Pour ceux qui auraient manqué cette excellente page dans le Journal de Montréal la semaine dernière, voici une bonne comparaison des deux systèmes de santé mis côte à côte.
Malheureusement, Je ne pouvais pas faire une capture de la page qui soit 100% lisible, alors je retranscris ci-bas.
Québec
A- Structure AdministrativeGestion
– Les pouvoirs publics régissent tout
– Très forte centralisation du processus de décision
– Gestion complexe et hiérarchiséePratique
– Les médecins de première ligne québécois travaillent beaucoup en hôpital, où les soins spécialisés sont concentrés.
– 26.5% de la population n’a pas accès à un médecin de famille.B- Financement
Selon la méthode historique
– L’État assure un financement simple et prévisible.
– Simple à administrer
– Aucune mesure d’incitation et de concurrence pour accroître la productivité des établissements
– Dépenses de santé par habitant: 5 096$Assurances
– Monopole d’État.
– Se caractérise par une uniformité de la protection.
– Approche qui n’incite pas à une « consommation » plus responsable des soins.C- Services
Informatisation des cabinets
– 81 % des médecins ont encore uniquement des dossiers médicaux en version papier.
Qualité des soins
– Bien que dans la moyenne canadienne, délais considérables pour des chirurgies spécialisées.
– La performance n’est pas encouragée.
Pays-Bas
A- Structure Administrative
Gestion
– Intervention de l’État réduite au minimum et très ciblée.
– Coexistence des secteurs public et privé (copaiements, fournisseurs privés payés par le public, assurance privée).Pratique
– Les médecins néerlandais de première ligne travaillent beaucoup en clinique.
– Le médecin de famille est au centre du système.B- Financement
Selon l’activité
– Assuré par les individus eux-mêmes ou bien par des assureurs privés choisis.
– Plus de liberté et de responsabilité aux établissements.
– Incitation à optimise l’utilisation de leurs ressources.
– Dépenses de santé par habitant: 4 063$Assurances
– Approche hybride: assurance-maladie privée pour tous régie par la loi (principe d’accès universel).
– Les assureurs se livrent concurrence au profit de l’assuré pour garantir des prix abordables. Ils veillent aussi à ce que leurs assurés reçoivent à temps des soins de qualité.C- Services
Informatisation des cabinets
– 98% des médecins sont dotés d’un dossier médical électronique.
Qualité des soins
– Réduction importante des délais d’attente.
– Utilisation de mesures d’incitation et de concurrence pour accroître la productivité, telles qu’un programme national d’amélioration de la qualité professionnelle.