Une image vaut mille mots

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Trombe d\'eau à Montréal - Photo de Claude Soucy

Non, vous n’avez pas la berlue. Il s’agit bien d’une trombe d’eau sur le Saint-Laurent à Montréal. Apparemment la première jamais vue. La Presse a d’ailleurs un excellent montage photo de ce phénomène météorologie plutôt rare en cette contrée.

A propos de l'auteur

Mon nom est Philippe. J'habite sur la rive sud de Montréal. Je suis un technicien en informatique qui aime discuter de toute sorte de sujets. Bienvenue sur mon blogue!

5 Réponses à “Une image vaut mille mots”

  1. Été particulièrement orageux et maussade cet année.

  2. @Leonard Langlois:

    En effet, Il me semble qu’il y a longtemps que nous avons eu deux belles journées de suite sans risque que le temps ne retourne à l’orage. Je suppose que certains vont essayer de nous faire croire que c’est à cause d réchauffement climatique.

  3. En tout cas les températures plus chaudes ne semblent pas se manifester sur le sud du Québec, qui je le parie se prendra des températures dans la moyenne ou légèrement en dessous. Pour l’ensoleillement il sera certainement en bas de la normale. Par contre, Kuujjuaq connaît des mois chauds ces derniers temps, et comme le village a des données depuis 1947, c’est à noter. Ils se sont pris du 30 degrés il y a quelques jours tandis que nous étions pris sous les nuages.
    Comment dire… la météo est par définition variable, le climat l’est aussi. Qu’il y ait un été aussi pluvieux ou super sec ou hyper chaud ou froid en soi ne veut rien dire. C’est seulement sur des périodes où ça devient statistiquement significatif qu’on peut en tirer quelque chose. Pour le climat, ça prend au moins trente ans de données.
    Pour cette année, où Toronto s’est pris aussi un été pluvieux, pendant ce temps à Vancouver en juillet il n’est presque rien tombé – ils sont habitués aux étés secs mais là c’est une vraie sécheresse.

  4. @Leonard Langlois:

    Pour l’instant, nous avons atteint un plateau depuis environ 10 ans. Les températures mondiales n’ont pas augmenté, ni diminué à un degré appréciable depuis le pic de 1998. Cette année ent tout cas, nous avons certainement une augmentation du volume des précipitations, mais on peut difficilement attribuer ce genre de chose au réchauffement climatique. Mais on doit admettre que des trombes d’eau, c’est un peu inhabituel. Heureusement qu’il n’y a pas eu beaucoup de dommages. (Quelques bateaux à la marina de Longueuil.)

  5. Sur un plan global je suis d'accord avec ce que tu dis, il y a en effet des endroits où la température a diminué, ce qui contrebalance presque ce qui a augmenté beaucoup (Sibérie, Arctique). En passant, juillet fut encore le mois le plus chaud à Kuujjuaq depuis 1947. Pour le volume de précipitation, il n'y a pas à proprement dit un lien direct de cause à effet, mais dans certains cas, le volume de précipitations pourrait augmenter à certains endroits, surtout dans les latitudes moyennes et nordiques à cause de la rétroaction positive (feedback). Plus de la chaleur amène plus d'évaporation à certains endroits et cette eau retombe en précipitations ailleurs. Les liens ne sont jamais simples en climatologie. Par exemple, la région de Pékin et le nord de la Chine ont connu une décennie sèche. Il s'avère que la même région souffre de pollution industrielle. La présence nombreuse de particules permet à la vapeur d'eau de se condenser plus vite que d'habitude, mais il y en a tellement que les gouttelettes d'eau ne sont jamais assez lourdes pour contrebalancer les courants ascendants (updrafts) et tomber. Résultat: ciel gris, peu de précipitations. Pourtant, ces mêmes particules sont nécessaires en petites quantités pour générer de la précipitation. Il y a moins de gouttelettes dans un nuage formé au dessus d'un océan que sur la terre ferme. D'ailleurs, ce principe est utilisé dans l'ensemencement de nuages avec de l'iodure d'argent, avec des résultats mitigés – comment vérifier ce qui serait tombé si on en avait pas mis?