Les ennemis des pauvres

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La gauche au Québec s’est toujours donné le monopole de la vertu. Ils se targuent souvent d’être les défenseurs de la veuve et de l’orphelin. Si leurs intentions sont bonnes, leurs méthodes font souvent tout le contraire et nuisent à ceux-là même qu’ils tentent d’aider, en plus de nuire à la société en général.  La gauche dit aider les pauvres en utilisant deux méthodes. La première, en utilisant la force du gouvernement pour taxer les mieux nantis et redistribuer cette richesse et la seconde consiste à restreindre à certains l’utilisation de leur propriété pour la rendre accessible à d’autres.

Ce que les partisans de la gauche ne comprennent pas c’est que les méthodes qu’ils utilisent, le socialisme et l’interventionnisme, non-seulement n’aident pas, mais elles aggravent le problème de pauvreté qu’ils  essaient de résoudre. En proposant des programmes sociaux, les gauchistes font une grave assomption: que la richesse existe dans la société. Après tout, s’il n’y avait aucune richesse à redistribuer, à quoi ça servirait d’avoir tous ces programmes? L’état-providence assume qu’il y a des gens qui produisent de la richesse ou en ont accumulé. Ce sont ces gens qu’is cherchent à taxer pour redistribuer aux pauvres.

Considérons une petite histoire de science-fiction. Supposons qu’on a découvert une nouvelle planète habitable dans notre système solaire.  Afin d’alléger la surpopulation de nos prisons, nous décidons d’envoyer 50 000 prisonnier(ière)s pour coloniser la nouvelle planète. On leur donne assez de vivres,  de vêtements et fournitures à chacun pour survivre 6 mois. Aussitôt arrivés, les bagnards élisent un gouvernment démocratique avec tous les pouvoirs pour éliminer la pauvreté et qui projette d’établir ipso facto, un état-providence avec système de santé gratuit, assurances chômage, pensions de vieillesse, congés parentaux, garderies, etc. Voyez-vous un problème? Le gouvernement lui-même n’est pas une source de richesse. Afin d’avoir l’argent pour établir ces programmes, il doit d’abord taxer les gens. Voyez-vous le problème suivant? Dans notre colonie, tout le monde est dans un état de pauvreté extrême. Il n’y a pas de richesse à redistribuer. Quoi faire?

En proposant ses programmes sociaux la gauche assume que la richesse pour les soutenir existe naturellement dans la société, comme si elle poussait sur les arbres. Elle ne considère pas pour un instant qu’une société ou la richesse croît peut être un grand bénéfice pour les pauvres  ou que la taxation et redistribution puisse détruire la base de création de la richesse et appauvrir tout le monde.

Reprenons notre exemple, puisque que tout le monde dans la colonie est pauvre, on décide de tout mettre en commun. Le gouvernement est chargé de tout planifier, de décider les récoltes à être plantées, les commerces à créer, qui travaille où et comment allouer toutes les ressources de la colonie. Tout va bien au départ, ce genre d’arrangement va très bien au colons qui sont habitués à la vie de prison, mais après un certain temps, la nature humaine fait en sorte que personne ne veut travailler très fort. L’absentéisme est rampant, on a des pénuries de biens et services et la situation ne fait que s’empirer.

Cette situation s’est produite dans la première colonie américaine à Plymouth Rock.  Ils ont tenté de fomer une société où toute propriété appartenait à la communauté (apparemment, Marx n’avait rien inventé). Le résultat fut la famine. Le gouverneur Bradford décida alors d’attribuer à chacun sa terre et donna le droit à chacun de conserver les fruits de son travail. Soudainement, tous les habitants de la colonie avaient plus d’ardeur au travail et d’excellentes récoltes. La solution à leur problème de famine fût la propriété privée et les marchés libre. Doit-on être surpris que le peuple américain soit le plus grand partisan de la libre-entreprise?

La même solution s’appliquerait à notre colonie hypothétique. Tout le monde est libre de partir en affaire dans le domaine qu’il veut et libre de poursuivre sont intérêt et appliquer ses talents particuliers à fournir des biens et services que les autres voudront acheter. Les gens seraient libres de transiger avec qui ils veulent et d’accumuler le fruit de leur travail.

Évidemment, au départ la pauvreté est manifeste. Il est plus difficile d’accumuler du capital alors qu’on fait à peine assez pour survivre, mais déjà la deuxième génération jouit d’un meilleur niveau de vie et est capable d’accumuler un peu d’épargne qu’elle passera à la troisième génération. Dans quelques décennies, le système commencera non-seulement à produire ses premiers millionnaires, mais le niveau de vie de ceux au bas de l’échelle aura aussi augmenté. Tout aussi important, les plus pauvres sauraient qu’il peuvent eux aussi rejoindre les rangs de la classe moyenne en travaillant fort et en épargnant.

Cette situation n’est pas si hypothétique, c’est celle qui prévalait pendant la révolution industrielle. Pendant cette période, les gens étaient relativement libres de transiger sans règlementation excessive et étaient très peu taxés. Les quelques premières décennies de cette période furent difficiles, comme pour toute société avec une base de richesse limitée.

Comme d’habitude, les partisans de la gauche sont vite à critiquer cette période. Ils sont vites à nous rappeler les horreurs des usines de l’époque où femmes et enfants travaillaient de longues heures. Mais ils manquent un point important, dans une société qui n’est pas encore riche, ces usines, aussi horribles soient-elles offrent une chance de survie à ceux qui y travaillaient. Une société qui n’a pas une base de richesse et aucun moyen d’en accumuler va inévitablement voir des gens crever de faim. Les pères de familles de l’époque n’envoyaient pas leur femme et leurs enfants à l’usine parce qu’ils les haïssaient, mais parce que ça leur donnait une meilleure chance de survie. Plus tard, alors que les familles ont réussi à accumuler un peu d’épargne, le besoin pour les femmes et les enfants de travailler est devenu moins criant et ils ont pu arrêter. Ultimement, lorsque nos gouvernements ont légiféré contre le travail juvénile, il n’y avait que très peu d’enfants qui travaillaient encore et leurs familles ont dû souffrir, privées de ces revenus. Ce qu’on ne vous dira pas non plus de cette période, c’est que la vie avant la révolution industrielle, pour 80% de la population était courte, brutale et miséreuse avec un taux de mortalité infantile rampant et une espérance de vie sous les 40 ans. On vous l’enveloppera plutôt de romantisme pour vous cacher qu’en fait, le niveau de vie de la révolution industrielle était supérieur au mode de vie agraire qui prévalait avant ou seule la noblesse était privilégiée, vivant de ses pillages, et que peu qui naissaient au bas de l’échelle sociale avaient de chance de changer de station. La clef d’un niveau de vie croissant est donc l’épargne et l’accumulation de capital.

Imaginez qu’un fermier emploie un homme de main qui n’est équipé que d’une bêche pour travailler une terre de 100 hectares. Le fermier paie cet homme de main $10 000 par an et a $5000 de dépenses additionnelles. À la fin de la saison il vend sa récolte $30 000, empochant un profit de $15 000. Supposons aussi que notre fermier considère qu’un profit de $15 000 est le strict minimum qu’il doit avoir pour nourrir sa famille et rester en opération. Une ferme est un investissement risqué et rien ne garantit le prix et la quantité des récoltes d’année en année. Si les choses restent les mêmes d’une année à l’autre, il est donc impossible au fermier d’augmenter le salaire de son homme de main. Puisque ses profits n’augmentent pas, le fermier ne peut pas se permettre d’augmenter ses salaires.

Mais supposons, que le fermier puisse augmenter sa production? Supposons qu’il puisse doubler le rendement de ses 100 hectares? S’il pouvait faire ça, il pourrait aussi augmenter le salaire de son employé. Que ferait-il pour y parvenir? Il pourrait mettre un certain montant de ses profits de côté,  disons $1000 à chaque année et dans quelques années il pourrait s’acheter un tracteur usagé qui permettra à son employé d’augmenter le rendement de sa terre. Est-ce que l’employé dépend du bon vouloir du fermier pour obtenir son augmentation? Pas du tout parce qu’il peut aller visiter les fermes voisines pour découvrir combien les employés y sont payés et exiger l’équivalent de son employeur. Si l’employeur refuse, l’employé est libre d’accepter une meilleure offre ailleurs, laissant le fermier sans employé pour l’aider à cultiver sa terre.

Donc, même les travailleurs au bas de l’échelle bénéficient de l’augmentation des profits de leur employeur. Ils ont un intérêt, tout autant que leur employeur à la réussite de l’entreprise. Et plus il y a d’entreprises qui font de même, et plus ils feront augmenter les salaires réels des travailleurs.

Retournons maintenant à notre colonie fictive et propulsons la 100 ans dans le futur. À ce point, le niveau de taxation et de règlementation étant demeuré bas, la société a accumulé une grande quantité de richesse. Bien sûr, certains auront eu plus de succès que d’autres, mais même les plus pauvres ont un niveau de vie enviable comparativement à ce qu’ils avaient 100 ans auparavant et tout le monde comprend que leur niveau de vie dépend de l’épargne et l’accumulation de capital des plus riches et de tout le reste. Arrivent les partisans de la gauche qui s’exclament comment il est injuste qu’il existe de si grands écarts de richesse

« Nous devons faire la guerre à la pauvreté » disent-ils, « Et nous débarrasser de ce capitalisme sauvage et établir un état-providence ». Les gens finissent par céder à leur chant de sirène. Au départ, tout fonctionne bien. Les personnes âgées ont un revenu de retraite garanti, les gens ont des soins de santé gratuits, les entreprises recoivent des subventions, les enfants reçoivent une éducation gratuite.

Par ailleurs, les gens négligent de remarquer un étrange phénomène. Le nombre de riches commencent à diminuer, dû au fait que ceux qui se situaient à la limite entre la classe riche et la classe moyenne retombent à la classe inférieure à cause des impôts qu’ils doivent payer pour financer ces nouveaux programmes. Au fur et à mesure que le temps avance, le gouvernement doit élargir son assiette fiscale pour inclure la classe moyenne. Et ceux qui se trouvaient dans la marge entre la classe pauvre et la classe moyenne retombent dans la classe inférieure. Graduellement, l’assiette fiscale continue de s’élargir et les impôts continuent d’augmenter jusqu’à ce qu’il se présente un autre phénomène: le taux d’épargne et l’accumulation de capital, la clef de la richesse, commencent à diminuer.

Ce scénario n’est pas si hypothétique non-plus. C’est exactement ce qui se produit au Québec depuis la Révolution Tranquille. Notre fardeau fiscal étant l’élément de notre budget familial qui a le plus augmenté depuis 1960. Une augmentation de plus de 1600%! Lorsqu’on se compare avec l’Ontario, on note que nous avons 42% des québécois qui sont trop pauvres pour payer de l’impôt, contre 29% en Ontario et nous n’avons que 1.6% de riches contre 2,9% en Ontario. Nous sommes donc, grâce à notre état nounou plus lourd et expansionniste que toutes les autres provinces, de plus en plus riches en pauvres et pauvres en riches.  C’est ce que nous a donné notre modèle québécois.

Le modèle socialiste retourne éventuellement les gens à l’état de pauvreté jusqu’à ce que tous atteignent l’égalité; soit également pauvres. Cuba est un excellent exemple. En confisquant au riches leurs commerces, leur propriétés et leur comptes en banque, soit-disant pour aider les pauvres, Fidel Castro a amené son pays jusqu’à la conclusion logique de ce système. Le résultat est une pauvreté manifeste où la grande majorité des habitants survivent à moins de $1 par jour. N’eût été de prêts provenant de l’URSS et maintenant de la Chine, Cuba aurait sombré depuis longtemps dans la famine.

La seule raison pourquoi nous n’avons pas eu une telle érosion au Québec encore, c’est que l’entreprise privée est arrivée à accumuler le capital un peu plus rapidement qu’il ne lui est confisqué et encore, l’investissement privé est en sérieuse baisse depuis plusieurs années et avec le déclin démographique, notre manque de productivité va s’empirer et l’écart avec la moyenne américaine et canadienne va s’accentuer grandement. Dépêchez-vous à faire payer les riches. Bientôt, il n’y en aura plus.

Les gauchistes semblent croire que tout ce qui compte en implémentant leurs programmes, ce sont d’avoir de bonnes intentions. En autant qu’ils se croient bienfaisants, ils croient que les moyens qu’ils utilisent sont justifiés. Malheureusement, leur compréhension de l’économie est assez sévèrement limité au point de croire qu’ils peuvent défier les lois de l’économie et du gros bons sens en abolissant la pauvreté par une loi. (Eh oui, sans blague!) Ils se croient vertueux, mais dans la réalité, il semble qu’un grand nombre d’entre eux seraient satisfaits de voir les pauvres plus pauvres, si en revanche, les riches étaient moins riches.

A propos de l'auteur

Mon nom est Philippe. J'habite sur la rive sud de Montréal. Je suis un technicien en informatique qui aime discuter de toute sorte de sujets. Bienvenue sur mon blogue!

30 Réponses à “Les ennemis des pauvres”

  1. […] Philippe David […]

  2. Historiquement pertinent, vulgarisation intéressante. Un bémol…encore faut-il que les riches produisent de la richesse pour la réinvestir et non pour leur propre profit, bénéfice.  Ce que j'ai peine à croire dans la société d'aujourd'hui.  Malheureusement, dans l'industrie de nos jours, on a plus l'impression de travailler pour deux raisons:  le profit des actionnaires avides et insatiables sans que nécessairement ils réinvestissent pour le bien-être de la meute et les impôts des gouvernements pour soutenir les programmes sociaux universels dont profitent les riches.

    1. @ Céline

      Un bémol…encore faut-il que les riches produisent de la richesse pour la réinvestir et non pour leur propre profit, bénéfice. Ce que j’ai peine à croire dans la société d’aujourd’hui. Malheureusement, dans l’industrie de nos jours, on a plus l’impression de travailler pour deux raisons: le profit des actionnaires avides et insatiables sans que nécessairement ils réinvestissent pour le bien-être de la meute et les impôts des gouvernements pour soutenir les programmes sociaux universels dont profitent les riches.

      Le point du billet est que lorsque les gens (pas juste les riches) épargnent et investissent en poursuivant leur propre intérêt, ils créent de la richesse non seulement pour eux-même mais pour toute la société. Les investissements qu'ils font iront inévitablement financer des entreprises qui créent des emplois et produisent des biens et services qui augmentent notre niveau de vie. C'est ce qui permet même aux plus pauvres d'améliorer leur condition.

      Une petite illustration venant du blogue d'un de mes collèques:

      <img src="http://www.antagoniste.net/WP-Uploads/2010/05/Chine120510.gif&quot; alt="" />

      Les barres rouges montrent le coefficient GINI qui est une mesure des écarts de richesse. Plus le coefficient est grand, plus l'écard de richesse est grand. Le graphique illustre le recul de la pauvreté en Chine depuis 1981 ie depuis qu'ils ont libéralisé leur économie.

  3. Trs bon blogue Phillipe.  Bien fait.

     

    Est-ce qu'il y a un site ou je pourrais trouver le pourcentage des revenus des Québecois?

    1. @ Renée Houde

      Bienvenue sur mon blogue. J'espère vous y revoir…

      Est-ce qu’il y a un site ou je pourrais trouver le pourcentage des revenus des Québecois?

      Je ne suis pas certain de comprendre votre question, mais les meilleures sources de données sur le Québec demeurent l'ISQ et Statistiques Canada

  4. @ Céline Lagacé

    Peu importe que le riche le fasse pour son profit, bénéfice quand il va dépenser ce profit quelqu'un va en profiter. Ça va créer de l'emploi.  Même chose pour le profit des actionnaires. Quand à ces actionnaires avides, vous pourriez en faire parti en achetant des actions et en redistribant vos profits à la meute.

    Pour les programmes sociaux universels dont profitent les riches je suis d'accord avec vous, il faudrait les abolir. Mais à chaque fois qu'il en est question, la meute s'y oppose.

  5. @Gilles Laplante

    Un autre adepte du "trickle down" economy….t'aime les livres de science fiction?

  6. @ Gilles Laplante

    Vous avez partiellement raison mais une dépense n'est pas bénéfique à l'économie. Ce n'est que déplacer des ressources pour une consommation. Dans les faits, pour l'entrepreneur il sera préférable de réinvestir les profits pour obtenir plus de productivité plutôt que de faire des dépenses frivoles.

    "encore faut-il que les riches produisent de la richesse pour la réinvestir et non pour leur propre profit, bénéfice" Si un entrepreneur dilapide son capital dans des dépenses personnelles, sa compétitivé sera diminuée et il sera évincé du marché. Il n'est pas nécessaire d'avoir de belles mesures gouvernementales pour avoir un réinvestissements, il le fera simplement parce que c'est dans son intérêt.

    Dans un même ordre d'idée, vous n'avez pas besoin d'une loi pour que j'aille travailler puisque j'ai besoin d'argent pour vivre.. donc de travailler.

  7. Je l'ai dit et j'le repete…si on applique vos idees a 100% on va manquer de prisons et faites en sorte de cacher les guns…ca va etre wild dans les rues et pas a eu pres

    1. @ Stephane.g

      Je l’ai dit et j’le repete…si on applique vos idees a 100% on va manquer de prisons et faites en sorte de cacher les guns…ca va etre wild dans les rues et pas a eu pres

      Ah oui? Tu peux m'expliquer exactement ce qui te fait croire ça? Soit dit en passant, en ce moment, il est bien plus facile pour un criminel d'obtenir une arme à feu qu'un citoyen honnête. C'est logique ça?

  8. Wep tres simple…presentement aux States y'as des foires qu'on appelle des guns shows…il y a des vendeurs legitimes qui font passer des background checks a des acheteurs  qui sont verifier par le FBI et ca permet d'avoir un certain controle sur qui achete ces armes.

    Mais il y a aussi des vendeurs independants qui n'ont qu'une arme a avendre et eux de par la loi ne sont pas oblige de passer des background checks…alors nimporte qui…debile mental..terroriste…criminel..peut acheter ces armes.

     

    Plisieurs tentent de modifier la loi…mais devinez qui est contre….le NRA

     

    Plus drole encore les bonzes du NRA defedent le fait que ceux qui son consideres dangeureux et peuvent etre sur un "no fly list" ont le droit d'acheter des guns…imagine that…un mec que tu crois  assez cingle pour se faire sauter en avi0n tu le laisse pas voler MAIS il peut s'acheter un AK-47

    ain't it sweet

    Videos de 60 minutes concernent les loopholes des guns shows

    http://www.youtube.com/watch?v=6beoim_RFUw

    http://www.youtube.com/watch?v=gJFulSn5-Ck&fe

  9. Oh est petit detail…par ou tu pense que toutes ces armes entre au Canada???

     

    Les reserves indienne bien entendu…et si tu croit que les flics vont intervenir pour arreter les Indiens…t'es vraiment desillusione

    1. @ Stephane.g

      T'as donc le don de détourner le sujet. Je parle de pauvreté et de redistribution de richesse et tu me parles de contrôle des armes…

  10. […] mon billet « Les ennemis des pauvres« , je soulignais comment la redistribution de la richesse appauvrit, faisant tomber ceux […]

  11. @Philippe

    Sur tout les blogues il y a toujours quelqu'un qui détourne les sujets, corrige, c'est dérangeant, mais eux c'est leur plaisir de contrarier.  Le bst c'est de les ignorer.

  12. c'est pas une question de detourner le blogue….mais faut etre realiste…crois tu vraiment qu'en appliquant tes solutions ca passerais comme du beurre dans poele et que tout le monde serais heureux?

     

    Avec tes solution la disparitee irais en croissant….pas sur que la classe moyenne qui serais rendu pauvre aimerais manger du kraft dinner et du beure de peanut a journee

    1. @ Stéphane.g

      Regarde le graphique que j'ai posté un peu plus haut sur la pauvreté en Chine. Malgré que les écarts de richesse qui augmentent, la pauvreté a reculé drastiquement. Il y a toujours des plus riches et des plus pauvres, l'important, c'est que les plus pauvres aient des conditions qui s'améliorent avec le temps. C'est exactement ce que l'épargne et l'accumulation de capital font et que la redistribution de la richesse ne fait pas. Alors oui, je crois que les choses seraient mieux si on appliquait les solutions libertariennes.

  13. L'idee que les gens de gauche ont ce n'est pas que tout le monde soit pauvre egal qu'une bonne partie de ta gang semble vouloir faire croire les esprits maleable…mais c'est plutot que l'ecart soit moins grand…qu'il y aille des riches ne cause pas de probleme c'est que plus ca va moins y'as de classe moyenne c'est la le gros probleme. J'en revient encore avec mes pays scandinaves ou la disparitee est moins grande…quand est ce que tu entend parler d'eux?..presque jamais…ca semble etre toujours calme la bas.
     
    Oublie pas un truc a propos de la Chine…ils peuvent s'enrichir comme ils veulent…les pauvres vont devoir fermer leur gueule…c'est pas leur gang qui a les tanks

    1. @ Stephane.g

      L’idee que les gens de gauche ont ce n’est pas que tout le monde soit pauvre egal qu’une bonne partie de ta gang semble vouloir faire croire les esprits maleable…mais c’est plutot que l’ecart soit moins grand…qu’il y aille des riches ne cause pas de probleme c’est que plus ca va moins y’as de classe moyenne c’est la le gros probleme. J’en revient encore avec mes pays scandinaves ou la disparitee est moins grande…quand est ce que tu entend parler d’eux?..presque jamais…ca semble etre toujours calme la bas.

      Je sais que des fois je suis un peu méchant avec les gauchistes, mais le point que j'essaie de faire valoir c'est que la redistribution de la richesse érode le capital productif qui crée la richesse. Certains facteurs peuvent venir mitiger cet effet comme une augmentation de la productivité, et d'autres, comme le vieillissement de la population, vont accélérer le processus. Dans le cas des pays scandinaves, ils sont généralement plus productifs que nous, alors l'érosion de leur capital est moins prononcée.

      Oublie pas un truc a propos de la Chine…ils peuvent s’enrichir comme ils veulent…les pauvres vont devoir fermer leur gueule…c’est pas leur gang qui a les tanks

      Effectivement, mais si tu devais vivre en Chine, préfèrerais-tu vivre dans la Chine de 1981 ou celle de 2005?

  14. Phil

     

    Met moi dans nimporte quel pays et je choisirai toujours les annees 2000 aux annees 80

  15. Sur ce point, tu as pas mal raison. Rares sont les pays qui ont régressé durant les 20 dernières années. Le Venezuela, peut-être…

     

    Mais rares sont ceux qui ont autant progressé que la Chine. Et on peut supposer que l'adoption d'une économie de marché y soit pour quelque chose.

  16. JP

    Oui et y'as aussi d'autres facteurs ….la mondialisation a fait en sorte qu'on a exporte le cheap labour la bas….la grosseur de la population avec le fait que le pays etais assez pauvre a fait en sorte d'avoir une main d'eouvre cheap et en res grand nombre.

    Mais ca a des effets pervers…on a deshabille Jacques pour habiller Yvan….on a ferme un paquet d'usines ici pour les ouvrir la bas…resultat les States fabriquent quasi rien et leur economie repose sur le service

  17. @ Renée Houde "Est-ce qu’il y a un site ou je pourrais trouver le pourcentage des revenus des Québecois?"

     

    Je suggère la version gratuite de Statistiques Canada. Par exemple, si vous faites une recherche dans Cansim sur "quintile", vous allez trouver quelque chose qui se rapproche de ce que vous voulez. Par exemple, le tableau 202-0406 vous donne les revenus frontière des quintiles.

  18. @ stephane.g:

     

    Tu as de ces euphémismes… "le pays était assez pauvre"… c'est le moins qu'on puisse dire! Et il était pauvre parce qu'il n'a pas suivi le chemin de la richesse. Mao a empêché la Chine de progresser. Maintenant la Chine fait du rattrapage à grande vitesse. Tant mieux.

     

    "…resultat les States fabriquent quasi rien et leur economie repose sur le service"

    Ici, c'est le contraire: tu exagères un peu mais l'idée principale est la bonne. Les States sont condamnés à innover et à créer, à utiliser leur tête. Les jobs de bras, l'assemblage, le travail manuel se délocalisent. Résultat: les States créent Google, Facebook, iTunes, iPhone et un paquet de choses du même genre. Les iPhones sont assemblés ailleurs mais les profits demeurent aux States.

    Je n'ai aucune idée de ce qu'ils vont inventer encore, mais ils sont condamnés à inventer. S'ils ne trouvent plus d'idées, ça va aller mal pour eux.

     

  19. "Un autre adepte du « trickle down » economy….t’aime les livres de science fiction?"

    Votre argumentaire adolescent m'impressionne.

  20. Votre argumentaire adolescent m’impressionne.

    Merci…moi c'est vos idees desuetes et non fonctionelle qui m'impressionne

  21. JP

     

    ouais mais y'as jamais TROP de jobs dans un pays…je trouve ca con d'envoyer le travail manuel ailleur…c'est la diversitee d'emploi qui fais la richesse d'un pays…quand un secteur s'ecroule y'en as un autre qui fonctionne pareil…si tout le monde fait le meme genre de job ca risque de crasher solide

  22. @ stephane.g

     

    Et selon vous, le gouvernement devrait légiférer afin d'empêcher les déportations massives des emplois manufacturiers? Si tel est le cas, sachez simplement que bâtir une économie sur des obstacles (protectionnisme) nuit à tous les gens. Oui, du côté du pays importateur (ex: Canada), l'hécatombe sera ralenti. Toutefois, à moyen terme, l'augmentation des prix provenant des ces obstacles annulerait les bienfaits de ceux-ci.

    La baisse des prix provenant des déportations massives profitera à long terme au plus grand nombre de la population. La concurrence va se charger de ramener les chômeurs sur le marché du travail, quitte à ce que ce soit aux détriments de nos supposés acquis sociaux.

  23. Tu as raison, il y a des risques. De gros risques, même. Mais ce ne sera pas tout le monde qui devra faire entrer de l'argent dans le pays. Les magasins auront encore besoin de main d'oeuvre, il y aura toujours des coiffeurs et des jardiniers. Et il y aura toujours un secteur manufacturier ainsi qu'un secteur agricole hautement capitalisés.

     

    Pour moi, le principal défi auquel les États-Unis devront faire face à moyen terme (10-15 ans), c'est la possibilité que le reste du monde choisisse de diminuer l'importance du billet vert comme monnaie d'échange internationale. Ça ferait affluer les billets au pays de l'oncle Sam, créant un inflation à peu près impossible à enrayer.

  24. Si notre économie n'était pas 'construite' sur l'inflation et la dette, et si la monnaie étatique n'était pas essentiellement de la dette et si les états et 'patentes' supra-étatiques non-démocratiques arrêtaient de passer des milliers de lois et reglements, souvent asymétriques (prenez le temps de lire les accords de 'libre' échange ou les accords de l'OMC entre la Chine et le restant du monde), les emplois n'iraient pas ailleurs…

    *

    Toute l'histoire de la mondialisation actuelle  (qui n'est pas une mauvaise chose en soit, surtout pas au niveau philosophique), est construite sur de la 'vase'… et tout va finir par s'écrouler…

    ***

    Le choix que propose ANTAGONISTE (i.e. la Chine d'avant ou d'aujourd'hui), est un choix binaire et réducteur. Il existe une 3e voie, pas mal plus intéressante…

    😉