L’épargne et le système monétaire
Cet article de Marc Tison dans La Presse a attiré mon attention ce matin, en particulier son introduction:
L’épargne des Canadiens s’est rarement aussi mal portée: un Canadien sur trois n’économise pas le moindre sou, selon une enquête publié fin mai par CGA-Canada. L’endettement des ménages est une véritable épidémie: il a atteint un sommet de 1300 milliards de dollars à la fin de 2008, soit 40 000$ par habitant – le double de ce qu’il était en 2000.
Si l’article suit en donnant des conseils judicieux pour aider ces pauvres canadiens croulant sous le poids de l’endettement, il n’offre aucune explication réelle pourquoi tant de canadiens et de québécois se retrouvent dans cette situation. Ce sujet semble plutôt tabou dans nos médias. Laissez-moi donc éclairer votre lanterne et vous dire pourquoi.
On a souvent dit de la crise économique actuelle que c’est une crise du crédit. Ce n’est pas tout à fait vrai. C’est plutôt une crise de l’endettement. Aux États-Unis, épicentre de cette secousse séismique, comme ici, nous consommons, consommons, consommons et nous ne mettons pratiquement rien de côté pour les mauvais jours et les imprévus, de façon que beaucoup d’entre-nous se retrouvent pris à la gorge. Les saisies de propriété et les faillites se multiplient. Mais pourquoi? Avons-nous perdu tout bon sens? Ou sommes-nous subtilement – ou pas si subtilement, en fait – manipulés?
Il est intéressant de noter que les solutions proposées dans l’article ci-haut tournent toutes autour des même principes: remboursement de ses dettes et se bâtir un coussin d’épargne. Pourtant si on doit écouter nos politiciens et nos médias, le message est tout le contraire. Selon eux, dans ces temps de crise, c’est notre devoir patriotique de dépenser plus et de s’endetter plus. C’est pourquoi il faut « dégeler le crédit » et baisser les taux d’intérêts à des taux dérisoires. Et si vous ne le faites pas, c’est le rôle du gouvernement de le faire pour vous en augmentant ses dépenses. Bref, le message est clair: nous sommes supposés nous enrichir collectivement en nous endettant. Pourtant, si cette logique ne tient pas la route pour un individu, pourquoi serait-ce logique de le faire à l’échelle nationale? Ou pour paraphraser Adam Smith: « Ce qui est sage et sensé pour tout chef de famille ne saurait être folie pour un grand royaume. »
Cette situation repose sur plusieurs sophismes populaires qui sont autant de couleuvres que nous font avaler les politiciens pour justifier toujours plus de dépenses, qu’ils font pour mieux se faire réélire, bien-sûr. La première est ce concept absurde que c’est la consommation qui est le moteur de l’économie. C’est faux. La consommation n’est possible que s’il y a eu production au préalable. Sinon, il n’y aurait rien à consommer et les consommateurs eux-même n’auraient aucun pouvoir d’achat. Avant de pouvoir acheter quelque chose, vous devez d’abord travailler et gagner un salaire (sauf pour les assistés sociaux qui dépensent le fruit du travail des autres). Le point ici est que même si nous ne consommons pas directement ce qu’on produit, cette production nous donne le pouvoir d’achat de consommer ce que nous avons besoin. Ce n’est ici qu’une question de gros bon sens.
Un autre sophisme est cette croyance que l’inflation est nécessaire, voire préférable à la déflation. Soyons clairs. L’inflation n’est pas une situation normale de l’économie. L’effet inverse devrait plutôt être la norme. Au fur et à mesure qu’on produit un bien quelconque, nous réduisons ses coûts de production, permettant la baisse des prix avec le temps. La tendance naturelle du marché est donc une baisse générale des prix et non une hausse, à moins qu’une force ne vienne agir pour maintenir ces prix à la hausse. Cette force, c’est la création monétaire que font les banques centrales avec l’encouragement du gouvernement. Pourquoi? Parce que si l’argent était lié à une commodité comme l’or ou l’argent, plutôt que d’être fiduciaire comme c’est le cas présentement, le gouvernement ne pourrait pas se financer en créant de l’argent à partir de rien. Il dépendrait strictement de la taxation et de l’emprunt, ce qui l’empêcherait de vivre au-dessus de ses moyens. Entretemps, cette création monétaire réduit les taux d’intérêts et diminue le pouvoir d’achat de la monnaie, ce qui décourage l’épargne ou force les épargnants à investir dans des placements plus risqués pour contrer cette érosion. C’est une sorte de vol ou de fraude. Les gouvernements (tous, sans exception) volent leurs citoyens en créant à chaque année des milliards de dollars à partir de rien, les privant de l’augmentation du niveau de vie à laquelle ils auraient droit si la masse monétaire demeurait à peu près constante. Cet argent créé à partir de rien a servi le plus souvent à graisser la patte de tous les amis des politiciens et à financer des guerres (comment croyez-vous que nous payons pour notre petite aventure en Afghanistan?). Tout ça ne se produirait pas si nous mettions nos culottes et que nous tenions nos gouvernements en laisse.
En résumé, nous sommes surendettés et nous regardons nos épargnes fondre à chaque année afin que nos politiciens graissent la patte de leurs amis. Mais rien de tout ça n’est nécessaire à la richesse collective et est au contraire nocive. Si vous êtes un de ceux qui ont toujours argumenté que les riches s’enrichissent sur le dos des pauvres, c’est la façon dont ils s’y prennent. Mais ce ne sont pas tous les riches, seulement les copains des politiciens. Si vous voulez vraiment qu’un jour ça change, cessez de blâmer ceux qui cherchent à faire leur argent honnêtement en satisfaisant les besoins de leurs clients et blâmez plutôt le système monétaire qui rend possible cette arnaque.
Le système monétaire a été organisé par les Maîtres du Monde dans le but de s'accaparer des épargnes et des biens du peuple.
Ceux qui étaient plus économes (un petit %) ont passés au travers sans dette.
Les gouvernements, influencés par des lobbys, se sont faits prendre par l'endettement sans que le peuple réagisse fermement.
La crise actuelle a été orchestrée de toutes pièces afin que les plus gros riches finissent de glainer les moyens et les plus petits et même se gober entre eux.
Les endettés sont pris à la gorge avec les hypothèques et leurs autres dettes qui les emmèneront à la faillite, à la famine et à des maladies mortelles.
Ce sont les objectifs des MduM pour diminuer de 90% la population mondiale.
Les richesses terrestres diminuent selon eux et ils pensent en manquer si la population augmente.
Ils ont toujours le même but: ACQUÉRIR le plus de RICHESSES et CONQUÉRIR la terre par le CONTRÔLE du peuple.
@ Fern
J'aurai un billet qui élaborera sur ce sujet bientôt.