Pourquoi la Désintégration du BQ est Avantageux pour un Québec Libre
[NDLR] À la suite des élections fédérales, j’ai reçu un courriel de Yaël Ossowski qui me donne un lien à un texte qu’il a écrit et qui me demande si ce texte est assez bon pour mon blogue. J’avoue que c’est flatteur. Il voulait que je le publie ici. J’ai lu ce texte et ma foi, il est très bon. Il n’est pas dans mon habitude de publier des textes d’autres auteurs, à part mon frère. Le Minarchiste Québécois n’est pas encore un blogue coopératif. Alors j’ai décidé de faire un compromis. Je publie ici un extrait de son texte et je vous encourage à découvrir le blogue de son auteur, Liberty in Exile et peut-être de le rajouter à votre blogoliste et votre aggrégateur.
Par Yaël Ossowski.
Cela ne représente pas une dénonciation du mouvement de souveraineté au Québec; plutôt ça décrit l’incessant monopole dont jouissent des idéologues qui ont marié l’idée d’un Québec souverain avec un paradis strictement social-démocrate et uni-culturel.J’aimerais définir comment les buts du BQ sont irréalistes et irresponsables, à la fois économiquement et culturellement, et comment nous pouvons réinventer l’idée d’un État libre et florissant sans le paradigme d’un vieux, mono-culturel, stagnant Québec.
L’ÉLECTION
Suite aux résultats du 2 mai, il est évident que les Québécois en avaient assez de statu quo, dans la mesure où la politique fédérale est concernée. Le Québec a élu 58 candidats du NPD, 7 du parti Liberal, 6 du parti Conservateur et seulement 4 du Bloc Québécois. Dans un seul jour, les Québécois ont complètement oblitéré la domination revendiquée par le BQ depuis les quinze dernières années, dans la prestation la majoritaire pour le NPD. Maintenant, il n’y aura plus de voix spécifiquement “québécoise” dans la chambre des communes à Ottawa, grâce aux votes des jeunes Québécois qui cherchent un nouveau avenir. Mais il ne faut pas placer la victoire du NPD comme la victoire des idéaux épousé par le parti en général. Plutôt, cela représente une répudiation complète du gouvernement Harper, qui n’est toujours pas populaire chez la majorité du peuple québécois (16.52%, selon les sondages). Comme ça fait vingt ans que le BQ a été formé, les résultats nous dirigent ver la conclusion que le parti n’a plus la confiance du peuple pour renverser les Conservateurs. La confiance est plus attribuée à Jack Layton et ses candidats, pas ceux du BQ et le grand Gilles Duceppe. Donc pourquoi il a démissionné quelques instants après l’annonce des résultats.
Il faut avouer, sans distinction, que l’élection n’a jamais été basée sur des concepts de base, des programmes ou des idées, mais seulement l’attraction et la sympathie des chefs (voici l’exemple de Elizabeth May, chef du parti Vert, qui a gagné en Colombie-Britannique). La dépendance aux débats télévisés, la reconnaissance du nom et surtout la présence de nouveaux médias démontrent que les idéaux et philosophies de gouvernance étaient laissés à la porte. Ce regard prouve que l’élection n’était qu’un conteste pour choisir le meilleur pour défaire les Conservateurs, un rôle désormais exprimés par Jack Layton et le NPD. [Lire la suite…]