Les temps sont durs pour les défenseurs du modèle québécois…

1 Star2 Stars3 Stars4 Stars5 Stars (No Ratings Yet)
Loading...Loading...

Quelque chose d’amusant que je viens de trouver parmis les capsules économiques de l’IEDM:

En 2009, 78% des familles gagnant un revenu allant de 120 000 $ à 140 000 $ utilisaient des places en garderies à 7 $, soit le groupe qui utilise le plus ce service. (Source: Institut de la statistique du Québec)

Corrigez-moi si je me trompe, mais est-ce que les garderies subvionnées n’étaient pas supposer exister pour aider les familles à faible revenu? Juste une question comme ça… Ainsi on ne devrait pas non plus être surpris de la capsule suivante:

En 2009, 69% des Centres de la petite enfance ayant une liste d’attente avaient plus de 200 enfants figurant sur leur liste. (Source: Ministère de la Famille et des Aînés)

Récapitulons: un programme conçu pour aider les familles à faible revenus subventionne surtout les riches et cause une pénurie qui fait en sorte que les familles que ce programme est supposé aider ont très peu de chance d’avoir une place.  C’est ça le modèle québécois!

A propos de l'auteur

Mon nom est Philippe. J'habite sur la rive sud de Montréal. Je suis un technicien en informatique qui aime discuter de toute sorte de sujets. Bienvenue sur mon blogue!

5 Réponses à “Les temps sont durs pour les défenseurs du modèle québécois…”

  1. Évidemment, les défenseurs de l'universalité du modèle québécois répondront que le programme est ouvert à tout le monde, justement, afin de ne pas stigmatiser les pauvres, afin qu'ils se sentent partie prenante de la société. Dans les faits, il s'agit d'un autre exemple de pauvres qui subventionnent les riches!

    Nous savons très bien tous les deux que le "modèle québécois" n'a de modèle que le nom; aucun état, dans le monde, n'aura la stupidité de reproduire, ne serait-ce qu'en partie, ce modèle de faillite à très grande échelle.

    1. Et ça aide à faire vivre assez grassement des milliers de fonctionnaires….

  2. Le fait que "les riches" (…hahaha de 60K à 70K par personne c'est pas s'qu'on appelle des riches!) utilisent les services de garderies à 7$ est plutôt dû à la disponibilité des services qui sont à proximité de leurs domiciles. Si je veux payer pour une garderie privé, la plus près de chez moi se trouve à 30 minutes. Tandis que dans un rayon de 2km, je suis capable d'en trouver 4 qui sont à 7$ Je suis curieux de savoir quelle est la proportion des garderies publiques vs privés? Quel est le ratio? Surement plus que du 4:1…

  3. Le modèle en tant que tel est excellent. Le problème est la façon que nous l'utilisons.

    Les riches devraient payer leur juste part de l'utilisation du service, simplement. Comme c'est dit plus haut, il s'agit d'un service fait pour aider les familles les plus pauvres. Donner de l'argent aux famille ne sert à rien, ce n'est qu'une façon de doubler les dépenses du gouvernement. Le but, qui est le désengorgement du système privé est bien oui, mais ce n'est pas celui qui devrait être prit.

    Le programme est là pour aider les familles pauvres, mais doit pouvoir également servir – par question d'équité – les familles plus riches. Alors on fait simplement que charger le prix juste aux familles capable de le faire (ce qui est très facile à savoir avec Revenu Québec). Ceux qui voudront pourront toujours aller au privé qui pourra maintenant compétitioner avec le marché public.

    Un compétition par le privée, seulement dans le marché plus aisé, désengorgea le système public sans affecter le service aux plus pauvres.

    1. @ Mathieu Gingras

      Le problème avec le modèle québécois, c'est que par souci pour l'égalitarisme, on doit absolument faire des programmes accessibles mur-à-mur. Dans des pays comme la France, par exemple, le coût du service de garde est fixé au pro rata du revenu. Le système québécois est absurde car il baisse le prix beaucoup trop bas pour tout le monde et crée ainsi une demande artificiellement haute et du même fait, une pénurie de places en garderie, en plus de subventionner des familles qui pourraient facilement payer le plein prix.