Le problème avec l’Islam.
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En guise de commentaire sur le rapport de la commission Bouchard-Taylor, j’aimerais revenir sur la question de qu’est-ce qui fait que la plupart des problèmes d’intégration semblent venir de musulmans, et pourquoi l’islamisme n’est pas seulement un problème européen, comment le prétendent nos deux Commissaires, et ne doit surtout pas être pris à la légère.
Il y a maintenant plusieurs mois, je me suis penché sur la question de l’Islam et de l’intégration des musulmans dans les sociétés occidentales, où plus justement le manque d’intégration de ceux-ci. Comme par exemple, pourquoi certains musulmans insistent-ils pour instaurer la charia dans leur pays d’adoption? Ne sont-ils pas venus s’installer ici justement pour profiter de la plus grande liberté des sociétés occidentales par rapport aux pays islamiques? Ou pourquoi certains d’entre-eux persistent à forcer leurs femmes et leurs filles à se voiler? Je suis donc parti en quête de tout ce qui pourrait me faire comprendre au fond ce qui fait que l’Islam semble causer des problèmes dans toutes les démocraties libérales.
Je me suis donc mis à faire des recherches sur le web et à lire des livres sur le sujet. Un livre intéressant que MM. Bouchard et Taylor auraient eu intérêt à lire, et que je n’ai pas encore tout à fait terminé, mais je me permet d’en parler quand même; est le livre «Musulmane, mais libre» d’Irshad Manji (vf de «The trouble with Islam today»). Née en Ouganda d’une famille musulmane d’origine indienne, Irshad Manji à émigré au Canada avec sa famille à l’âge de quatre ans pour fuir de régime d’Idi Amin. Je la considère comme un paradoxe ambulant puisqu’elle est musulmane, feministe et lesbienne, ce qui doit être plutôt difficile à concilier. Son livre s’adresse primairement aux musulmans, mais il est aussi très éclairant pour les non-croyants comme moi, qui cherchent à les comprendre. Son ouvrage se veut en quelque sorte un appel à la réforme de sa religion pour la rendre plus tolérante et conciliante envers les non-croyants. Par exemple, au début du livre, elle explore ce qui semble faire des musulmans un groupe plutôt monolithique comme ces extraits:
Mais qu’est-ce que pouvait bien signifier une Réforme? En tout honnêté, je n’en avait qu’une idée très vague. Ce que je savais, c’était que les croyants des religions réformées ne réagissaient pas avec cette mentalité de troupeau, du moins pas autant que les Musulmans. (…)
Même en Occident, on enseigne couramment aux Musulmans que le Coran est l’ultime manifestation de la volonté de Dieu, qui vient supplanter la Torah et le Nouveau Testament. En tant que manifestation ultime, le Coran est le texte «parfait» – qui ne peut être remis en question, analysé ou même interprété. Il ne peut qu’être cru. (…)
Bien sûr, chaque religion a toujours quelques adhérents qui se se contentent de singer. Mais dans l’Islam contemporain, ceux qui se contentent de singer sont devenus la majorité.
Tel qu’elle l’explique, un des problèmes est que la grande majorité des musulmans considèrent que le Coran contient la «Vérité» avec un grand «V», qui ne peut pas être interprétée d’aucune façon, mais doit être prise de façon litérale. Comme elle l’explique dans son livre, toutes les religions comportent des groupes de litéralistes, mais il y a seulement dans l’Islam où les litéralistes forment le courant dominant de la religion. Et le Coran leur dit très litéralement d’haïr les non-croyants et plus spécifiquement les juifs et de répendre l’Islam à tout prix, par la force où le mensonge, si nécessaire. Ce n’est pas Mme Manji qui dit cette dernière partie, mais vous pouvez vérifier dans le Coran si ça vous chante. Mais Irshad Manji ne ménage toutefois pas ses coréligionaires et dénonce vertement l’attitude de la plupart des musulmans envers, les non-croyants, les juifs, les femmes et les gays. Elle nous introduit également à une tradition oubliée de l’Islam appelée l’Ijtihad: la libre-pensée.
En fait, sa description de l’Islam « mainstream » n’était pas sans me rappeler le Borg de la série Star Trek. Cette mentalité de ruche composé de drones, incapable de pensée individuelle et qui ne servent qu’aux objectifs de la conscience collective, c’est à dire, l’assimilation de toutes les autres races qu’ils rencontrent. Aussi, nous ne devrions donc pas être surpris de voir la majorité des musulmans rester silencieux lorsque des fanatiques commenttent des actes de terrorisme au nom d’Allah. Cette mentalité de troupeau est aussi ce qui rend les islamistes dangereux, car ce sont eux qui, financés par l’Arabie Saoudite, contrôlent le troupeau en contrôlant un grand nombre de mosquées en Europe et en Amérique. Chacune de ces mosquées incorpore une madressa pour enseigner le Coran et les Hadith aux jeunes musulmans, un peu comme les cours de catéchisme de l’Église Catholique. Sauf que, comme en témoigne Irshad Manji dans son livre, ces madressas servent plutôt à endoctriner les jeunes dans l’idéologie mysogine, suprématiste, antisémite et homophobe du principal courant de l’Islam.
C’est pourquoi le concept de l’interculturalisme et de la laïcité ouverte ne fonctionnera pas. Il est impératif d’être aux aguets et d’activement poursuivre ces Imams qui incitent à la haine dans leurs mosquées et d’aider des modérés comme Irshad Manji à répendre leur message. Il est aussi impératif de défendre le port de symboles religieux par tous les employés de l’état, ainsi que dans les écoles. Aucun accomodement qui remet en cause l’égalité des sexes ou crée l’exclusion de certains à la faveur d’un groupe en particulier (ie local de prières réservés aux musulmans) ne devrait être permis.
À moins que MM. Bouchard et Taylor ne préfèrent qu’un jour nous assistions à des démonstrations de ce genre à Montréal:
Charmant n’est-ce pas?
« Il est aussi impératif de défendre le port de symboles religieux par tous les employés de l’état, ainsi que dans les écoles. »
Tu me donnes le goût de retourner ma chemise… puisque j’ai tendance ne pas y voir trop de problème, même si cela est religieux. Je verrais mal la direction d’une école empêcher par exemple un prof d’avoir les cheveux rouges. Ça revient presque au même dans un sens : un signifie sa foi, l’autre signifie sa différence.
@ Renart
Le problème c’est, si on prend le hijab comme exemple, que c’est aussi un symbole politique des islamistes. Permettre de porter le voile, c’est en fait de donner carte blanche aux islamistes d’exercer toite la pression sociale pour forcer des femmes à le porter. En favorisant une petite minorité de femmes qui veulent se voiler, nous causerions un préjudice à la majorité des femmes qui n’en veulent pas.
On colporte partout qu’il n’y a seulement qu’une minorité d’extrémistes parmi les groupes religieux immigrants ou issus de l’immigration, est-ce donc que cela serait faux du côté des islamistes?
Ma question concernait les immigrants islamistes, comme ceux du Québec.
@ Renart
Les islamistes maintiennent un profil relativement bas tant qu'ils ne sont pas en position de force, mais il y a eu et il y a encore des imams salafistes qui prêchent dans les mosquées de toutes les grandes villes du Canada et du Québec. Ce qu'ils prêchent surtout est la haine de l'Autre…
Il suffit de lire le livre de l'imam Al-Hayiti pour s'en convaincre.
Je viens de lire jusqu'à la préface… c'est un fou ce gars-là!!!
Il y a déjà des établissements scolaires de niveau secondaire qui refuse aux étudiants d’avoir les cheveux rouges ou encore d’avoir un anneau dans le nez. Je vois rien de mal a cette décision puisqu’elle bien souvent pris par le conseil de l’école apres discussion avec le comité de parents. Dans ma région, c’est la réalité. Certaines écoles vont même jusqu’à obliger les étudiants à porter un uniforme. Ont-ils le droit d’obliger les musulmans à respecter ce code? Moi je pense que oui et je ne vois là aucune discrimination, car la règle est la même pour tout le monde.
Par contre personnellement, je ne vois rien de mal non plus a voir une femme porter le voile, car il s’agit quand même d’un vêtement que nous le voulions ou non. Margaret Trudeau elle-même portait bien le voile :)) J’exagère un peu, mais à peine et que dire de nos propres sœurs de l’Église Catholique? Avons-nous des émeutes dans les rues?
Je suis d’accord avec M.David l’hijab à bien sur parfois une connotation qui réfère à la soumission et même a certains idéaux politique, mais il ne faut certainement pas placer tout le monde dans le même panier. Les extrémistes sont une minorité. D’ailleurs, on parle abondamment des extrémistes islamistes, mais que pensez-vous des extrémistes fondamentalistes chrétiens?
Malheureusement, il est très représentatif des imams islamistes, il est ici et des fous de son genre sont soutenus partout en Amérique du Nord par l'Arabie Saoudite. Ce n'est malheureusement pas de la paranoïa.
http://pointdebasculecanada.ca/spip.php?article37… http://pointdebasculecanada.ca/spip.php?article41…
Quelle raison possible ce fou pourrait-il avoir d'habiter à Montréal plutôt qu'en Arabie Saoudite où il n'aurait pas à supporter tous ces mécréants? À part peut-être nous islamiser…
Et après l'Europe?
et
La réalisation que nous devons faire est, si les islamistes sont une si petite minorité, comment se fait-il qu’ils contrôlent des pays entiers? En seraient-ils capable s’ils n’avaient pas la capacité de soumettre la majorité à leur volonté? Pourrait-on dire qu’ils sont en fait les bergers du troupeau? Les extrémistes chrétiens et juifs n’ont pas ce genre de pouvoir.
Une des première chose que les islamistes font lorsqu’ils prennent le contrôle est d’imposer le port du voile. Pour eux, ce n’est pas qu’un simple bout de tissus, et ce n’est certainement pas l’équivalent du voile des religieuses.
La question de base à se poser est celle de l'identité.
Or même si le Canada est un pays jeune, il a une identité bien réel fondé sur l'immigration provenant de pays de civilisation chrétienne.
Le Canada est un pays multiculturel de civilisation chrétienne.
C'est pourquoi l'arrivé massive d'immigrants de pays musulmans atteint si violemment le Canada en tant qu'il touche directement son identité.
Dans la connerie publiée par Al-Hayiti, il mentionne dans une de ses notes de bas de page ceci: « Un musulman ne peut pas dire: « Je pense que…Selon moi… Pour moi… l’Islam c’est… » car cette religion est la religion de Dieu. Elle ne nous appartient pas. » D’après moi, c’est le coeur du problème et ça explique la mentalité de troupeau. En ce regard, l’Islam ne se limite pas au côté religieux mais devient une idéologie laquelle on ne peut critiquer, un peu comme dans les pays communistes . Le libre-arbitre n’existe pas, comme dans le Christianisme médiéval d’avant la Réforme protestante. Crois et fais-toi laver le cerveau sans poser de question.
@Leo: Tout à fait.