L’Utopie de l’égalité et de la justice sociale
Collaboration spéciale
Vous êtes-vous déjà arrêté à réfléchir sur le concept de l’égalité pour tous? Pensez-y deux minutes. Par définition, nous sommes tous inégaux de nature. Ce fait est indéniable et impossible à changer. Or, comment pouvons-nous aspirer à vivre également? Bien des gauchistes qui rêvent d’égalité et de justice sociale auraient avantage à embrasser cette réalité qui de toute évidence, est une bénédiction de la vie. N’êtes-vous pas d’avis que la diversité rend la vie plus intéressante? Que le monde est magnifique parce qu’il est différent, inégale, imparfait?
Certains estiment que dans notre culture, être plus doué, plus intelligent, plus performant ou plus riche constitue une injustice pour les moins nantis. Ils dénigrent donc la richesse et la réussite des autres. Selon eux, personne ne mérite d’être riche et de vivre dans le luxe alors que d’autres ont peine à manger chaque jour. Mais ne faut-il pas être moins doué, moins intelligent, moins performant et/ou moins nantis pour avoir ce type raisonnement? Il y a une certaine satisfaction à être doué ou à exceller dans quelque chose. Devrions-nous rougir de gêne chaque fois que nous réussissons dans la vie? Est-ce réellement injuste d’être le meilleur? Pourquoi encourageons-nous la réussite dans les sports ou admirons-nous un chanteur extraordinaire mais, quand il est question d’une réussite en affaire, c’est scandaleux, immoral, sans cœur?
Sur quoi repose le fondement de la fameuse justice sociale? Justice selon laquelle, il serait équitable que les moins performants profitent du labeur des plus performants. En prétextant qu’il n’y a qu’un minimum d’élites pouvant aspirer à faire partie des plus performants (ce qui est faux selon moi) versus une majorité condamnée à être de bons à rien, les socialistes veulent en quelque sorte, abaisser tout le monde au niveau de cette prétendue majorité. Au lieu d’encourager l’effort chez chacun de réaliser leur plein potentiel et d’améliorer leur situation, ils réclament que ceux qui l’ont fait, partagent avec eux le fruit de leur réussite. N’y a-t-il pas là une certaine forme d’envie? De jalousie? De paresse? Peut-on définir le socialisme comme le club des lâches? Un système qui encourage les gens à demeurer dans leur misère en profitant de la richesse de ceux qui ont le désir de réussir?
Qui sont les vrais démunis? Les vrais défavorisés? Combien y a-t-il de personnes vraiment inaptes à améliorer leur situation et qui nécessitent l’aide de l’état pour leur survie? Pourrions-nous dire qu’une personne inapte à travailler est défavorisée et nécessite le soutien de l’état? Au cours de ma vie, j’ai rencontré deux hommes qui avaient perdu l’usage de leurs jambes et étaient condamnés à un fauteuil roulant. Le premier était drogué, alcoolique et sur le bs. Il prétendait que sa vie avait été ruinée par la perte de l’usage de ses jambes. Il était difficile de ne pas avoir pitié de lui et de s’empêcher de penser qu’il faudrait bien lui venir en aide et le supporter. Le deuxième était un athlète accompli qui participait aux jeux paralympique, entretenait une carrière d’actuaire chez Desjardins et faisait des conférences pour inspirer les autres à réaliser pleinement leur vie. En fait, il réussissait mieux que moi avec l’usage de mes jambes. Il était difficile de ne pas l’admirer et le considérer comme un exemple pour nous tous. Personnellement, je pense que le premier aurait avantage à passer du temps avec le deuxième. Il l’aurait certes inspiré à se dépasser et améliorer sa situation. En observant le succès du deuxième, il devient plus difficile d’avoir pitié du premier. On aurait tendance à penser qu’il devrait se prendre en main plutôt que de se faire vivre par l’état en s’apitoyant sur son sort. Ironiquement, le deuxième, s’étant bâtit une carrière, paye des impôts qui font vivre le premier.
Les beaux discours d’égalité et de justice sociale ont servit, entre autres, à implanter nos programmes sociaux tels que les garderies à 7.00$ (5.00$ au début). Il fallait implanter un tel programme pour permettre aux moins nantis de s’offrir les services d’une garderie et aller travailler. Mais où sont l’égalité et la justice sociale quand une personne fortunée peut y avoir accès autant qu’une autre au salaire minimum? Revenus familiales de 45 000.00$ ou de 250 000.00$ ce n’est pas grave, même prix pour tout le monde!!! Le même prix pour diverses personnes avec des situations financières différentes ne peux, même pour le moins connaissant en économie, représenter un système juste et équitable pour tous. Que dire de ceux qui restent à la maison pour élever leurs enfants et qui paient pour ce système via leurs impôts? C’est de l’égalité et de la justice sociale? Quand un plus fortuné peut offrir un pot de vin pour passer devant dans les listes d’attentes, c’est de l’égalité et de la justice sociale? Le fait que biens des gens n’arrivent toujours pas à avoir de places pour leurs enfants, c’est de l’égalité et de la justice sociale?
Dans sa chronique, « Les insoutenables garderies à 7.00$ » disponible sur le site internet de l’IEDM, David Descôteaux soulignait qu’à ses débuts, le programme coutait 290 millions aux contribuables Québécois et que 13 ans plus tard, c’est plus de 2 milliards soit, sept fois plus cher. Le prix à payer pour faire rouler la machine, et rémunérer les bureaucrates et éducatrices de CPE, désormais syndiquées mur-à-mur ajoute-t-il.
La machine, comme celle de la santé et de l’éducation, ne fera que grossir et devenir de plus en plus dispendieuse. Car tout ce qui est administré par le gouvernement sur la base qu’il y a jamais de fin aux fonds publics, fini par se bureaucratiser à l’excès. Bientôt, il faudra des commissions ou des agences pour administrer toutes ces garderies et nous nous retrouverons avec plus de fonctionnaires administratifs que d’éducatrices. Au nom de l’égalité et de la justice sociale, nous aurons appauvrit l’ensemble des contribuables Québécois et ce, en n’améliorant aucunement les services de garderies. Finalement, dans cette histoire, la seule répartition de la richesse qui représente un bénéfice pour certains sont les cotisations syndicales obligatoires. Claudette Charbonneau se réjouit de voir entrer l’argent à la CSN et son plan pour en faire entrer encore plus est déjà bien défini. L’ironie est que les éducatrices pensent qu’elles enrichissent notre société en permettant aux individus d’aller travailler. Mais nous, qui travaillons et qui sommes imposés à outrance pour supporter ce type de système inefficace jouissons de moins en moins du fruit de notre labeur. Bientôt il en restera si peu sur les chèques de payes que la plupart des mères jugeront qu’il est tout simplement plus rentable de rester à la maison. Sans compter qu’elles occuperont le rôle le plus important qui leur sera donné de leur vie soit, celui d’élever de futurs contribuables.
Commencez-vous à comprendre que la justice sociale n’est qu’un mirage? Un mirage que cultive ceux qui bénéficient du rôle de sauveurs de cette prétendue société faible et sans moyen. La société aura toujours besoin de personnes pour visser des pièces sur une chaine de montage et de médecins pour nous soigner. Chacun à sa raison d’être et peut être heureux avec sa réalité. La richesse n’est pas seulement dans la quantité d’argent et de biens que vous accumulez dans le cours de votre vie. Il ne faut pas nécessairement être le meilleur de tous mais simplement le meilleur que vous puissiez être. Quand notre société évoluera sur les principes de liberté et de responsabilités individuelles et que chacun se réalisera à son plein potentiel, nous nous en porterons tous mieux collectivement. Je choisis une société où chaque individu peut s’accomplir et contribuer à la richesse dans la mesure de sa capacité plutôt que d’être maintenue dans la dépendance. Je choisis donc moins de gouvernement et plus de contrôle individuel sur MA vie.
Ce n'est pas le fait qu'il y ait des inégalités naturelles, personne ne nie cela. Ce qui est désolant dans votre attitude d'extrême-droit à la IEDM, c'est d'établir une équation entre la talent et la valeur personnelle. Le talent est mesuré comme une inégalité sociale et non pas naturelle : créatif ou intelligent signifie supérieur aux autres, c'est-à-dire valoir plus. C'est la passage du métier à la méritocratie.
Le reste du texte est le charabia hatibuel de la droite. Rien de nouveau là-dedans.
Bien sûr, seul les socialistes peuvent croire qu'un travailleur deux fois moins productif devrait quant même gagner le même salaire que celui qui produit deux fois plus. Belle logique!
@ Réjean
Je pourais bien dire que vos commentaires sortent directement du charabia habituel de la gauche mais ça n'apporterait pas grand chose de conmstructif n'est-ce pas? Ce serait un commentaire gratuit, facile et inutile.
Curieusement, je ne vois pas du tout où j'ai fait l'équation entre le talent et la valeur personnelle? Je crois que c'est vous qui la faite. Je crois au contraire que c'est les gauchistes qui établissent une relation entre la valeur des gens et l'épaisseur du portefeuille. C'est la base même du socialisme que d'établir l'égalité de tous selon le partage de la richesse financière… pas la richesse des valeurs humaines. Pour moi, chaque être humain a la même valeur mais pas les mêmes capacités, la même volonté de se dépasser, de s'accomplir et de développer ses talents. Créatif ou intelligent signifie supérieur aux autres dans certains aspects de la vie mais pas en tant qu'être humain. Un médecin supérieur à l'infirmière en médecine n'est pas une personne plus importante pour autant. Mais le médecin, qui a consacré plus de temps à l'étude de cette science, mérite certainement de jouir du fruit de sa réussite. Il ne serait pas logique qu'il partage sa paye avec l'infirmière sous prétexte qu'elle a une valeur égale en tant qu'humain. De même, il serait illogique que l'infirmière réclame des conditions égales à celles du médecin sans avoir acquis les mêmes connaissances et compétences. Pourtant, selon la mentalité des socialistes, ils devraient tous deux avoir les mêmes conditions car ils ont la même valeur en tant que personne. Accepter que nous sommes inégaux, c'est d'accepter que nous ne pouvons pas tous vivent dans les mêmes conditions. Je ne gagne pas le salaire des médecins mais je m'estime tout aussi important qu'eux en tant qu'individu. Je suis même supérieur à certains d'eux dans certains aspects. Je reconnais parcontre, la plus grande importance de leur travail versus le mien et de ce fait, accepte qu'ils ont de meilleures conditions de vie que moi. Je ne suis pas plus malheureux pour autant et ne revendique pas qu'ils devraient payer plus d'impôts pour me procurer certains avantages sociaux.
Le seul moyen de faire disparaitre la pauvreté, c'est de faire disparaitre les riches. Quand tout le monde est pauvre, on est tous égaux. Voir U.R.S.S.
À M. David,
Vous dites : Je reconnais parcontre, la plus grande importance de leur travail [le médecin]versus le mien et de ce fait, accepte qu’ils ont de meilleures conditions de vie que moi
Jugement subjectif. Une personne qui n'a jamais eu besoin d'un médecin mais qui n'est pas autonome, et a donc besoin pour vivre d'une autre personne pour l'assister, considère certainement celle-ci comme beaucoup plus importante que le médecin. On croit que les médecins sont plus importants, ont plus de valeur sociale que les autres parce qu'on a tous peur de la maladie et de la mort. Les éboueurs sont aussi importants que les médecins, car la maladie ferait des ravages dans une ville où les ordures ne seraient pas ramassées pour être envoyées dans les sites d'enfouissement.
Le sens spécifique du mérite apparaît dans une vaste enquête menée sur plusieurs décennies, au milieu du XXe siècle, par le sociologue américain Otis Dudley Duncan. Il demanda aux répondants de classer le prestige de diverses activités professionnelles et trouva que les médecins, les infirmières, les enseignants et les travailleurs sociaux étaient des professions plus admirées que celles de cadre d'entreprise ou d'agent de change, aux rémunérations plusieurs fois supérieures.
Serait-ce que la main invisible ne distribue pas la richesse selon l'estimation du prestige attaché à une profession ? Elle est pourtant censé créer l'harmonie préétablie par la volonté divine et de faire en sorte que les riches deviennent riches parce qu'ils sont plus utiles que les pauvres qui le sont, eux, parce qu'ils sont des paresseux inutiles.
@ Réjean
Savez-vous combien un éboueur gagne? La réponse est beaucoup si on considère les qualification requises à l'emploi et c'est justement parce que peu de gens voudraient faire ce travail sans ce genre de compensation. Encore une fois, la main invisible fait son travail à travers le jeu de l'offre et la demande. Ce même processus entre en jeu pour déterminer ce qu'un médecin vaut également.
Les revenus n'ont rien à voir avec le "prestige" de la profession. Il n'a même rien à voir avec le niveau d'éducation, même si les gens éduqués on tendance à gagner plus. Un dirigeant d'entreprise va sûrement être jugé pas ses actionnaires selon la quantité de revenus qu'il a généré pour la compagnie, ou que les actionnaires anticipent qu'il génèra. Si les actionnaires se trompent, ils paient pour leur erreur. Mais ce n'est pas à vous de questionner leur jugement.
Qui est plus utile à la société? Un type qui crée un ordinateur que tout le monde peut posséder alors qu'ils n'étaient disponibles qu'au très riches auparavant et qui fait progresser la productivité des travailleurs de bureaux par bonds et crée des emplois à des centaines de milliers de travailleurs? Ou le type qui est en bonne santé, mais qui est très content de ne collecter son chèque de BS à chaque mois, tant qu'il en a assez pour son loyer, sa bouffe et sa bière?
La plupart des gens choisiraient de se laisser faire vivre par les autres s'ils le pouvaient, mais la société n'avancerait pas à grand chose s'ils avaient leur voeux.
@ Réjean
Le médecin n'était qu'un exemple. Le point étant que nous ne pouvons pas tous avoir les mêmes conditions et qu'il faut l'accepter. Vous coupez les cheveux en quatres.
@ Phil
Excellente réponse, je n'aurais pu faire mieux!
À Philippe,
Vous dites : Qui est plus utile à la société? Un type qui crée un ordinateur que tout le monde peut posséder alors qu’ils n’étaient disponibles qu’au très riches auparavant et qui fait progresser la productivité des travailleurs de bureaux par bonds et crée des emplois à des centaines de milliers de travailleurs
L'automatisation par les ordinateurs éliminent des emplois. Depuis que les ordinateurs sont utilisés par les secrétaires de bureau, ils ou elles n'ont jamais travaillé autant. On n'a jamais entendu parler que l'automatisation faisait en sorte de diminuer le nombre d'heures de travail par semaine pour les employés à bas salaire. Les gens travaillent autant sinon plus en 2010 qu'en 1960. Et on parle de repousser l'âge de la retraite. Et Lucien Bouchard traite les québécois de paresseux.
L'automatisation a pour but de diminuer les coûts en main-d'oeuvre et d'augmenter les profits. Jamais en système capitaliste la productivité n'a servi à diminuer l'effort des bas salariés bien au contraire. Votre opinion est comme d'habitude idéologique et ce que vous affirmez est faux.
Vous dites : Le type qui est en bonne santé, mais qui est très content de ne collecter son chèque de BS à chaque mois.
Vraiment, c'est difficile pour moi de rester poli. De la bullshit d'extrême-droite dégueulasse. Vous dites qu'une personne sur le bien-être est quelqu'un d'heureux et de satisfait de son sort. Et vous dites cela sérieusement en plus.
De plus vous sembliez dire que ce qu'on ne peut toucher n'existe pas. Comment expliquez-vous que vous affirmez que la "main invisible" est réelle alors qu'on ne peut la toucher et que c'est pure spéculation ?
À tous les commentateurs,
Je n'en ai pas aux personnes en particulier, aux entrepreneurs ou aux autres, c'est le système d'économie de marché capitaliste qui va nous amener à l'autodestruction et au chaos. Si vous ne pouvez voir cela, et bien tant pis pour l'humanité.
@ Réjean
Parlant de "bullshit" idéologique, vous ne donnez pas votre place. Le socialisme et le corporatisme est ce qui nous mets dans le trou présentement, tous des formes de collectivisme.
« Pourquoi encourageons-nous la réussite dans les sports ou admirons-nous un chanteur extraordinaire mais, quand il est question d’une réussite en affaire, c’est scandaleux, immoral, sans cœur? »
Pour ma part, j’ai le sentiment que cela a quelque chose à voir avec les salariés. Un sportif, un acteur ou un chanteur est un « entrepreneur » indépendant. On a tendance à penser que si un patron gagne beaucoup d’argent, c’est forcément sur le dos de ses employés, sous-entendu qu’ils sont sous-payés, qu’on doive augmenter le salaire minimum, etc. C’est comme cela qu’en France, les patrons sont extrêmement mal vus par la société. Un patron qui réussit, c’est un voyou, chez nous.
Et je ne parle même pas de la finance. « Actionnaire » est un énorme gros mot chez nous.
''L’automatisation par les ordinateurs éliminent des emplois.''
Ahhh et bien, d'après votre affirmation, l'apparition de l'ordinateur mènerait a moins d'emploi offert sur le marché. Il est alors étrange de voir que d'après Statistique Canada le taux de chômage en 1976 était plus élevé d'un pourcent environ qu'en 2008, avant la crise économique. Comment serait-il possible alors que malgré cette destruction abominable de milliers d'emplois par l'informatisation ne se concrétise pas par une hausse toujours constante du taux de chômage?
Bien-sûr, si on regarde à court terme on peut croire que les méchants entrepreneurs, ne voulant que profiter de nous on mis à la porte leurs employers pour faire du profit! Mais pourquoi toujours voir le mauvais côté? Pourquoi affirmer qu'augmenter la productivité d'une secrétaire serait mal pour elles? En fait, en 1960, une secrétaire devait taper à la dactylo plusieurs textes, sans fautes, sinon elle devait recommencer. Aujourd'hui, la même secrétaire, écrit le même nombre de textes à l'ordinateur, peut recorriger à la fin et même plus besoin d'envoyer le textes par la poste, car aujourd'hui tout se fait par courriel! C'est tu pas merveilleux ça! De plus, si on demandait a une secrétaire avec plusieurs années de travail, pensez-vous qu'elle choisirait avant ou après l'arrivée de l'ordinateur?
On voit bien votre vision marxisante, comme marx vous semblez croire qu'en augmentant la technologie dans le milieu de l'emploi nous finirons tous par vivre sans travailler! En fait, c'est tout faux. La technologie ne remplace les emplois, ni ne nous fait moins travailler en nombres d'heures, cela fait juste mieux répartir les emplois et augmenter la performance. Plus de performance économique signifie aussi plus de produits ou services, ce qui fait qu'en bout de ligne nous sommes tous gagnant, même la pauvre petite secrétaire qui aimait tant sa dactylo.
''Je n’en ai pas aux personnes en particulier, aux entrepreneurs ou aux autres, c’est le système d’économie de marché capitaliste qui va nous amener à l’autodestruction et au chaos.''
Alors, je vous le demande, comment un système si autodestructeur et destiné au chaos peut-il exister depuis le Moyen-Âge et avoir résisté au temps? À l'inverse, si on regarde les sociétés dites ''socialistes ou communistes'' tel URSS, Chine de Mao, Vietnam, etc, des sociétés qui ont durés moins de 100 ans. Aujourd'hui, la Chine est basé sur un système ''socialiste'' de marché, mais tout de même à la base capitaliste! L'ouverture de la Chine au capitalisme a permis a plus de gens de sortir de la pauvreté que tout le socialiste au grand complet! Le Vietnam s'ouvre au capitalisme comme la Chine! À Cuba, 500 000 fonctionnaires seront mis à pied, parce que selon Castro, '' le socialisme cubain ne fonctionne pas''. Chavez est entrain de détruire son pays, augmentation de la violence et dégradation des droits des invidus. De plus, le Vénézuela est devenu avec les années, exportateurs net de café à importateur net de café. Wow belle économie que le socialisme.
De plus, vous n'avez qu'à regarder en URSS, il y a eu plus de décès causé par le communisme de 1917 à 1990, que la deuxième guerre mondiale. Ce, il faut le dire, pas en faisant la guerre, mais seulement en torturant la population russe avec des famines contrôlés, avec les goulags, extermination de population indigènes et exécution.
Et bien je me demande encore quelle système est le plus autodestructeur et amène le chaos.
À M. Caron,
Eh bien ! Plus que quelques années et nous vivrons le paradis sur terre, grâce uniquement à un système d'économie de marché capitaliste, donc basé sur l'appât du gain pour les investisseurs et la peur de mourrir de faim pour les travailleurs. Quel merveilleux monde nous attend dans une vingtaine d'années, si la tendance se maintient. Plus de guerre. Plus de pauvreté. Wall-Mart va être là pour nous protéger, sa police privée va mettre les gauchistes en prison, ces empêcheurs de tourner en rond qui veulent mettre des batons dans les roues de nos vertueux financiers et les empêcher de faire des profits pour le bien du plus grand nombre. Que deviendrions-sous sans les multimilliadaires qui possèdent la plus grande partie de la richesse collective de l'humanité ! Prions pour que continue la montée fulgurante du capital dans le monde. Ce sera le meilleur des mondes possibles.
@ Réjean
Si la tendance se maintient, dans 20 ans 85% du budget provincial servira uniquement à payer pour votre cher système de santé et et le service de la dette. Nous croulerons sous une dette publique qui ne pourra pas être payée dans 100 ans. Tout ça grâce à votre chère social-démocrassie (non, ce n'est pas une faute d'orthographe). Vous parlez d'égoisme et tous les programmes que vous défendez sont payés sur le dos des générations futures. Mais vous vous en foutez! Pour vous c'est le moi et le maintenant, au diable le reste!
«L’automatisation par les ordinateurs éliminent des emplois. »
C'est faux! Les emplois éliminés sont remplacés par d'autres en réparation et programmation d'ordinateurs etc… C'est le cycle normal de l'évolution. Les gens doivent tout simplement s'adapter et se recycler. Les années où nous occupions le même travail toute notre vie n'existent plus.
''Plus que quelques années et nous vivrons le paradis sur terre, grâce uniquement à un système d’économie de marché capitaliste, donc basé sur l’appât du gain pour les investisseurs et la peur de mourrir de faim pour les travailleurs. ''
Encore heureux que les investisseurs soient assoifés par l'appât du gain, sinon on pourrait dire adieu à nos pensions et nos régimes de retraites! Même le Fond de Solidarité FTQ et le Fondaction de la CSN ne seraient que de vulgaires investisseurs oeuvrant à la destruction de notre monde, au profit des méchants capitalistes que sont nos travailleurs québécois qui y sont syndiqués.
De plus, comme je l'ai mentionné, il serait bon d'aller demander aux Chinois si ils mourraient plus de faim avant ou après l'ouverture aux marchés capitalistes. Aussi, les Taiwannais, encore entrain de mourrir de faim, ils ont été obligés de sortir de leur agriculture de subsistance, pour aller travailler dans des méchantes compagnies capitalistes comme Acer. Ils sont si malheureux aujourd'hui d'être devenu des ''occidentaux'' de la classe moyenne, avec une maison, une voiture et vivre dans un pays qui est en continuel développement.
À vous lire, nous serons tous des travailleurs esclaves de Wall-Mart, à se faire fouetter à la journée longue pour vendre du Made in Taiwan! Quand on ne sait pas quoi dire on balbutie quelques inepties.
''Que deviendrions-sous sans les multimilliadaires qui possèdent la plus grande partie de la richesse collective de l’humanité !''
Ça me rappele les gauchistes qui s'amusent à répéter à tous vent ''Depuis trente ans, les riches ne font que s'enrichir sur les dos de la classe moyennes!'' Étrange, quand on regarde que cette concentration des richesses se fait en parallèle avec la concentration du pouvoir et des richesses des les mains des États-Providence, ou devrais-je la concentration du pouvoir et des richesses dans les mains des États-Profitables (aux amis du régime?). L'État tentaculaire facilite la corruption, c'est ce qu'on voit avec Johnny le parrain.
Et bien moi je dis comme Françoise David, pour régler le problème de corruption de nos gouvernements, il faut augmenter le pouvoir de l'État. Donnons ainsi plus de pouvoir aux politiciens pour se faire enquête entre eux!
…
À Philippe,
Vous parlez d’égoisme et tous les programmes que vous défendez sont payés sur le dos des générations futures
Ne parlez pas des générations futures. Vous vous en foutez. Quand on justifie et défend l'exploitation des sables bitumineux on ne pense sûrement pas à celles-ci. Quand on cherche à détruire tous les acquis sociaux obtenus pour les citoyens du Québec en prétextant qu'on a pas d'argent maintenant. Foutaise. Le monde croule sous les richesses.
Foutaise! Présentement nous croulons tous sous les dettes.
À M. Caron
Vous dites : pour aller travailler dans des méchantes compagnies capitalistes comme Acer
Encore une fois, je ne parle pas des individus, des particuliers. Je critique un système économique qui, quoi que vous pensiez, nous mène à la catastrophe. L'idéologie a comme conséquence l'aveuglement volontaire pour les propagandistes et involontaire pour leur victime.
Le reste de votre discours est la même cassette toujours et toujours, sans fin. Vous ne faites que répéter, comme un perroquet, les mêmes ritournelles d'extrême-droite, sans fondement aucun. Du réchauffé. Vive la dictature de l'extrême-droite, à bas les protections sociales, à bas la solidarité entre les peuples, vive la concurrence, le chômage, que la pauvreté s'accroisse sans cesse. Le pouvoir de l'État-providence ! Vous voulez rire. L'État n'est plus qu'une marionnette dans les mains des multinationales. Les États n'ont plus de pouvoir, n'ont plus d'argent et vous, vous voulez le diminuer encore plus. Qu'est-ce qui va rester. Vos amis les financiers. Ils sont tellement vertueux.
Bon… soit vous êtes réellement incapable de lire entre les lignes, soit vous ne pouvez pas contre-argumentez. Pour ma part, ce débat est clos, alors si vous voulez, vous pouvez continuer d'argumenter seul avec vos inepties.
@ Réjean
Petite question: Pourquoi vous entêtez-vous à essayer de convaincre des gens qui ne sont, définitivement, absolument, pas près d'être convaincu de votre réthorique. Au lieu d'essayer de nous convaincre qu'on a tord, allez convaincre des indécis qui se cherchent une idéologie. Vous ferez plus d'adeptes…
Surtout que les interlocuteurs de ce blogue ont prouvés maintes et maintes fois qu'ils maîtrisaient mieux le sujet…
À M. Philiippe,
Vous niez le fait que le monde est enterré vivant sous des masses de marchandises ? Sortez de votre bureau.
À M. waried,
La raison est que j'adore faire chiez les fous furieux de l'extrême-droite. Je peux ensuite lire toutes les conneries qu'ils peuvent sortir pour justifier leur idéologie. C'est toujours pratique et c'est à mourrir de rire. Le rire est bénéfique pour la santé. C'est un bon exercice intellectuelle. Mais il y a peut-être aussi des personnes qui pensent par eux-même et qui lisent mes commentaires et pas juste des répondeurs automatiques. Les commentateurs sur ce blogue ne maîtrisent aucunement le sujet, ils ne font que répéter le discours officiel de leur patron idéologique. Ils ne cherchent pas à comprendre le monde mais à en faire l'apologie, pour payer moins d'impôt et se déresponsabiliser.
@ Réjean
Et vous niez le fait que la dette des ménages canadiens atteint 148% de leur revenus disponibles. Il y a apparence de richesse, mais seulement au prix d'un endettement excessif. Le jour où les taux d'intérêt vont monter (et ils devront monter tôt ou tard), nous allons avoir une débâcle comme celle des États-Unis en 2008. Tout ça gracieuseté de la Banque du Canada.
Haaaaaaaaa….. c'est noble !!!
Mais expliquez-moi pourquoi les économistes de l'école autrichienne (lire libertarien) ont été les seuls à prédire la dernière crise économique et ce au début des années 2000?
Et l'argument de payer moins d'impôts… Vous aimez l'utilisez celui-là pour soi-disant nous discréditer. N'avez-vous pas pensé que ce n'est pas, pour nous, une fin en soit, mais un moyen pour assurer une allocation efficiente des ressources économiques limitées. Efficience qui sert TOUT le monde, surtout les plus démunis, car leurs ressources sont d'autant plus limitées? Quand tout le monde a la main dans la poche du voisin, qui se soucie vraiment de dépenser intelligemment?
Aussi, même si on payait moins d'impôts, nous sommes conscient que nous devrions payer quand même pour les services dont nous avons besoin. Par contre, ce serait fait de façon beaucoup plus efficace et les ressources gaspillées présentement seraient utilisés à de meilleures fins ailleurs.
Dans un véritable libre-marché (ce que nous n'avons pas), on verrait beaucoup moins de personnes extrêmement riches et extrêmement pauvres. Personne ne serait favorisé et le taux d'emploi frôlerait les 100% (si on enlève les enfants, les étudiants, les retraités, les parents aux foyers, etc). Mais ça, on dirait que vous vous bornez à ne pas vouloir le comprendre…
On ne défend pas le système actuel qui est de l'étatisme dans une forme absolument merdique, mais un véritable libre-marché qui est à des milles de notre société actuelle…
À warried,
Vous dites que seuls les économistes de l'école autrichienne (en fait, ça fait chic de dire autrichienne, car c'est la même idéologie que l'école dite de Chicago avec les Chicago boys, Tatcher, Reagan et les autres; rien de nouveau) à prédire la dernière crise économique. À mon avis c'est pas mal exagéré. Comme d'habitude les libertariens croient détenir la vérité absolu et s'imaginent être meilleurs que les autres. Dans son livre, Après l'empire. Essai sur la décomposition du système américain, publié en 2002, Emmanuel Todd envisageait la possibilité d'une crise majeure du capitalisme américain. Il écrivait : "Le plus vraisemblable est une panique boursière d'une ampleur jamais vue suivie d'un effondrement du dollar, enchaînement qui aurait pour effet de mettre un terme au statut économique "impérial" des États-Unis. "
Mais M. Philippe va probablement dire que ce M. Todd est un piètre économiste, vu qu'il n'est pas de la droite.
Vous dites sans rire que la baisse des impôts est "un moyen pour assurer une allocation efficiente des ressources économiques limitées"
Vous devriez savoir que le dogme des ressources économiques limitées est mis en doute par nombre d'économistes (bien sûr, de piètres économistes étant donné qu'ils ne sont pas de l'école de Chicago (idem autrichienne). Il y a bien longtemps déjà que les besoins essentiels de la population entière de la planète pourraient être dès maintenant satisfaits si ce n'était le blocage opéré par un système économique désuet et dépassé (le système d'économie de marché capitaliste). En clair, une économie basée sur la recherche du profit comme motivation principale va toujours considérer les ressources comme étant limitées (rares) même si, comme c'est la cas en 2010, la technologie et les possibilités de production sont immenses, comme elles ne l'ont jamais été historiquement depuis qu'il y a des êtres humains sur terre. Qu'est-ce qu'on attend pour changer le monde, voulez-vous bien me le dire.
Vous dites encore sans rire : Dans un véritable libre-marché (ce que nous n’avons pas), on verrait beaucoup moins de personnes extrêmement riches et extrêmement pauvres, le taux d’emploi frôlerait les 100%"
Ça c'est vous qui le dite, et franchement c'est complètement absurde. Autant dire que le libre-marché est la panacée universelle, la fin de l'histoire, l'avènement du paradis sur terre. Vous rêvez ou quoi ? Comment pouvez-vous croire à un tel conte de fée.
@ Réjean
Merci, j'avais besoin d'un bon éclat de rire. Vous démontrez comment vous connaissez très peu les différentes écoles de pensée économique. L'école de Chicago supporte dans une certaine limite de libre-marché, mais la similarité avec les autrichiens s'arrête là. L'école de Chicago est l'école des monétaristes et des "supply-siders". Leurs méthodes d'analyse sont les mêmes que les néo-classiques et les keynésiens, c'est-à-dire qu'elle est fondée sur des analyses empiriques macro-économiques. En revanche, les autrichiens basent leurs analyses sur la praxéologie et la micro-économie. Les monétaristes sont aussi des grands avocats des banques centrales alors que les autrichiens souhaitent leur abolition.
Considérant la nature récursive des cycles économiques dans le système actuel et que cette prédiction est très vague, elle est à peu près aussi valable que de prédire qu'il va pleuvoir éventuellement – Les autrichiens prédisaient une bulle immobilière à partir de 2002 et qu'elle éclaterait peu après une remontée des taux d'intérêts. C'est exactement ce qui s'est produit.
@ Réjean
Quelle excellente nouvelle! Alors on peut abattre autant d'arbres qu'on veut, il n'en manquera jamais? On peut payer les gens presque rien parce que la main d'œuvre est surabondante? À quoi bon travailler alors? Les pigeons rôtis vont nous voler dans la bouche! Vous croyez vraiment à ça vous? On s'éreinte depuis la nuit des temps à travailler pour rien?
Dans un économie, il y a toujours quelque chose à faire. Ce n'est jamais le travail qui manque. Donc dans un marché du travail qui n'est pas sur-règlementé comme il l'est en ce moment, tous ceux qui veulent travailler trouveraient effectivement un emploi, il ne resterait que ceux qui ne peuvent pas physiquement travailler, ou ceux qui ne désirent pas le faire. Le chômage institutionnalisé existe à cause d'interventions étatiques comme le Bien-Être Social illimité et le salaire minimum.
Bon, c'est bien trop tentant de revenir dans cette conversation.
@ Réjean
''Vous devriez savoir que le dogme des ressources économiques limitées est mis en doute par nombre d’économistes (bien sûr, de piètres économistes étant donné qu’ils ne sont pas de l’école de Chicago (idem autrichienne). Il y a bien longtemps déjà que les besoins essentiels de la population entière de la planète pourraient être dès maintenant satisfaits si ce n’était le blocage opéré par un système économique désuet et dépassé (le système d’économie de marché capitaliste).
Vous semblez mélanger beaucoup de choses dans ce paragraphe. De plus, j'aimerais bien que vous me nommiez des économistes qui mettent en doute la rareté des ressources.
Bon pour vous aider à mieux comprendre le phénomène de rareté. Par votre affirmation, que la rareté n'existe pas, vous tentez de nous faire croire que par exemple, un boeuf de 1 tonne (si on suppose que tout est comestible) peut donner plus de 1 tonne de nourriture? Un autre exemple serait, une forêt de 100 arbres pourrait donner 200 arbres après l'avoir coupée à blanc? Si je possède un litre d'eau, il m'est impossible d'en boire deux, a moins de croire a la prabole de la multiplication des pains. En gros, il y a un nombre maximum de bois sur Terre, comme il y a un maximum d'eau, comme il y a un maximum même d'humains! Les ressources sont donc limités, c'est un fait. Cependant, si vous avez trouvé le moyen de créer des ressources a partir de rien, je vous demanderais de bien vouloir me partager ce secret.
Vous ditez aussi que tous les besoins de la population entière de la planète pourraient être satisfait. Je suppose que vous parlez ici du sous-développement de pays ou on meurt de faim et qu'ici on d'avoir trop mangé. Vous avez raison sur ce point, cependant, vous vous trompez de cible. Vous semblez croire que nous pays occidentaux profitons de ces pays sous-développés, que nous voulons leur ressources. C'est faux, nous ne volons pas leur ressources, mais nous leur empêchons de les développer. Vous savez que la raison première du manque de nourriture dans les pays sous-développés est du principalement au manque de développement agraire? C'est-a-dire, qu'ici pour la même grosseur de terrain nous somms capable de produire 10x plus. La raison de cette si grande différence entre nous et eux, vient de nos gouvernements, plus particulièrement des groupes anti-capitalistes et anti-mondialisation. Ceux-la même qui crient aux scandales, car les sous-développer meurent de faim et ceux la même qui crient aux scandales lorsqu'on veut ouvrir les marchés agraires a ces pays développés. Pourtant, la seule place dans l'économie qui ne fait pas face a des baisses des barriere au libre-échange (taxes d'importations) est le marché de l'agriculture. C'est-a-dire, que nous pays occidentaux avons pu développer notre agriculture a un point tel que nous avons trop a manger et d'un autre côté, on empêche les agricultures d'exporter vers nos pays. Ainsi, on mange trop et les sous-développer ne peuvent développer leur agriculture comme nous, car on leur empêche de vendre sur nos marchés. Il est inutile pour eux de sortir de l'agriculture de subsistance, car même en faisant des surplus, il ne pourraient pas les revendre.
PS: Vous savez combien on taxe a l'importation un litre de lait au Canada? 247%. Pour une livre de beurre? 299%. Comment voulez-vous alors qu'ils développent leur agriculture.
'' la technologie et les possibilités de production sont immenses, comme elles ne l’ont jamais été historiquement depuis qu’il y a des êtres humains sur terre. Qu’est-ce qu’on attend pour changer le monde, voulez-vous bien me le dire.''
Oui, les possibilités de production sont immenses en 2010, c'est surement ce que les personnes qui ont fait parti de la révolution industrielles se sont dits aussi. C'est surement ce que nous dirons en 2110, quand nous allons nous comparer a aujourd'hui.