vous pourriez user d'un peu de sens commun, car à l'évidence vous n'avez pas les connaissances requises pour faire de la philosophie.

  26. @ Réjean

     

    Toujours aussi nul!

     

    Vous ne croyez pas que des gens sensés sont incapables de faire affaire? Que les Noirs ou les Hispanos sont trop nuls pour partir leurs propres compagnies? Pour un membre de ces groupes, le racisme généraliser pourrait représenter une mine d'or en réduisant la compétition dans certains secteurs.

     

    La main invisible est un concept abstrait, comme la société. C'est l'interprétation d'un phénomène.

  27. à Mankiev,

    C'est pas facile d'être aussi insignifiant que vous. Incapable de discuter sans insulter, ce qui démontre votre ignorance. La main invisible n'est pas un concept. C'est une idée régulatrice, c'est-à-dire une tentative de concevoir la finalité dans le fonctionnement de la nature. C'est une pure spéculation dont il est impossible de démontrer la réalité. C'est comme Dieu, l'âme ou le monde. N'essayez pas de prouver l'existence d'une intentionalité divine, c'est impossible. Un phénomène est observable. Personne n'a jamais vu de quoi ça avait l'air cette main invisible. D'ailleurs Adam Smith prenait cette idée tout à fait à la légère et n'y a jamais cru.

    Mais tout cela est bien trop dure à saisir pour un idéologue qui ne cherche pas à comprendre le réel mais à promouvoir des réformes sociales basées sur des idées d'extrême droite, donc à la base potentiellement dangereuses pour la paix et la démocratie.

    Quand on en vient à affirmer qu'une forêt est un concept abstrait et que donc il n'y pas une telle chose dans la réalité, on frise la folie et la mauvaise foi. Revenez au sens commun et laisser la philosophie à ceux qui prennent le temps de l'étudier afin de ne pas exprimer des abérrations grossières comme celles mentionées par les commentateurs de ce blog. Le seule personne à date qui semble avoir encore garder l'esprit est Fraddé.

    Pour savoir si une maxime, une règle de conduite est morale il faut se servir de l'idée d'impératif catégorique de Kant. À savoir, demandez-vous si il serait possible d'ériger votre maxime en loi universelle. Comme ce n'est pas le cas pour le racisme, cette maxime que vous semblez adoptée doit être comdamnée complètement, sans aucune exception.

    1. @ Réjean

      C’est pas facile d’être aussi insignifiant que vous. Incapable de discuter sans insulter, ce qui démontre votre ignorance. La main invisible n’est pas un concept. C’est une idée régulatrice, c’est-à-dire une tentative de concevoir la finalité dans le fonctionnement de la nature. C’est une pure spéculation dont il est impossible de démontrer la réalité. C’est comme Dieu, l’âme ou le monde. N’essayez pas de prouver l’existence d’une intentionalité divine, c’est impossible. Un phénomène est observable. Personne n’a jamais vu de quoi ça avait l’air cette main invisible. D’ailleurs Adam Smith prenait cette idée tout à fait à la légère et n’y a jamais cru.

      Nous vous avons expliqué ce concept tellement que si vous pouviez la voir, elle vous ferait probablement le doigt d'honneur.

      Quand on en vient à affirmer qu’une forêt est un concept abstrait et que donc il n’y pas une telle chose dans la réalité, on frise la folie et la mauvaise foi.

      Pas notre faute si vous êtes incapable de faire la différence entre un objet réel et un concept abstrait. Êtes-vous capable de toucher une forêt? Si oui, dites-moi comment, parce que moi je ne peux toucher que des arbres. La forêt n'est que la représentation imaginaire de plusieurs arbres. Elle n'existe pas physiquement. Finalement, vous ne faites que citer certains auteurs pour faire croire que vaous avez une certaine culture, mais pour le côté raisonnement, il y a de sérieuses lacunes. Peut-être que c'est la raison que le concept de la main invisible vous échappe également.

      Pour savoir si une maxime, une règle de conduite est morale il faut se servir de l’idée d’impératif catégorique de Kant. À savoir, demandez-vous si il serait possible d’ériger votre maxime en loi universelle. Comme ce n’est pas le cas pour le racisme, cette maxime que vous semblez adoptée doit être comdamnée complètement, sans aucune exception.

      La question à vous poser est: Avez-vous légitimement le droit de dicter à votre voisin comment il doit se conduire, ce qu'il a le droit de boire, manger, fumer et qui il doit admettre dans sa maison? Et avez-vous le droit d'utiliser la force pour le faire? Si vous n'avez pas ce droit, pourquoi est-ce que le gouvernement devrait l'avoir? Vous ne pouvez pas déléguer à votre gouvernement un pouvoir que vous n'avez pas.

  28. "Personne n’a jamais vu de quoi ça avait l’air cette main invisible"

     

    Elle est poilue avec une bague au majeur et a une petite cicatrice à l'index.

  29. À Philippe,

    Vous dites : Pas notre faute si vous êtes incapable de faire la différence entre un objet réel et un concept abstrait. Êtes-vous capable de toucher une forêt.

    Vous redites toujours la même chose. Vous ne pouvez toucher la main invisible et pourtant vous affirmez qu'elle est réelle. Un concept est ce qui permet d'aller du général au particulier. S'il fallait que seuls les objets que l'on puisse toucher soient réels et pouvant ainsi être étudiés par ceux qui veulent comprendre le monde qui les entoure,  la science n'aurait pas fait beaucoup de progrès. Pouvez-vous toucher la gravité, pouvez-vous touchez une molécule d'azote ? Pouvez-vous bâtir une maison avec de l'air. Non, et pourtant l'air que vous respirez existe bel et bien. Non ? Bien sûr qu'on peut toucher une forêt, on peut même la détruire en l'exploitant à outrance pour faire du petit profit de capitaliste irresponsable de merde. En fait votre position est totalement ridicule, contre tout bon sens. Et le pire, c'est que vous ne voulez pas admettre que ce que vous dites est absurde. Ou c'est de la mauvaise foi, ou pire vous avez perdu la raison.

    Dans une forêt il n'y pas que les arbres. Il y a tout un écosystème qui s'est développé avec le temps. Un écosystème, c'est-à-dire un ensemble de relations entre les organismes vivants qui en on fait leur milieu de vie. Et même si on ne peut toucher ces relations, il n'en demeure pas moins qu'elles existent. Mais vous parlez comme un enfant ayant à peine une deuxième année de primaire. Désolé de vous le dire, mais que voulez-vous ? À vous lire on est abasourdi par tant d'ignorance, ou plutôt de volonté d'ignorance.

    Vous dites : Avez-vous légitimement le droit de dicter à votre voisin comment il doit se conduire, ce qu’il a le droit de boire, manger, fumer et qui il doit admettre dans sa maison?

    Je ne vois pas le rapport entre ce que vous dite et la question du racisme. Et comme d'habitude vous ne réfléchissez même pas aux arguments que je propose. L'impératif catégorique, ça ne vous dit rien. C'est pourtant assez simple à comprendre. Quand la liberté des uns (la liberté des racistes) opprime la liberté des autres (la liberté des discriminés) on a le droit de légiférer pour empêcher cela. C'est la base de toute société démocratique saine. C'est pourtant si simple à comprendre et à admettre.

    Je ne peux pas croire qu'il n'y ait personne qui fréquente ce blog ayant suffisamment de jugeote pour admettre ces simples vérités.

    1. @ Réjean

      Vous redites toujours la même chose. Vous ne pouvez toucher la main invisible et pourtant vous affirmez qu’elle est réelle. Un concept est ce qui permet d’aller du général au particulier. S’il fallait que seuls les objets que l’on puisse toucher soient réels et pouvant ainsi être étudiés par ceux qui veulent comprendre le monde qui les entoure, la science n’aurait pas fait beaucoup de progrès. Pouvez-vous toucher la gravité, pouvez-vous touchez une molécule d’azote ? Pouvez-vous bâtir une maison avec de l’air. Non, et pourtant l’air que vous respirez existe bel et bien. Non ? Bien sûr qu’on peut toucher une forêt, on peut même la détruire en l’exploitant à outrance pour faire du petit profit de capitaliste irresponsable de merde. En fait votre position est totalement ridicule, contre tout bon sens. Et le pire, c’est que vous ne voulez pas admettre que ce que vous dites est absurde. Ou c’est de la mauvaise foi, ou pire vous avez perdu la raison.

      Peut-être que c'es vous qui est dépouvu de raison? Tout le monde ici semble comprendre le concept qu'une forêt n'est qu'une représentation imaginaire qui désigne une étendue couverte d'arbres. Vous pouvez voir et toucher les arbres individuels, mais lorsque vous "regardez" la forêt, ce ne sont que les arbres que vous voyez en réalité. Nous pouvons sentir l'air autout de nous, même si nous ne pouvons la voir, maison ne peut pas toucher la forêt, nous ne pouvons toucher que des arbres! Un arbre n'est pas une forêt. Vous êtes le seul ici à ne pas comprendre cette nuance.

      Dans une forêt il n’y pas que les arbres. Il y a tout un écosystème qui s’est développé avec le temps. Un écosystème, c’est-à-dire un ensemble de relations entre les organismes vivants qui en on fait leur milieu de vie. Et même si on ne peut toucher ces relations, il n’en demeure pas moins qu’elles existent. Mais vous parlez comme un enfant ayant à peine une deuxième année de primaire. Désolé de vous le dire, mais que voulez-vous ? À vous lire on est abasourdi par tant d’ignorance, ou plutôt de volonté d’ignorance.

      La forêt ici n'est qu'un exemple pour illustrer qu'un groupe n'est pas la même chose qu'un individu. Vous tentez de le pousser à l'extrême dans le but de le réfuter et vous vous couvrez de ridicule. Le point ici est qu'un groupe n'est qu'une représentation imaginaire de plusieurs individus qui coopèrent ensemble. Un groupe n'a ni conscience, ni intelligence. Un groupe ne peut donc pas avoir le statut de personne parce que ce n'est pas une personne. Un groupe n'est pas plus important que les individus qui le composent non plus.

      Je ne vois pas le rapport entre ce que vous dite et la question du racisme. Et comme d’habitude vous ne réfléchissez même pas aux arguments que je propose.

      Donc, selons vous, vous avez le droit de venir dicter à quelqu'un qui il peut recevoir sur sa propriété?

      C’est pourtant assez simple à comprendre. Quand la liberté des uns (la liberté des racistes) opprime la liberté des autres (la liberté des discriminés) on a le droit de légiférer pour empêcher cela.

      Quand ça se traduit par une agression, certainement. Mais le refus de servir quelqu'un n'est pas une agression. Imposer sa présence à quelqu'un contre son gré l'est, par contre. Forcer quelqu'un à s'associer à quelqu'un d'autre contre son gré l'est aussi. Aucun commerçant n'est obligé de vous servir. Il le fait parce qu'il estime que c'est dans son intérêt. S'il décide de ne pas vous servir pour l'unique raison qu'il n'aime pas votre tronche, c'est parfaitement son droit, mais suivant votre logique, nous devrions lui mettre un fusil sur la tempe et le forcer à vous servir. Qui est immoral? Si un commerce refuse de vous servir, il y en aura toujours dix autres qui se feront un plaisir de prendre votre argent et qui riront du pauvre con qui n'aura pas voulu le faire. Pour chaque propriétaire qui refuseront de vous louer un logement, il y en aura d'autre qui le feront à sa place. La seule entité qui n'a pas le droit de discriminer est l'État.

    2. Au sujet du racisme…

      <object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/EobK6-zHbyk?fs=1&hl=fr_FR"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/EobK6-zHbyk?fs=1&hl=fr_FR&quot; type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object>

      En passant, il y a bien plus dans ma série que juste le fait d'avoir le droit au racisme…

  30. @ Réjean

     

    Tout le monde ici a été poli avec vous et vous n'avez pas écouté. Je me suis dit que peut-être en y mettant un peu de piquant, vous changeriez d'attitude. Malheureusement, il semblerait que vous êtes trop borné ou limité pour saisir la moindre parcelle de philosophie hors de ce que vous connaissez déjà.

     

    Bref, votre rhétorique m'ennuie au plus au point. Je ne comprends pas pourquoi vous venez troller ici.

  31. À Philippe,

    Vous dites : Mais le refus de servir quelqu’un n’est pas une agression

    Faux. Si on refuse de me servir parce que je suis mulsulman, c'est une agression et à mon avis bien plus grave qu'une agression physique.

    À Mankiev,

    Vous appelez ça être poli vous de dire à quelqu'un qu'il est un nul, un borné, un être limité. Tout le monde ici répète toujours les mêmes niaiseries absurdes et ils ne s'en rendent même pas compte. Moi je ne vous insulte pas personnellement je vous dis que vos arguments sont absurdes, c'est-à-dire qu'ils n'ont aucun sens logique, scientifique et philosophique. On ne peut pas dire n'importe quoi et faire passer cela pour une réflexion intelligente. L'histoire de dire que la forêt est une chose imaginaire, de même que la société, démontre que le but des gens qui commentent ici n'est pas de comprendre le monde mais de proposer une idéologie d'extrême droite, un petit tea party québécois de colonisés qui n'est pas du tout à votre honneur.

    Cette toute simple affirmation qu'un tout puisse être plus que la somme de ses parties semble être imcompréhensible pour l'extrême droite. C'est parce que vous avez intérêt à nier l'existence de la société que vous affirmer qu'elle n'existe pas, puisque vous affirmez aussi que l'État doit disparaître, la sécurité sociale doit disparaître, que tout doit fonctionner tout seul comme par magie par les seuls lois de la nature. Le jupon dépasse et pas à peu près. Mais nous savons, nous les gens sensés, ce que veut dire vivre en société : je me préoccupe des autres et les autres se préoccupent de moi. Mais vous, c'est le contraire que vous voulez. Laissez moi m'occuper de mon argent, mon école, mon hôpital, mes prisons, laissez-moi nommer mes propres juges, laissez-moi mon quartier privé, et vous, les autres, organisez-vous, moi j'en ai rien à foutre puisque la société c'est un être imaginaire inventé par les méchants gauchistes qui approuvent Hitler, les crimes contre l'humanité, la torture, et tout cela au nom de la collectivité. Mais on n'est pas tous des imbéciles. On voit bien que tout ça c'est de l'idéologie, que c'est un non sens.

    C'est bien évident que vous ne pouvez comprendre pourquoi je m'adresse à des gens qui sont complètement boqués, impossible de réfléchir parce qu'ils sont obnubilés par leur idéologie, qui veulent être comme les "amaricains" et leur tea party et autre folie comme le créationnisme. J'ai toujours espoir qu'une personnne capable de penser par elle-même va finir par me soutenir contre cette gang de fous-furieux de l'extrême-droite. C'est certain que vous allez vous attirez les grâces de l'industrie pour ce "moins d'État" qui est avant tout un "plus de profit".

    M. Philippe nous dit : Pour chaque propriétaire qui refuseront de vous louer un logement, il y en aura d’autre qui le feront à sa place.

    Faux, archi faux. Si vous êtes un musulman et que vous vivez en France, vous allez voir à quel point votre argument ne tient pas la route. C'est presqu'impossible pour certaines catégories de personnes de trouver à se loger. Si vous ne pouvez ériger en loi universelle votre maxime d'action cela vous démontre que cette maxime est immoral. Mais évidemment les livres de Kant (ce piètre philosophe, comme tous les penseurs qui ne sont pas d'extrême-droite, cela va de soi) devraient être brulés pour nourrir le feu de joie du grand jour de la dictature de l'extrême droite, des libertariens, des adeptes du tea party et autres ignorants.

    1. @ Réjean

      Faux. Si on refuse de me servir parce que je suis mulsulman, c’est une agression et à mon avis bien plus grave qu’une agression physique.

      Une transaction commerciale est supposée être mutuellement consensuelle. Autant le commerçant que le client a le droit de refuser de compléter la transaction à n’importe quel moment et pour n’importe quelle raison, sinon ça ne pourrait pas être consensuel. Vous proposez d’utiliser la coercition pour forcer une des deux parties à conclure une transaction contre son gré. Incidemment, si le musulman veut quitter le commerce après avoir réalisé que le proprio est un juif, allez-vous le forcer à acheter? Si le commerçant n’a pas le droit de discriminer, pourquoi le client aurait-il ce droit?

      Votre problème est que vous oubliez qu’un commerce est en fait un lieu privé au même titre qu’une résidence.

      L’histoire de dire que la forêt est une chose imaginaire, de même que la société, démontre que le but des gens qui commentent ici n’est pas de comprendre le monde mais de proposer une idéologie d’extrême droite, un petit tea party québécois de colonisés qui n’est pas du tout à votre honneur.

      Non, le but de l’exemple est de vous faire réaliser que la société n’est pas une entité vivante dotée de raison et qu’elle ne devrait pas avoir un statut équivalent ou supérieur à une autre entité qui elle est vivante et dotée de raison qu’on a baptisé « l’être humain ». Parce qu’à partir du moment que vous acceptez la prémisse que la société est plus importante que l’individu, vous ouvrez la porte à l’idée qu’un individu ou groupe peut être sacrifié pour le plus grand bien du plus grand nombre. C’est plutôt vous le colon. C’est EXACTEMENT comme ça que sont justifiés les génocides. C’est ce que Hayek voulait dire lorsqu’il a écrit:

      Bien des gens qui se considèrent très au-dessus des aberrations du nazisme et qui en haïssent très sincèrement toutes les manifestations, travaillent en même temps pour des idéaux dont la réalisation mènerait tout droit à cette tyrannie abhorrée.

      L’idéologie nazie était bâtie sur les mêmes fondements collectivistes que la vôtre.

      C’est parce que vous avez intérêt à nier l’existence de la société que vous affirmer qu’elle n’existe pas

      Nous ne nions pas l’existence de la société, nous en avons une définition différente de la vôtre. Nous disons également que les droits de la société ne peuvent excéder les droits des individus qui la composent.

      puisque vous affirmez aussi que l’État doit disparaître

      Maintenant, je sais que vous ne lisez même pas mes billets. Si vous aviez lu la 5e partie, vous ne feriez pas cette affirmation absurde.

      la sécurité sociale doit disparaître, que tout doit fonctionner tout seul comme par magie par les seuls lois de la nature. Le jupon dépasse et pas à peu près. Mais nous savons, nous les gens sensés, ce que veut dire vivre en société : je me préoccupe des autres et les autres se préoccupent de moi.

      Si vous avez lu mes billets, ce qui est en sérieux doute, vous réaliseriez que nous voulons également un filet social, mais contrairement à vous, nous ne croyons pas que celui-ci doit être implémenté à la pointe du fusil. Il n’y a rien de magique là-dedans. Si vous étiez véritablement une âme charitable, vous comprendriez que vous êtes loin d’être unique et que la grande majorité des gens sont également charitables. Et ils seront charitables qu’ils y soient forcés ou non par l’État. Votre attitude prouve que vous croyez que ces gens sont trop stupides pour agir par eux-mêmes. Vous devez donc les « guider » par la force.

      Vous prétendez que nous prêchons pour la loi du plus fort, mais c’est votre propre code moral qui est celui de la brute. Dans notre code, la force n’est permise qu’en légitime défense.

      C’est bien évident que vous ne pouvez comprendre pourquoi je m’adresse à des gens qui sont complètement boqués, impossible de réfléchir parce qu’ils sont obnubilés par leur idéologie, qui veulent être comme les « amaricains » et leur tea party et autre folie comme le créationnisme. J’ai toujours espoir qu’une personnne capable de penser par elle-même va finir par me soutenir contre cette gang de fous-furieux de l’extrême-droite. C’est certain que vous allez vous attirez les grâces de l’industrie pour ce « moins d’État » qui est avant tout un « plus de profit ».

      Vous ne lisez pas mes textes et vous n’en comrenez visiblement pas la teneur, mais c’est nous qui sommes « boqués ». Ah bon! Vous me parlez encore de gauche et d’extrême-droite alors que je vous parle d’individualisme vs collectivisme. Vous ne réalisez même pas que ces notions n’ont aucune valeur ici parce qu’il y a des collectivistes à gauche et à droite. Juste le fait que vous nous confondez avec des créationnistes démontre votre stupidité.

      Faux, archi faux. Si vous êtes un musulman et que vous vivez en France, vous allez voir à quel point votre argument ne tient pas la route. C’est presqu’impossible pour certaines catégories de personnes de trouver à se loger.

      Je suppose que vous avez des statistiques à l’appui pour prouver que les français sont tous des vils islamophobes. Sinon, c’est votre argument qui ne tient pas la route. Votre prétention est que la grande majorité du monde est raciste. J’ai plutôt confiance du contraire.

      Si vous ne pouvez ériger en loi universelle votre maxime d’action cela vous démontre que cette maxime est immoral.

      Voyons voir… Nous prônons la non-agression et la non-coercition, tandis que vous supportez la charité et la réingénierie sociale à la pointe du fusil. Mais c’est nous qui sommes immoraux? Vous êtes un esclavagiste qui s’ignore, c’est tout.

  32. @ Réjean

     

    LOL. Vous êtes une caricature. Philippe (et moi originalement) prends le temps de décortiquer ce que vous avancez pour vous montrez où (selon-lui) vous avez tord.

     

    Son point de vue est-il concorde-t-il avec la réalité? Selon lui moi et d'autres intervenants ici, oui et selon vous, non.

     

    Jusque là, je suis à 100% avec vous. Tout le monde a une vision différente et c'est ce qui rend intéressant l'interaction qu'on retrouve sur un blog idéologique. Toutefois, là où je débarque, c'est lorsque vous n'esseyez pas de comprendre ce que Philippe avance et que vous niez tout sur tout sur la base que vous avez foncièrement raison. Vous maniez le sophisme tel un poète manie le ver et la prose et ça en vient agaçant.

     

    Depuis votre arrivée, plusieurs ont souligné les mauvaises définitions et sophismes que vous utilisez et vous les avez ignorés du revers de la main. Finalement, vos argumentations sont souvent vides et mal ficelés, ce qui pousse tous les gens ici à douter de votre bonne foi.

     

    Bref, vous êtes un piètre argumentateur. Vous n'êtes pas ici pour apprendre ni pour permettre aux autres d'apprendre. Vous êtes inutile et pathétique.

  33. Moi je pense que vous avez passé beaucoup de temps et avez été très patient!!! C'était très intéressant de lire les échanges par contre, ça permet à un néophyte curieux de suivre les échanges et d'éviter de reposer des questions (pas pour moi mais pour les lecteurs silencieux).

     

    Au fait, l'attitude de Réjean est assez commune. Les collectivistes adorent penser qu'ils sont unique à souhaiter de belles choses. Ils croient que tous les autre sont des imbécile égoïstes et que le seul moyen d'avoir de l'harmonie c'est d'utiliser la force. "La fin justifie les moyens" pour des parano dans le genre.

     

    C'est la raison pour laquelle je méprise les collectivistes qui marchent avec des oeillères. C'est la raison pour laquelle j'ai tout de suite remarqué l'inutilité de discuter avec un crétin pareil. Malgré vos explications et votre patience, l'argumentation n'a pas avancé d'un seul poil! Je dirais même qu'elle a reculé dès que l'histoire de discrimination est entré en cause.

     

    Bel effort à vous.

    1. @ Kevin

      Comme tu dis, beaucoup de tout ça, c'est pour jouer pour la galerie…

  34. À Philippe,

    Vous dites sur le sujet du racisme envers un client : Une transaction commerciale est supposée être mutuellement consensuelle.

    Une attitude racisme n'est pas une transaction commerciale.

    Vous dites : Si le commerçant n’a pas le droit de discriminer, pourquoi le client aurait-il ce droit

    Ni l'un ni l'autre n'a le droit sous aucune considération. Par contre je peux décider de ne pas acheter à un commerçant si je n'en ai pas envie. Mais si une communauté de libertarien décide de boycotter un commerçant parce qu'il est juif, là il y a manquement inaceptable.

    Vous dites : qu’un commerce est en fait un lieu privé.

    Faux, un commerce est un lieu public.

    Vous dites : la société n’est pas une entité vivante

    Faux. La société est composée d'êtres vivants et est donc une entité vivante. De la même façon qu'un humain est composé de cellules vivantes. La conscience d'une société est dans la tête des membres de cette société, sous forme de culture, de valeurs, de droits et obligations. Je n'émets pas la prémisse que la société est plus importante que l’individu. Je dis que lorsque l'on vit en société il y a des droits, des devoirs et des obligations qui permettent qu'une société soit saine et viable. Sans ceux-ci nous serions à l'intérieur d'une société libertarienne, donc une dictature de l'individu, raciste, intolérante et belliqueuse.

    Vous parlez de charité. Mais personne ne la désire. La protection sociale doit être un droit et non un don de charité qui humilie la personne. Vous ne voulez pas de cette protection parce que vous ne voulez pas payer d'impôt. Y a pas à chercher bien loin. Vous me faites bien rire avec votre éternelle pointe du fusil. Quand il s'agit de protéger votre bien là vous l'aimez bien le gun, mais quand il s'agit d'obliger les irresponsables libertariens à payer leur part des coûts nécéssaires qui vont avec les avantages de vivre en société, oh! comme par magie la force de loi devient la brutalité des bandits. Deux poids deux mesures, as usual.

    1. @ Réjean

      Vous dites sur le sujet du racisme envers un client : Une transaction commerciale est supposée être mutuellement consensuelle.

      Une attitude racisme n’est pas une transaction commerciale.

      C’est drôle, j’aurais pu jurer qu’on parlait d’un commerçant ou un propriétaire d’immeuble qui refuserait de servir un client ou de lui louer un logement sur le critère de la race, auquel cas, il s’agit bel et bien d’une transaction commerciale.

      Vous dites : Si le commerçant n’a pas le droit de discriminer, pourquoi le client aurait-il ce droit

      Ni l’un ni l’autre n’a le droit sous aucune considération. Par contre je peux décider de ne pas acheter à un commerçant si je n’en ai pas envie. Mais si une communauté de libertarien décide de boycotter un commerçant parce qu’il est juif, là il y a manquement inaceptable..

      Primo, vous ne verrez jamais des libertariens boycotter un commerce sous prétexte que le propriétaire est juif. C’est strictement la province des musulmans et des gauchistes qui sont notoires pour leur anti-sémitisme. Les libertariens ne sont pas racistes, ils prêchent simplement le vivre et laisser vivre sur la question du racisme. Ensuite, autant le commerçant et le client ont le droit de transiger ou ne pas transiger avec qui il veulent pour quelque raison que ce soit. Peut importe que la motivation soit raciale ou parce qu’il n’aime pas la couleur de ses bas.

      Vous dites : qu’un commerce est en fait un lieu privé.

      Faux, un commerce est un lieu public.

      Faux, un lieu public appartient au public, donc le gouvernement en est le propriétaire. Un commerce est un lieu privé dont le propriétaire est un particulier ou un groupe de particuliers. Ce n’est pas un lieu public, il s’adonne simplement à admettre le public. Très grosse nuance.

      Faux. La société est composée d’êtres vivants et est donc une entité vivante. De la même façon qu’un humain est composé de cellules vivantes. La conscience d’une société est dans la tête des membres de cette société, sous forme de culture, de valeurs, de droits et obligations. Je n’émets pas la prémisse que la société est plus importante que l’individu. Je dis que lorsque l’on vit en société il y a des droits, des devoirs et des obligations qui permettent qu’une société soit saine et viable. Sans ceux-ci nous serions à l’intérieur d’une société libertarienne, donc une dictature de l’individu, raciste, intolérante et belliqueuse.

      Eh oui! Nous sommes tellement intolérants que nous tolérons même les racistes, les bigames, les polygames, les drogués et les prostituées. Contrairement à vous, nous refusons d’utiliser la force pour imposer un certain schéma de moralité. La société est composée d’individus et ces individus ont effectivement des droits et des responsabilités, mais la société, l’État, la patrie sont tous des concepts abstraits et n’ont aucun droits et obligations proprement dits. Je rejette cette prémisse qui attribue des droits humains à un groupe. Seul un individu en chair et en os a des droits et des obligations et des responsabilités. D’attribuer des responsabilités à la société c’est vouloir s’en décharger en tant qu’individu et donc de les fuir. Les collectivistes refusent de prendre leur resposabilités, il préfèrent les refiler à l’état et à la société.

      Vous parlez de charité. Mais personne ne la désire. La protection sociale doit être un droit et non un don de charité qui humilie la personne.

      Un droit n’est pas quelque chose que les autres doivent payer pour. Personne n’a à payer pour le droit de libre-expression, ou le droit de liberté religieuse ou le droit de libre-association. Si on doit payer pour, c’est un bien ou un service.

      Vous me faites bien rire avec votre éternelle pointe du fusil. Quand il s’agit de protéger votre bien là vous l’aimez bien le gun, mais quand il s’agit d’obliger les irresponsables libertariens à payer leur part des coûts nécéssaires qui vont avec les avantages de vivre en société, oh! comme par magie la force de loi devient la brutalité des bandits. Deux poids deux mesures, as usual.

      Vous l’avez dit, le fusil doit servir à protéger et non à piller. Les libertariens n’ont aucun problème à payer leur part, c’est payer celle des autres qui nous rebiffe.

    2. @ Réjean

      Je n’émets pas la prémisse que la société est plus importante que l’individu.

      Si, comme tous les collectivistes, vous croyez au "plus grand bien du plus grand nombre", vous souscrivez de facto à la prémisse que les droits de la société supplantent les droits de l'individu. Nous croyons au contraire au plus grand bien de chaque individu, ce qui garantit la protection de chaque individu des diktats de la majorité.

  35. À Mankiev,

    Vous dites : Toutefois, là où je débarque, c’est lorsque vous n’esseyez pas de comprendre ce que Philippe avance et que vous niez tout sur tout sur la base que vous avez foncièrement raison.

    Pourquoi alors tout ce que j’avance est faux, que je suis nul, que Philippe a raison et que j’ai tort quoique je dise, quoique je fasse ? C’est simple. Le but du blogue est de promouvoir une idéologie d’extrême-droite importée des États-Unis. Le but que vous poursuivez n’est pas la recherche de la vérité, la volonté de comprendre le monde qui vous entoure,  mais la justification de réformes sociales d’extrême-droite potentiellement dangereuses pour la paix et la démocratie. Le but est de proposer des baisses d’impôts pour les riches, de diminuer la taille de l’État pour avoir moins d’impôts à payer, de laisser-faire le marché selon les lois de la nature, c’est-à-dire selon le pouvoir de l’argent. Le but est de faire en sorte que l’individu n’ait plus de responsabilité envers la société et les membres qui la composent. Le but est la résurrection d’une société capitaliste libre de toute entrave, sauvage et irresponsable. On pourrait dire que le niveau d’intelligence des commentateurs de ce blogue est bien représenté par Kevin-le-fou-furieux.

  36. À Philippe,

    Vous dites : autant le commerçant et le client ont le droit de transiger ou ne pas transiger avec qui il veulent pour quelque raison que ce soit. Peut importe que la motivation soit raciale ou parce qu’il n’aime pas la couleur de ses bas.

    Comment pouvez-vous vous placer au-dessus de tous, comme un Dieu et décider de ces choses de par vous-mêmes ?

    Pourquoi une transaction commerciale serait exempté du délit de profilage racial. Selon quel privilège le fait qu'il s'agisse d'une activité marchande privée donnerait-il le droit de brimer des personnes en fonction de leur race ?

    Pourquoi le fait d'avoir une orientation politique de gauche, c'est-à-dire de défendre les salariés, les moins nantis, les groupes sociaux défavorisé envers et contre les possédants, les gens aux pouvoir, les fous du capital nous transformerait-il en criminel raciste ?

    Pourquoi un établissement fréquenté par le public devient-il privé lorsqu'il sert à faire du commerce ? Pourquoi as-t'on besoin de permis pour opérer un commerce s'il ne possède aucun attribut public ?

    Vous dites : attribuer des responsabilités à la société c’est vouloir s’en décharger en tant qu’individu et donc de les fuir.

    Entourloupette idéologique, dialectique absurde. Les membres d'une société délèguent certains pouvoirs à une institution représentative pour que leurs représentants prennent certaines responsabilités en leur nom. On appelle ça un contrat social. En affirmant que la société n'existe pas (ce qui est absurde) vous dites au sociologue que leur science n'a pas d'objet, à ceux qui pratiquent l'ethnologie qu'ils sont des illuminés; que la psychologie sociale n'a elle non plus aucun objet d'étude; que Jung, qui a travaillé longtemps sur l'idée qu'il existe un inconscient collectif, est un huluberlu, etc. Mais c'est vrai vous êtes un être paranormal qui voit le monde du point de vue de Dieu. Comment peut-on ne pas vous suivre ?

    Vous dites : Un droit n’est pas quelque chose que les autres doivent payer pour (sic)

    Autre absurdité. Le droit n'a aucun rapport avec le fait de payer on de ne pas payer. Vivre en société implique des obligations et s'il faut payer et bien payer. Vous n'en mourrez pas.

    1. @ Réjean

      Vous dites : autant le commerçant et le client ont le droit de transiger ou ne pas transiger avec qui il veulent pour quelque raison que ce soit. Peut importe que la motivation soit raciale ou parce qu’il n’aime pas la couleur de ses bas.

      Comment pouvez-vous vous placer au-dessus de tous, comme un Dieu et décider de ces choses de par vous-mêmes ?

      Pourquoi une transaction commerciale serait exempté du délit de profilage racial. Selon quel privilège le fait qu’il s’agisse d’une activité marchande privée donnerait-il le droit de brimer des personnes en fonction de leur race ?

      Une transaction commerciale est un contrat volontaire entre deux personnes. Volontaire vaut dire que les deux personnes veulent transiger. Si une des parties ne veut pas transiger, c’est son droit. C’est ce que le mot « volontaire » veut dire. Si vous utilisez la coercition pour forcer l’un ou l’autre à transiger, ce n’est plus « volontaire ».

      Si vous voulez vous imposer au milieu d’une transaction volontaire c’es VOUS qui vous vous placez au-dessus de tous les autres et qui décidez pour les autres

      Si un commerçant est stupide et borné au point de refuser une client sur la seule base de sa race, ou sa religion, etc (et encore faudrait-il le prouver), il en subira les conséquence en pertes de revenus et de part de marché et en termes de marginalisation sociale. En passant, le fait de dire qu’on a droit d’être raciste ne veut pas nécessairement dire qu’on l’est, tout comme dire qu’on a droit d’être stupide n’implique pas que nous le sommes.

      Pourquoi le fait d’avoir une orientation politique de gauche, c’est-à-dire de défendre les salariés, les moins nantis, les groupes sociaux défavorisé envers et contre les possédants, les gens aux pouvoir, les fous du capital nous transformerait-il en criminel raciste ?

      Aucun, mais tant qu’à recevoir des accusations gratuites de votre part, j’émets le constat que l’anti-sémitisme est plutôt rampant du côté gauche de l’échiquier.

      Pourquoi un établissement fréquenté par le public devient-il privé lorsqu’il sert à faire du commerce ? Pourquoi as-t’on besoin de permis pour opérer un commerce s’il ne possède aucun attribut public ?

      Pourquoi en effet? Dans un marché libre, il n’y aurait pas de ces permis. Mais les collectivistes cherchent à tout contrôler d’en haut, donc il faut même que les barbiers aient des permis pour protéger le public des périls d’une mauvaise coupe de cheveux. Les droits humains existent principalement pour nous protéger de l’État qui lui détient un monopole qu’il est facile d’abuser.

      Vous dites : attribuer des responsabilités à la société c’est vouloir s’en décharger en tant qu’individu et donc de les fuir.

      Entourloupette idéologique, dialectique absurde. Les membres d’une société délèguent certains pouvoirs à une institution représentative pour que leurs représentants prennent certaines responsabilités en leur nom. On appelle ça un contrat social. En affirmant que la société n’existe pas (ce qui est absurde) vous dites au sociologue que leur science n’a pas d’objet, à ceux qui pratiquent l’ethnologie qu’ils sont des illuminés; que la psychologie sociale n’a elle non plus aucun objet d’étude; que Jung, qui a travaillé longtemps sur l’idée qu’il existe un inconscient collectif, est un huluberlu, etc. Mais c’est vrai vous êtes un être paranormal qui voit le monde du point de vue de Dieu. Comment peut-on ne pas vous suivre ?

      C’est un fait. Pourquoi un individu prendrait des responsabilités si elles incombent à la société? Pourquoi éduquer nos enfants? Pourquoi prendre soin de nos parents? L’État s’en charge pour nous. L’État ne cesse de nous déresponsabiliser. Les individualistes veulent faire les choses eux-même, les collectivistes veulent que l’État fasse tout pour eux.

      Autre absurdité. Le droit n’a aucun rapport avec le fait de payer on de ne pas payer. Vivre en société implique des obligations et s’il faut payer et bien payer. Vous n’en mourrez pas.

      Un droit ne coute rien à autrui. Il n’existe pas un droit de piller. À partir du moment où votre droit doit être payé par quelqu’un d’autre, ce n’est pas un droit.

  37. Est-ce que tromper sa femme est illégal??? Pourquoi pas? C'est mal non?

     

    La prison aux trompeurs de femmes!

  38. À Philippe,

    Vous dites : Une transaction commerciale est un contrat volontaire entre deux personnes.

    Si un musulman veut s'acheter de la nourriture, il est obligé à cette transaction, elle n'est pas volontaire, il doit se nourrir. Et si tous les épiciers sont racistes, devra-t'il mourrir de faim au nom de la propriété privée et du droit de vendre à qui l'on veut ? Une société juste doit-elle légiférer pour empêcher ces criminels de laisser mourrir de faim une personne pour l'unique raison qu'elle est musulmane ? Vous ne pouvez rejeter du revers de la main cette possibilité. Une maxime sur le comportement, pour être morale, ne doit souffrir aucune exception. Encore une fois l'impératif catégorique de Kant (ce piètre philosophe) : si vous ne pouvez ériger en loi universelle la maxime de votre action, c'est qu'elle est immorale et doit être rejetée.

    Vous dites :  j’émets le constat que l’anti-sémitisme est plutôt rampant du côté gauche de l’échiquier

    Pour être honnête vous devriez dire "j'émets l'hypothèse".

    Vous dites : Les droits humains existent principalement pour nous protéger de l’État

    Donc les seules personnes dont il faut être protégé sont les quelques milliers de fonctionnaires du gouvernement. Le reste de l'humanité est la bonté incarnée. Bof ! La bêtise humaine dans sa plus claire expression.

    Vous dite :  Pourquoi un individu prendrait des responsabilités si elles incombent à la société?

    Pure idéologie. Aucun fondement dans la réalité. De la junk idéologique. Les responsabilités de l'État sont celles que les membres de la société ont déléguées à leurs représentants. Vous répétez toujours, comme un perroquet, la position idéologique officielle de la droite. Vous êtes incapable de penser par par vous-même.

    1. @ Réjean

      Et si tous les épiciers sont racistes, devra-t’il mourrir de faim au nom de la propriété privée et du droit de vendre à qui l’on veut ?

      Intéressant comment vous essayez de vous justifier avec des impossibilités. Avez-vous déjà vu un endroit sur terre où tous les épiciers sont islamophobes? Votre musulman est libre d'acheter sa nourriture de n'importe quel commerçant. Même qu'il préfèrera un épicier qui vend du Hallal. Ce qui veut dire qu'il fera lui-même une certaine discrimination dans le choix de commerce avec lequel il fera affaire. C'est son droit le plus strict, comme c'est le droit du commerçant de cibler une certaine clientèle et d'en exclure une autre. C'est ce qui permet, entre autre chose au club 281 de refuser l'accès à des hommes qui ne sont pas accompagnés d'une dame. Avez-vous vu des grosses protestations contre ça?

      Vous ne pouvez rejeter du revers de la main cette possibilité.

      Je peux et je le fais, puisque c'est une situation qui ne peut absolument pas arriver dans la réalité. Vous ne pouvez pas vous baser là-dessus.

      Pour être honnête vous devriez dire « j’émets l’hypothèse ».

      Non, c'est un constat. En commençant par Amir Khadir et probablement un haut pourcentage des militants de QS.

      Donc les seules personnes dont il faut être protégé sont les quelques milliers de fonctionnaires du gouvernement. Le reste de l’humanité est la bonté incarnée. Bof ! La bêtise humaine dans sa plus claire expression.

      Vous pouvez bien parler de bêtise humaine, vous en êtes l'incarnation. Tous les plus grand crimes contre l'humanité proviennent de mauvais gouvernements. Le 20e siècle, siècle de la montée de l'étatisme et du collectivisme a été le plus sanglant de l'histoire. Que sont les minables crimes de particuliers en comparaison? Souscririez-vous à la pensée de Staline qui disait "un mort est une tragédie, un million de mort, une statistique", par hasard?

      Pure idéologie. Aucun fondement dans la réalité. De la junk idéologique. Les responsabilités de l’État sont celles que les membres de la société ont déléguées à leurs représentants. Vous répétez toujours, comme un perroquet, la position idéologique officielle de la droite. Vous êtes incapable de penser par par vous-même.

      Encore une fois, si l'État s'en occupe, on a tendance à ne plus vouloir nous en occuper en tant qu'individu. La preuve est que le Québec est l'état le plus socialiste de l'Amérique du Nord et aussi le plus chiche en termes de charité personnelle. Les canadiens les plus généreux sont les méchants albertains. Aux États-Unis, il existe la même démarcation entre les États dominés par les républicains et ceux dominés par les démocrates. Encore là, les républicains sont plus individualiste et ne considèrent pas la charité comme étant du ressort de l'État et ils sont plus généreux en dons de charité que les démocrates. Ça été prouvé dans des études. La prise en charge par l'état de responsabilités individuelle mène invariablement à la déresponsabilisation de l'individu. Avec cette déresponsabilisation vient aussi une perte de liberté de choix, puisque les choix sont désormais faits par les élites bien pensante. Il existe une classe d'être humain dans l'histoire qui vivait de cette façon. On les faisait travailler, et on leur fournissait nourriture, logement, etc. Ils n'avaient aucune décision à prendre. Tout était décidé pour eux. On les appelait des esclaves.

  39. @ Réjean

     

    Je suis étudiant à temps plein et je vous annonce que je gagne depuis déjà quelque année le salaire moyen québécois. Pourquoi? Parce que travaille fort. Et oui, je vais avoir payer plus d'impôts à la fin de l'année que la moyenne des adultes québécois tout en allant à l'université. Où est la justice dans ça?

     

    Je ne promeus pas une idéologie importée des États-Unis, je promeus ce en quoi je crois le plus équitable. Je suis étudiant et je prône pour la hausse des frais de scolarité même si c'est contre mon intérêt immédiat de payer deux fois plus par session. Je comprends qu'il est normal que je paie (éventuellement et maintenant) pour les services que je reçois. Je promeus la liberté individuelle parce que je ne suis pas prêt à vivre aux crochets des autres. Si un individu travaille plus fort (ou mieux!) que moi, je veux qu'il en bénéficie. Si un individu travaille moins (ou plus mal!), je ne veux pas qu'il bénéficie de mon travail. On vit dans un monde où l'effort individuel est découragé au profit de l'effort collectif (l'effort des autres!). Bref, je promeus un système qui a l'audace de dire les vrais choses. En bonus, ce système est viable et fonctionne.

  40. À Philippe,

    Vous dites : Avez-vous déjà vu un endroit sur terre où tous les épiciers sont islamophobes?

    On a déjà vu un endroit où tous étaient antisémites : l'Allemagne Nazie. De toute façon, là n'est pas le point. La question est que si la maxime d'une action ne peut être érigée en loi universelle, elle doit être considérée comme immorale. Donc, comme il est possible qu'une population entière soit raciste, et que vous dites que chaque personne a le droit d'être raciste, une telle situation comme je l'ai décrite est donc possible, comme ça s'est vu au États-Unis avec les noirs et en Allemagne avec les juifs. Il devient donc moralement de notre devoir de conscience avec soi-même de ne pas être raciste. On n'a donc pas le droit moral d'être raciste, même seul avec sa conscience. Me suis-je fait suffisamment comprendre là. Dois-je épeler chaque mot et en donner la définition ? J'ai bien l'impression que vous pratiquez l'aveuglement volontaire. C'est normal, vous ne cherchez pas à comprendre le monde qui vous entoure mais à faire de la petite propagande d'extrême-droite bête et méchante.

    Vous dite : "En commençant par Amir Khadir et probablement un haut pourcentage des militants de QS " que ces gens sont racistes. Accusation plutôt mal venue de la part de quelqu'un qui affirme haut et fort qu'on a le droit d'être raciste. Je n'ai jamais entendu dire de M. Khadir qu'il adoptait une telle conduite immorale.

    Vous dites : Que sont les minables crimes de particuliers en comparaison [de ceux de l'État] ?

    Je suis bien certain que si vous mettiez la bombe atomique dans les mains d'un psychopathe, celui-ci n'hésiterait pas longtemps pour s'en servir. Hitler était un particulier, Statine était un particulier. Ce n'est pas l'État mais les hommes qui font la guerre. De plus, les États-Unis, que vous appréciez tant, ont commis un crime contre l'humanité par la mort de plusieurs centaines de milliers de civiles japonais en larguant deux bombes atomiques sur le Japon. Deux poids, deux mesures, as usual.

    Vous dites : Souscririez-vous à la pensée de Staline qui disait « un mort est une tragédie, un million de mort, une statistique », par hasard

    Je vous répond que vous ne savez pas ce que vous dites, pour être poli.

    Votre commentaire sur la charité et le collectiviste et toute la bullshit que vous affirmez dans ce paragraphe est carrément ridicule, pour être poli.

    Vous dites : La prise en charge par l’état de responsabilités individuelle mène invariablement à la déresponsabilisation de l’individu

    Aucun sens, absurde. On demande à l'État de prendre en charge des responsabilités collectives, comme la santé et l'éducation, et non des responsabilités individuelles.

    1. @ Réjean

      On a déjà vu un endroit où tous étaient antisémites : l’Allemagne Nazie. De toute façon, là n’est pas le point. La question est que si la maxime d’une action ne peut être érigée en loi universelle, elle doit être considérée comme immorale. Donc, comme il est possible qu’une population entière soit raciste, et que vous dites que chaque personne a le droit d’être raciste, une telle situation comme je l’ai décrite est donc possible, comme ça s’est vu au États-Unis avec les noirs et en Allemagne avec les juifs. Il devient donc moralement de notre devoir de conscience avec soi-même de ne pas être raciste. On n’a donc pas le droit moral d’être raciste, même seul avec sa conscience. Me suis-je fait suffisamment comprendre là. Dois-je épeler chaque mot et en donner la définition ? J’ai bien l’impression que vous pratiquez l’aveuglement volontaire. C’est normal, vous ne cherchez pas à comprendre le monde qui vous entoure mais à faire de la petite propagande d’extrême-droite bête et méchante.

      Comme par hasard, dans les deux exemples que vous nommez, le racisme était institutionnalisé par l’État. Quand les gens sont laissés à eux mêmes et pas influencés par la propagande, il est plutôt improbable de trouver un endroit ou tout le monde est raciste. Encore une fois votre défense en est une d’extrêmes et votre attitude est paternaliste et élitiste au possible! Les gens ne pouvant pas être tolérant d’eux-même, selon votre croyance, ils doivent êtres forcés de s’aimer à la pointe du fusil. Belle moralité que vous avez!

      Vous dite : « En commençant par Amir Khadir et probablement un haut pourcentage des militants de QS » que ces gens sont racistes. Accusation plutôt mal venue de la part de quelqu’un qui affirme haut et fort qu’on a le droit d’être raciste. Je n’ai jamais entendu dire de M. Khadir qu’il adoptait une telle conduite immorale.

      Je n’ai pas dit raciste, j’ai dit anti-sémite. Et QS prend position contre Israël constamment, peut importe pourquoi.

      Je suis bien certain que si vous mettiez la bombe atomique dans les mains d’un psychopathe, celui-ci n’hésiterait pas longtemps pour s’en servir. Hitler était un particulier, Statine était un particulier. Ce n’est pas l’État mais les hommes qui font la guerre. De plus, les États-Unis, que vous appréciez tant, ont commis un crime contre l’humanité par la mort de plusieurs centaines de milliers de civiles japonais en larguant deux bombes atomiques sur le Japon. Deux poids, deux mesures, as usual.

      Effectivement, j’accepte le point pour les État-Unis. Par contre, Hitler et Staline ne gouvernaient pas seuls. Et s’ils avaient quelque chose de vraiment en commun à part leur tendances sanguinaires, c’est le culte qu’ils ont institué envers l’État. Les pires crimes de l’humanité ont été perpétrés par des mauvais gouvernements.

      Je vous répond que vous ne savez pas ce que vous dites, pour être poli.

      Votre commentaire sur la charité et le collectiviste et toute la bullshit que vous affirmez dans ce paragraphe est carrément ridicule, pour être poli.

      Pas du tout! C’est prouvé qu’il n’y a pas plus chiche qu’un socialiste. La voie du socialisme est la charité forcée avec l’argent des autres, celle de l’individualisme est la charité volontaire avec son propre argent. La réalité est que puisque vous êtes tous chiches, vous imaginez que tout le reste du monde est comme vous et doit être mis à contribution par la force.

      Aucun sens, absurde. On demande à l’État de prendre en charge des responsabilités collectives, comme la santé et l’éducation, et non des responsabilités individuelles.

      De nos jours, l’État prend soin de nous pratiquement du berceau à la tombe. Des allocations familiales, jusqu’aux rentes du Québec, et plus ça va, plus il intervient. Ce n’est pas juste l’éducation et la santé, et encore, de maintenir sa santé et celle de sa famille, ainsi que l’éducation de ses enfants sont aussi des responsabilités individuelles et non des responsabilités collectives.

  41. À M. MH,

    Vous dites : Vous voulez savoir ce qu’ils viennent faire chez nous [les musulmans]. Hey you, yeah you ! la plupart des musulmans en France y sont nés, si je ne m'abuse. Ils sont donc chez eux.

    La vidéo montre des musulmans en train de prier. Une forme de manifestation je suppose. Et alors ! Le droit de manifester pacifiquement est reconnu. Qu'est-ce que vous voulez dire au juste, et quel est le rapport avec les attitudes racistes. De toute façon les musulmans ne sont pas à l'abri de cette tare universelle qu'est le racisme. Vous voulez dire que les Français de souche sont les seuls à avoir le droit de manifester et de se considérer comme de vrais français ? Pas fort votre affaire.

    Pour le reste de votre texte je ne vois pas trop où vous voulez en venir.

  42. Réjean,
    Quand vous dites que les musulmans sont injustement stigmatisés en France, je suppose que vous n’habitez pas en France (si c’est le cas, ça voudrait dire que vous ne sortez jamais de chez vous), et que vous ne savez pas ce que vous dites. Chez nous, si les musulmans sont tellement marginalisés, c’est qu’il y a une bonne raison. Vous voulez savoir ce qu’ils viennent faire chez nous ?
    Les vidéos parlent d’elles-mêmes :
    http://www.youtube.com/watch?v=ZxnM_wgZKRU&feature=related
    http://www.youtube.com/watch?v=KSne0bQ3mug
    http://www.youtube.com/watch?v=9G775EL2CS4&feature=related
    Et ce n’est pas seulement en France. Les allemands sont également victimes de l’islamisme.
    http://francaisdefrance.wordpress.com/2010/07/08/la-religion-islamique-tue-l%E2%80%99integration-et-favorise-la-violence-en-allemagne/
    Enfin, pour en revenir à l’article, je ne pense pas que le point de vue des étatistes sur la charité soit celui décrit dans l’article. Ils considèrent que si les gains sont supérieurs aux pertes, il n’est pas nécessaire de s’en priver. D’après eux, plus de charité, c’est toujours mieux. Et comme les riches souffrent moins de la collectivisation que les pauvres, ça ne les embête pas beaucoup, alors que de l’autre côté, les pauvres, eux, sont grandement aidés. Et de toute évidence, se disent-ils, s’il y a des gens qui ne donnent pas, ça voudrait dire qu’ils sont fondamentalement mauvais. Il n’y aurait donc aucun mal à les obliger de payer.

  43. Réjean,

    Quand vous dites que les musulmans sont injustement stigmatisés en France, je suppose que vous n’habitez pas en France (si c’est le cas, ça voudrait dire que vous ne sortez jamais de chez vous), et que vous ne savez pas ce que vous dites. Chez nous, si les musulmans sont tellement marginalisés, c’est qu’il y a une bonne raison. Vous voulez savoir ce qu’ils viennent faire chez nous ?

    Les vidéos parlent d’elles-mêmes :

    http://www.youtube.com/watch?v=ZxnM_wgZKRU&feature=related

    http://www.youtube.com/watch?v=KSne0bQ3mug

    http://www.youtube.com/watch?v=9G775EL2CS4&feature=related

    Et ce n’est pas seulement en France. Les allemands sont également victimes de l’islamisme.

    http://francaisdefrance.wordpress.com/2010/07/08/la-religion-islamique-tue-l%E2%80%99integration-et-favorise-la-violence-en-allemagne/

    Enfin, pour en revenir à l’article, je ne pense pas que le point de vue des étatistes sur la charité soit celui décrit dans l’article. Ils considèrent que si les gains sont supérieurs aux pertes, il n’est pas nécessaire de s’en priver. D’après eux, plus de charité, c’est toujours mieux. Et comme les riches souffrent moins de la collectivisation que les pauvres, ça ne les embête pas beaucoup, alors que de l’autre côté, les pauvres, eux, sont grandement aidés. Et de toute évidence, se disent-ils, s’il y a des gens qui ne donnent pas, ça voudrait dire qu’ils sont fondamentalement mauvais. Il n’y aurait donc aucun mal à les obliger de payer.

  44. Réjean,

    Vous ne comprenez visiblement pas qu'en France, il y a un problème d'immigration, comme en Allemagne, comme en Belgique, comme dans bien d'autres pays. Vous parlez de racisme, de discrimination, mais vous ne dites rien de l'intégration, dont les politiques d'immigration ont pourtant la charge.

    Et sinon, vous vous trompez. Ils ne manifestent pas. Ils prient. Visiblement, vous ne connaissez pas barbès-rochechouart.

  45. À Philippe,

    Vous dites : ils doivent êtres forcés de s’aimer à la pointe du fusil. Belle moralité que vous avez!

    Votre imagination vous joue des tours. Je n'ai jamais affirmé une telle chose. C'est la raison pratique, dans votre conscience qui est en mesure de vous contraindre par vous-même. La raison pratique est celle ayant trait à votre liberté humaine. C'est vous-même qui vous soumettez de votre plein gré à la loi morale.

    C'est vous qui parlez de propagande ! Mais vous ne faites que ça. L'État est un concept, on ne peut le toucher, donc il n'existe pas, selon vous. Vous vous comportez comme un enfant : c'est la faute à l'État, c'est la faute aux syndicats, c'est la faute à Québec Solidaire, etc, etc. Selon vous l'espèce humaine est une gentille bête qui ne ferait pas de mal à une mouche. C'est parce qu'ils sont manipulés qu'ils deviennent racistes ou qu'ils font la guerre.

    Vous dite à propos de M. Kadhir : Je n’ai pas dit raciste, j’ai dit anti-sémite. Et QS prend position contre Israël constamment, peut importe pourquoi

    Ben voyons donc, QS est un parti de gauche, c'est certain qu'ils ne savent pas ce qu'ils font.  Seule la droite a le droit de critiquer les autres. QS doit se la fermer. Tout le monde sait cela.

    Vous dites : C’est prouvé qu’il n’y a pas plus chiche qu’un socialiste

    Citez-moi des études sérieuses qui prouvent cela. En passant, les républicains refusent de reconduire les prestations de chômage pour les millions de chômeurs victimes de la crise financière causée par les spéculateurs et les voleurs de la finance. Ils avancent qu'il n'y pas d'argent pour cela. Cependant ils refusent d'abolir les baisses d'impôt aux plus riches de la société. Donc les chômeurs vous pouvez bien crever nous les riches républicains on s'en câliss.

    Vous ne pouvez contredire le fait que la santé et l'éducation sont des responsabilités collectives. Bullshit idéologique, vos arguments.

    À M.H.,

    C'est quoi le problème. Ces gens n'ont pas le droit de prier. Et s'il n'y a pas de politique d'intégration, vous ne pouvez quand même pas dire qu'ils en sont les responsables.

    1. Vous dites : ils doivent êtres forcés de s’aimer à la pointe du fusil. Belle moralité que vous avez!

      Votre imagination vous joue des tours. Je n’ai jamais affirmé une telle chose. C’est la raison pratique, dans votre conscience qui est en mesure de vous contraindre par vous-même. La raison pratique est celle ayant trait à votre liberté humaine. C’est vous-même qui vous soumettez de votre plein gré à la loi morale.

      C'est vous qui proposez d'utiliser la coecition contre le racisme. Dans mon livre à moi, ça revient à essayer de forcer les gens à s'aimer à la pointe du fusil. C'est aussi idiot que ça. De plus, Il est aussi idiot d'affirmer que toute l'Allemagne Nazie était raciste. Beaucoup d'allemands ont risqué leur vie pour aider des juifs à échapper les camps de concentration. D'autres étaient complètement ignorants des faits. Mais la solution finale était issue du Parti des Travailleurs National Socialiste et non du peuple allemand. Le racisme de la part d'une poignée d'individus n'est rien comparativement au racisme institué par l'État. Il n'est donc pas nécessaire d'utiliser la force contre le racisme sur une base individuelle.

      C’est vous qui parlez de propagande ! Mais vous ne faites que ça. L’État est un concept, on ne peut le toucher, donc il n’existe pas, selon vous.

      Non, j'essaie de vous faire comprendre que l'État n'est pas un être humain et il ne peut avoir les droits ou les responsabilités d'un être humain. Seul les êtres humains ont des droits et des responsabilités. Le concept de responsabilité d'État est fallacieux. Mais apparemment, c'est peine perdue.

      Vous vous comportez comme un enfant : c’est la faute à l’État, c’est la faute aux syndicats, c’est la faute à Québec Solidaire, etc, etc.

      Oui, et pour vous c'est la faute des ces vils parasites capitalistes… bla bla bla.

      Citez-moi des études sérieuses qui prouvent cela.

      Voilà.

      Vous ne pouvez contredire le fait que la santé et l’éducation sont des responsabilités collectives. Bullshit idéologique, vos arguments.

      Donc, vous considérez qu'il est du ressort de l'état de vous dire où envoyer vos enfants à l'école et qu'est-ce qu'ils doivent apprendre, personnellement, je considère que l'éducation de mes enfants est MA responsabilité et non celle de l'État. Même chose pour la santé. La santé et l'éducation sont deux choses qui ont un coût. Ce coût doit être défrayé soit par la personne concernée ou soit par quelqu'un d'autre. Dans une société libre, la personne concernée est responsables de ces coûts dans la mesure où elle est capable de payer. Après ça, on peut considérer de l'aide volontaire. Encore une fois, votre concept de charité, c'est la caricature çi-dessus: la main dans la pochs des autres.

      Vous refusez de comprendre que la plupart des problèmes que nous avons proviennent du fait que nous voyons l'État comme un pourvoyeur au lieu d'un simple protecteur. À partir du moment qu'on considère l'État comme pourvoyeur, le trésor public devient un plat de bonbons et les gens votent pour les politiciens qui leur en promettront le plus et les groupes les mieux organisés comme les lobbies d'affaires, les syndicats et les groupes environnementaux s'engraisseront au dépens du petit peuple.

      1. « Une démocratie ne peut exister comme forme permanente de gouvernement. Elle ne peut exister que jusqu’à ce que les électeurs découvrent qu’ils peuvent se voter de l’argent du trésor public. À partir de ce moment la majorité vote toujours pour les candidats promettant le plus d’argent du trésor public, de sorte que la démocratie s’effondre toujours sur la politique budgétaire laxiste suivie par une dictature. L’âge moyen des grandes civilisations du monde a été deux cents ans. Ces pays ont progressé grâce à la séquence suivante: de la servitude à la foi spirituelle, de la foi spirituelle à beaucoup de courage, du courage à la liberté, de la liberté à l’abondance, de l’abondance à l’égoïsme, de l’égoïsme à la complaisance de la complaisance à l’apathie, de l’apathie à la dépendance , de la dépendance de retour à la servitude. » – Alexander Taylor

  46. À Philippe,

    Vous dites : Il n’est donc pas nécessaire d’utiliser la force contre le racisme sur une base individuelle

    Encore une fois, il s'agit de loi morale, donc de la liberté humaine. La liberté est la capacité de combattre les penchants égoïstes, les instincts. Est libre celui qui n'est pas  soumis à l'instinct. Par devoir, l'homme peut agir contre son propre bien-être, comme par exemple risquer sa vie pour sauver celle d'un autre. La même chose pour le racisme. C'est vous-même en tant qu'homme libre qui vous contraignez au respect des devoirs rattachés à la "loi morale."

    Vous dites : Le concept de responsabilité d’État est fallacieux

    Donc tout est permis pour l'État. Il n'aurait aucune responsabilité. Les lois peuvent contraindre l'État lui-même. C'est ce qu'on appelle une  constitution.

    Vous dites que pour moi : c’est la faute des ces vils parasites capitalistes.

    Encore une fois, je ne critique pas les personnes mais le système d'économie de marché autorégulé, sans contrôle.

    Vous dites que ceux qui n'ont pas les moyens de payer leur études n'on qu'à s'en remettre à l'aide volontaire. Et si l'aide ne vient pas parque tous les citoyens seraient comme vous et qu'ils ne veulent pas payer pour les autres. Belle société que la société libertarienne. De la grossse marde. Donc dans cette société : pas de système public de santé, pas de système public d'éducation, le marché capitaliste libre de toute contrainte, le pouvoir de l'argent gérant la société en fonction de ses intérêts; les sans-emplois laissés à eux-même et espérant la charité des riches. Grosse marde que votre sale société libertarienne.

    1. @ Réjean

      C’est vous-même en tant qu’homme libre qui vous contraignez au respect des devoirs rattachés à la « loi morale. »

      Exactement! De façon volontaire, sans contrainte extérieure. La plupart des gens font ça.

      Donc tout est permis pour l’État. Il n’aurait aucune responsabilité. Les lois peuvent contraindre l’État lui-même. C’est ce qu’on appelle une constitution.

      Une constitution existe justement pour limiter le rôle de l'État, donc définir ce qu'un État peut et ne peut pas faire. Éthiquement, le gouvernement ne peut pas s'attribuer de pouvoirs qui ne sont pas définis dans sa constitution et ses pouvoirs sont dérivés de ses citoyens. Un bon gouvernement doit être un serviteur et non un maitre.

      Vous dites que ceux qui n’ont pas les moyens de payer leur études n’on qu’à s’en remettre à l’aide volontaire. Et si l’aide ne vient pas parque tous les citoyens seraient comme vous et qu’ils ne veulent pas payer pour les autres.

      Il ne vous est sûrement pas passé par l'esprit que beaucoup de compagnies ont intérêt à offrir des bourses d'études dans leur localité afin de bénéficier d'un réservoir de main d'oeuvre qualifiée? De plus, j'ai connu beaucoup de gens qui ont dû travailler pour payer leur études. Ils n'en sont pas mort.

      Belle société que la société libertarienne. De la grossse marde. Donc dans cette société : pas de système public de santé, pas de système public d’éducation, le marché capitaliste libre de toute contrainte, le pouvoir de l’argent gérant la société en fonction de ses intérêts; les sans-emplois laissés à eux-même et espérant la charité des riches. Grosse marde que votre sale société libertarienne.

      Je pourrais vous expliquer que dans une économie libre, il n'y aurait pratiquement pas de chômage et un plus haut niveau de vie, mais avec vous c'est peine perdue.