Mythes et réalités de la souveraineté du Québec
Puisque le thème principal de la plateforme électorale du Parti Québécois consiste en la tenue d’une « consultation populaire » sur la souveraineté le plus tôt possible, la promotion d’un Québec souverain sur la scène internationale avant la tenue du référendum, et la sécession unilatérale si les négotiations n’aboutissaient pas un an après une victoire du oui au référendum; il serait bon de faire un petit « reality check » sur la question de la souveraineté du Québec. Il m’apparait évident que lorsque M. Boisclair nous affirme que le lendemain d’une victoire du oui serait sans turbulence est pure fantaisie. La réalité est toute autre.
Mythe no 1: « Les négotiations se feront harmonieusement pour la sécession du Québec, au lendemain d’une victoire du oui. »
Si M. Boisclair essaie de nous exposer ce processus à travers des lunettes roses et nous faire croire que le gouvernement fédéral nous laissera tout bonnement partir, c’est un grossier mensonge. Pauline Marois avait prédit qu’il y aurait des turbulences après une victoire du oui et il serait irréaliste de croire qu’on peut faire une omelette sans casser les oeufs. Ottawa n’a rien à gagner et tout à perdre dans ces négotiations et on a tout lieu de croire que le gouvernement fédéral mettra tout en oeuvre pour résister. Le PQ se doit de prévoir ces turbulences et de donner l’heure juste aux élécteurs.
Mythe no 2: « Une majorité de 50%+1 est suffisante pour amorcer le processus de sécession »
Je vois déjà les purs et durs monter aux barricades, mais ce que j’avance n’est que du gros bon sens. C’est certain que qu’une majorité simple est suffisante en principe, mais si le gouvernement du Québec se présente à Ottawa avec un tel résultat dans sa poche, ce résultat sera contesté pas le gouvernement fédéral, et plus particulièrement si la question référendaire est ambigue comme celle de 1995. Pour négocier, il est toujours préférable de le faire en position de force qu’en position de faiblesse. Si le résultat du référendum est contestable, il peut ne pas être accepté comme étant la volonté légitime du peuple québécois, tel que le prétendra sûrement le PQ. Il en ira aussi de la reconnaissance internationale. Il est possible que bon nombre d’états hésiteront de reconnaitre un Québec souverain basé sur un référendum gagné par la peau des fesses. Pour être crédible, le oui devra gagner avec une majorité des deux tiers au minimum avec une question référendaire limpide et transparente. Plus la majorité sera forte, plus le résultat devra être pris au sérieux par Ottawa. Le problème est que la franchise et la transparence n’est pas ce que le PQ a prôné jusqu’ici en rapport avec la question référendaire, ou les implications réelles de l’accession à la souveraineté. C’est donc improbable que le PQ ne joue pas sur les mots pour gagner le référendum et avoir un mandat crédible.
Mythe no 3: Le Québec indivisible
Comme M. Charest a maladroitement fait valoir, il est probable que l’intégrité même du territoire du Québec soit contestée. En particulier si le oui gagne par une faible majorité, simplement parce qu’il y aurait près de 49% de la population qui serait contre le projet. Encore une fois, la force du mandat qu’aura eu le gouvernement du Québec envers la souveraineté va grandement influencer ce qui peut et ne peut pas être négociable. De plus, après la séparation du Québec, le reste du Canada se retrouverait démembré, sans aucun pont terrestre entre l’Ontario et les provinces maritimes ce qui n’est définitivement pas une situation que le gouvernement fédéral voudra accepter. Le gouvernement du Québec devra alors probablement défendre son intégrité territoriale lors des négociations post-référendaires et il ne serait pas très sage de la part du PQ de faire l’autruche. Ils devraient plutôt accepter cette éventualité et affirmer à la population qu’ils seront prêts à la défendre, le cas échéant.
Mythe no 4 : Le gouvernement d’un Québec souverain disposerait de plus d’argent en récupérant l’argent que nous payons maintenant à Ottawa.
Faux! Il existe dans la fédération canadienne un mécanisme qui permet de transférer l’excédent des provinces riches vers les province plus pauvres. Ça s’appelle la péréquation et le Québec en bénéficie avec des transferts féderaux qui dépassent de 2,4 Milliards l’argent que nous versons au gouvernement fédéral. S’il est vrai que ces paiement ne cesseront pas au lendemain du référendum, ils cesseront le jour où le Québec deviendra souverain, nous laissant avec un considérable manque à gagner. En plus, nous aurons les dépenses additionnelles comme la production d’une nouvelle monnaie (la proposition du PQ n’inclue pas de partenariat économique, alors il semble ne pas avoir de plan de monnaie commune comme aux référendums précédents), la défense nationale, un corps diplomatique, incluant l’ouverture d’ambassades à travers le monde et l’achat de toutes les installations fédérales en territoire québécois.
Mythe no 5: Un Québec souverain aura plus de pouvoir pour protéger notre culture et notre patrimoine français.
Dans une lettre à La Presse en 2006, M. Bernard Landry lui-même a admis que le Québec dispose déjà de tous les pouvoirs nécessaires pour protéger la culture française. Les gouvernements successifs depuis 1976 ont voté plusieures lois dans ce sens, comme la loi 101, de sorte que la situation du français a grandement changé depuis le temps des grosses méchantes vendeuses anglaises chez Eaton. Nous sommes déjà « maitres chez nous ». Depuis la révolution tranquille, le gouvernement provincial nous a amplement démontré qu’il est apte à défendre la culture québécoise à l’intérieur de la fédération canadienne.
Tous ces mythes sont ce que le PQ et M. Boisclair essaient de nous vendre, avec en plus la menace d’une sécession unilatérale si les négotiations n’aboutissent pas un an plus tard. Si ça en venait là, ce serait probablement un désastre qui à l’extrême, pourrait mener à une guerre civile ou à des exodes massives de ressources humaines et de capitaux, en particulier si la majorité du oui était faible au départ. Je vois mal le PQ essayer de faire une déclaration d’indépendance unilatérale avec seulement 50%+1 des électeurs derrière eux. Ils se pourrait que leurs appuis s’évanouissent si les choses tournent au vinaigre. De plus, je trouve douteux que le gouvernement fédéral accepte la sécession unilatérale, et ils n’auront pas énomément d’options en riposte, mais la loi des mesures de guerre sera définitivement l’une d’elles.
Suis-je un peu trop alarmiste? Peut-être, mais peut-être pas. En fin de compte, je préfèrerait ne pas avoir à découvrir si j’ai tort ou raison. Le rêve souverainiste, n’est peut-être pas encore mort mais, après avoir perdu deux référendums, et grâce aux améliorations de la situation du français au Québec, il a perdu beaucoup de sa pertinence et commence à s’essoufler. Les sondages ont démontré que 2/3 des québécois ne veulent pas d’un troisième référendum, mais le PQ s’obstine à en faire un des principaux points de sa campagne. Si les québécois sont vraiment tannés des référendums, il serait grand temps de le leur signifier le 26 mars prochain.
Bravo pour ton site et ta lucidité concernant l’éternel dossier de la souveraineté. J’ajouterais à un sixième mythe: La souveraineté va unifier tous les Québécois.
C’est tout le contraire qui se passe dans la vraie vie. Ce débat qui dure depuis 40 ans a été celui qui a le plus divisé les Québécois entre eux. Avant le PQ on pouvait s’engueuler entre les «bleus » et les «rouges» mais avec l’arrivée du PQ les Québecois se traitent maintenant entre eux de traîtres à la nation, de vendus, de fédérastes et tutti quanti.
Merci beaucoup pour vos commentaires et vos compliments. C'est bon de finalement savoir que je ne prêche pas dans le désert.
Bravo pour ces commentaires. Tous les vraies fédéralistes vivant au Québec devraient se servir de tels arguments pour convaincre ceux qui ont encore en tête le fameux « vive le Québec libre » ou qui ont encore sur le coeur la crise d’octobre… Donc qui ne veulent pas passer à autre chose. Ca prendrait plus de site comme ca. Il est terminé le temps de se taire, de peur de froisser les séparatistes et ainsi leur donner des munitions. Mais la réalité est là. Avec une victoire aussi absurde de 50 + 1, le débat ne sera jamais terminé, parce moi et bien d’autre n’adèrerons jamais au Québec idéalisé par tous ces rêveurs.
Autre argument qui serait bon de rajouter, les séparatistes disent qu’un Québec indépendant conserverait la libre circulation entre les provinces canadiennes voisines. J’aimerais qu’un des tenants de cette idée m’explique alors quelles seraient les avantages de cette nouvelle république si on ne peut pas contrôler ce qui entre et qui sort, que ce soit les produits, les ressources humaines, etc. Et qui s’occupera alors de la protection du territoire avec les autres provinces et les USA? Le Canada? Bien sûr, ca leur fera plaisir de continuer à payer pour la Guarde-Côtière, les douanes, les forces armées, la GRC…
J’assume que la libre circulation entre un Québec souverain et les autres provinces du reste du Canada serait négocié dans le cadre d’un accord économique. La proposition actuelle du PQ ne fait pas mention d’un partenariat économique quelconque, ce qui implique douanes et tarifs. De plus, le Québec devra avoir sa propre monnaie qui sera probablement évalué selon le PIB et la balance commerciale du Québec. Quant aux services comme la garde cotière et la défense nationale, ils seront pris en charge par le gouvernement du Québec, donc à la seule charge des contribuables québecois. Merci de ton commentaire JF.
Si les Québécois ne croient plus au projet indépendantiste, il serait bien qu’ils clarifient la chose et arrêtent de supporter cette option, sondage après sondage, à la hauteur de 44-48 %.
En ce qui concerne les mythes de la souveraineté, j’aurais tendance à être d’accord sur un point : la sécession ne se fera pas sans tension ni turbulence, même les souverainistes s’entendent là-dessus.
Ceci dit, parler de guerre civile et de fuite massive de capitaux à long termes, c’est envisager la politique du pire, et je ne crois pas que ni le Canada fédéral ni le Québec n’auraient avantage à en venir là.
Qu’y aurait-il à gagner ? Les Ontariens voudront-ils voir leur frontière fermer aux commerces, ou alors devenir la scène d’affrontements quelconques ? Soyons sérieux. Je ne vois pas quel avantage le Canada anglais tirerait de foutre le bordel lors des négociations.
Oui, l’intégrité du territoire sera sur la table.
Oui, le partage de la dette sera aussi sur la table.
Ça va demander du sang froid de part et autre.
Et après ?
Philippe
Et après? La question est, tout les incovénients et tout le brassage de merde qui suivraient un victoire du oui en valent-ils la peine? Dans les meilleures circonstances, on peut espérer être ni mieux ni pire qu’avant, au pire on se retrouve avec une économie amoindrie par un exode qui sera encore plus important que celui qui a suivi l’élection du PQ en 1976. Personnellement, je préfère ne pas passer par là, alors je voterai toujours contre le PQ et contre la souveraineté. Merci de ton commentaire Philippe.
La réponse est : oui.
😉
Désolé Philippe, mais je n’ai pas encore entendu d’argument pour me convaincre. 🙂
Pourquoi faudrait-il que la séparation se fasse dans la turbulence ? La séparation des états baltes de l’empire soviétique s’est-elle fait dans la turbulence ? Qui aurait intérêt à ce que cette séparation se fasse dans le chaos ? Pourquoi cette vision apocalyptique ? Le Canada et le Québec ont une tradition démocratique qui a peu d’équivalent dans le reste du monde et il faudrait que la séparation politique se fasse à feu et à sang ? Et ce que je ne parviens toujours pas à comprendre, c’est pourquoi ce chantage à la peur vient de québécois de souche. Je me serais attendu à ce comportement dans l’autre camp … les ennemis de la nation et non pas de l’intérieur … vu que nous sommes en situation de guerre civile … ou presque. Je blague ou presque …
En ce qui concerne la majorité du 50% +1 qu’est-ce qu’il y a de mal à ça. Avons-nous voté pour faire partie du Canada? Quelle était la majorité requise dans le cas de Terre-Neuve ? Un référendum à 50%+1 ça veut également dire que 60% des québécois de souche ont voté pour un Québec souverain, que 60% d’un des deux peuples fondateurs désirent se dissocier de l’entente fédérative. Et pour vous, ça c’est rien ? Et pour ça le reste duCanada ferait des misères ?
Vous parlez du pont terssestre entre le reste du Canada et les Maritimes. Ça pose problème? Les États-Unis «continental» et l’Alaska, ça pose problème ?
Voyez-vous la démarche pour un Québec souverain est une démarche légitime et nécessaire si nous voulons garantir au peuple québécois son avenir en tant que peuple distinct. Pourquoi pensez-vous que le peuple juif tient tant à sa terre d’Israël ? PArce que ce peuple ne sait que trop bien qu’un peuple apatride, un peuple sans état est voué à la disparition.
Dans le même ordre d’idée, pourquoi ce désir d’affranchissement des peuples soumis au joug soviétique ? Tout simplement parce que cela était pour eux naturel et normal comme il est naturel et normal que le peuple québécois veuille en faire autant.
@ Jacques B. – Pour répondre à tes questions et commentaires:
> « Pourquoi faudrait-il que la séparation se fasse
> dans la turbulence ? La séparation des états
> baltes de l’empire soviétique s’est-elle fait dans
> la turbulence ? Qui aurait intérêt à ce que cette
> séparation se fasse dans le chaos ? Pourquoi cette
> vision apocalyptique ? »
Eh bien, même Pauline Marois avait prédit qu’il y aurait 5 années de « turbulences » à la suite d’une victoire du oui, sans par contre préciser la nature des turbulences. C’est sûr que ce que j’expose ici est un scénario extrême, mais de dire au monde qu’il n’y auras pas aucune turbulence, c’est leurrer les gens. Probablement qu’entre ma vision apocalyptique et les lunettes roses du PQ se trouvera la réalité. Entre temps, j’espère par votre analogie avec les états baltes que vous n’impliquez pas que le Canada aie quoi que ce soit en commun avec le régime soviétique. Les états baltes ont tout simplement profité de l’éclatement de ce régime totalitaire. Allez voir si ces états auraient pu retrouver leur indépendance plar la voie démocratique avant cet effondrement. Leur situation n’est pas du tout analogue à la nôtre.
> En ce qui concerne la majorité du 50% +1 qu’est-ce
> qu’il y a de mal à ça. Avons-nous voté pour faire
> partie du Canada? Quelle était la majorité requise
> dans le cas de Terre-Neuve ? Un référendum à 50%+1
> ça veut également dire que 60% des québécois de
> souche ont voté pour un Québec souverain, que 60%
> d’un des deux peuples fondateurs désirent se
> dissocier de l’entente fédérative. Et pour vous,
> ça c’est rien ? Et pour ça le reste du Canada
> ferait des misères ?
Je vois bien dans vos arguments la même mentalité qui a fait blâmer l’échec du référendum de 1995 sur l’argent et le vote ethnique par M. Parizeau. Est-ce que je dois comprendre que le vote des québécois de souche pèse plus lourd dans la balance? Et le reste de la population? Le problème avec le projet souverainiste, c’est que ça a toujours été une affaire de « pur-laine », pire encore, ce n’est même pas tous les pur-laine qui en sont convaincus. Et vous voulez convaincre le monde entier que c’est l’aspiration légitime du peuple québécois? Je regrette, mais c’est faux! Pour que le gouvernement du Québec aie un mandat crédible, celui-ci devra avoir un appui solide de plus que 60% des pur-laines et un appui des autres communautés. Les souverainistes ne devraient pas avoir peur de ça, ils devraient simplement travailler à inclure ceux qui ne sont pas des québécois de souche dans leur projet et s’assurer que le projet souverainiste est vraiment l’aspiration de tous les québécois, peu importe leur origine.
> Vous parlez du pont terssestre entre le reste du
> Canada et les Maritimes. Ça pose problème?
Je suis prêt à parier que oui, le reste du Canada vont considérer ça comme un frein économique entre autres. Le cas de l’Alaska se compare difficilement. Cet état n’a jamais fait partie des États-Unis continentaux, le territoire a été acheté de la Russie. Ce n’est pas comme se retrouver séparé du reste du pays d’un jour à l’autre. La séparation du Québec va avoir un impact négatif pour le reste du Canada, c’est pourquoi je doute qu’ils veuillent nous laisser partir de bon coeur, et pourquoi ça prendrait un mandat fort de la population.
> Voyez-vous la démarche pour un Québec souverain
> est une démarche légitime et nécessaire si nous
> voulons garantir au peuple québécois son avenir en
> tant que peuple distinct. Pourquoi pensez-vous que
> le peuple juif tient tant à sa terre d’Israël ?
> PArce que ce peuple ne sait que trop bien qu’un
> peuple apatride, un peuple sans état est voué à la
> disparition.
Si par « peuple québécois » vous entendez québécois de souche, Je vais vous livrer un petit secret: les québécois de souche sont une espèce en voie de disparition (tout comme les canadiens anglais de souche ou les américains de souche d’ailleurs), et ils continueront de l’être même si le Québec devient souverain. Simplement parce que même comme état souverain, le Québec dépendra de l’immigration pour maintenir ou augmenter sa population. Et à moins de fermer les portes complètement à l’immigration et recommencer à faire des familles de 14 enfants, la proportion des québécois de souche va inexorablement diminuer. Et la souveraineté n’y changera rien.
Vous voulez que je vous dise pourquoi le Québec ne se séparera pas? Outre le grand discours patriotique sur l’oppression du pauvre peuple québécois par les méchants anglais, vous avez peu d’arguments convaincants pour ceux qui ne se sentent pas opprimés ou ceux qui ne sont pas des pur-laines. Sans ces arguments, vous êtes condamnés à ne prêcher qu’aux convertis. Et il est peu probable qu vous puissiez obtenir mieux que les résultats de 1995.
Merci de votre commentaire Jacques. Ne cessez pas d’essayer de me convertir si vous trouvez de meilleurs arguments. 😉
Faut croire que les grands esprits se rejoignent…
Très intéressant.
Ca ressemble a un billet que j’ai déja fait pour démolir les « dix bonnes(?) raisons de faire la souverainneté »:
http://web.cgaspesie.qc.ca/crioux/wordpress/?p=5
Je ne vois pas ce que la souveraineté va changer. Ça fait 150 qu'on est divisé. Ça fait depuis 1761 qu'on tente de nous assimiler, et je crois que ça arrivera un jour ou l'autre. Pour faire l'indépendance faudrait avoir le courage des américains, le désir de gagner, le désir de s'affirmer et de n’avoir personne d'autre qui décide pour nous. Puisque nous sommes des lâches, rien de cela n'est à l'horizon. Il est beaucoup plus facile d’être locataire, que propriétaire. Il est beaucoup plus facile d’être employer que employer. Je suis contre l'acharnement thérapeutique. Peut-être qu’on est dû pour tout simplement disparaitre, et devenir un peuple de tout les peuples.
Je rêve ou j'ai découvert un site de la droite défaitiste?
Avec tant de certitudes, c'est vrai que ça ne sert à rien d'essayer…
Que d'inepties sont écrites sous le couvert de l'anonymat…
"Comme M. Charest a maladroitement fait valoir, il est probable que l’intégrité même du territoire du Québec soit contestée. En particulier si le oui gagne par une faible majorité, simplement parce qu’il y aurait près de 49% de la population qui serait contre le projet. Encore une fois, la force du mandat qu’aura eu le gouvernement du Québec envers la souveraineté va grandement influencer ce qui peut et ne peut pas être négociable. De plus, après la séparation du Québec, le reste du Canada se retrouverait démembré, sans aucun pont terrestre entre l’Ontario et les provinces maritimes ce qui n’est définitivement pas une situation que le gouvernement fédéral voudra accepter. Le gouvernement du Québec devra alors probablement défendre son intégrité territoriale lors des négociations post-référendaires et il ne serait pas très sage de la part du PQ de faire l’autruche. Ils devraient plutôt accepter cette éventualité et affirmer à la population qu’ils seront prêts à la défendre, le cas échéant."
Philippe, il faut que le pays Québec ait son territoire.
Ceci étant dit, il faut que la province Québec ait aussi son territoire ce qui présuppose la partition éventuelle d'un Québec dit souverain.
Évidemment, on ne peut pas couper la trans-canadienne dans l'optique d'y foutre des douanes pour jouer les pinquetonks matamores pour arnaquer le ROC. Sinon a-t-on affaire à un mouvement insurrectif dans le PQ? J'en doute, ce ne sont que des carriéristes qui se complaisent dans un étiquette de souverainiste.
Je souhaite donc que le pays Québec ait son territoire, en d'autres mots, je veux me séparer des séparatistes car leur allégeance n'est pas envers le Canada mais envers un pays Québec. Puisse-t-il se donner une partie de la province afin que tout le monde y retire un brin de satisfaction.
8. L’ÉTAT DU QUÉBEC
Avant 1968, un projet de loi au Québec était discuté au Conseil Législatif et à l’Assemblée Législative et si les deux l’adoptait, il était présenté au gouvernement et si il était adopté la, il recevait la force de loi et entrait en vigueur à la date déterminée. C’est le bon processus démocratique en action et une relativement belle représentation de la voix du peuple. Si, par exemple, un État n’est pas composé de cette façon et qu’il peut adopter toute loi qu’il désire sans lecture en chambre, on peut possiblement parler de dictature (http://www.cnrtl.fr/lexicographie/dictature), sinon au moins d’indépendance législative. Le gouvernement ayant la majorité peut donc adopter tout projet de loi qu’il désire. Au Québec, pour accomplir ça, on à ce qui est appelé le « bâillon ». Et le Québec est le seul endroit avec une telle disposition. Et tel que mentionné dans un article que j’ai écrit ailleurs (http://radioshock.exprimetoi.net/le-coin-de-l-auditeur-f5/le-baillon-ou-comment-nos-elus-nous-disent-vos-yeules-t8.htm), l’attaché politique du député Daniel Turp (http://www.danielturp.org/), Éric Normandeau, m’a déjà écrit que le « bâillon » c’est « une procédure qui permet à la majorité parlementaire de limiter les débats sur un projet de loi. » Donc le parti au pouvoir impose le silence et adopte ce qu’il veut.
Depuis l’abolition du Conseil Législatif et de l’Assemblée Législative (http://thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=F1ARTF0005607) le 31 décembre 1968 (par la « Loi concernant le Conseil législatif » SQ 1968 c. 9), et par la création de l’Assemblée Nationale le 1er janvier 1969, le Québec est devenu un État souverain. Ensuite en 1976 entre en vigueur la « Loi sur l’exercice des droits fondamentaux et des prérogatives du peuple québécois et de l’État du Québec, L.R.Q., chapitre E-20.2. » (http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=2&file=%2F%2FE_20_2%2FE20_2.htm). Vous avez remarquez que le mot État est écrit avec une lettre majuscule?
Parce qu’il est fondamental de comprendre les mots, on va en définir quelques-uns:
Définition du mot « État » : http://www.cnrtl.fr/lexicographie/%C3%89tat
[Avec une majuscule] Autorité politique souveraine, civile, militaire ou éventuellement religieuse, considérée comme une personne juridique et morale, à laquelle est soumise un groupement humain, vivant sur un territoire donné.
Définition du mot « Souverain » : http://www.cnrtl.fr/lexicographie/souverain
[En parlant d’une pers. mor. (personne morale)] Qui détient en droit ou en fait le pouvoir suprême dans l’État.
Définition du mot « Suprême » : http://www.cnrtl.fr/lexicographie/supr%C3%AAme
Qui est au-dessus de tout. Qui occupe la première place dans une hiérarchie de pouvoirs.
Définition du mot « Personne juridique et morale» : http://www.cnrtl.fr/lexicographie/personne
Être de raison (association, société, fondation), sujet de droits et spécialement titulaire d’un patrimoine collectif, distinct de celui des personnes qui le composent, mais n’ayant pas d’existence corporelle.
Définition du mot « Province » : http://www.cnrtl.fr/lexicographie/province
Territoire extérieur à un État, à une métropole et qui en est dépendant; colonie.
Revoyons le nom de la loi encore: « L.R.Q., chapitre E-20.2, Loi sur l’exercice des droits fondamentaux et des prérogatives du peuple québécois et de l’État du Québec ».
On sait que les lois et les mots utilisés en loi on leur raison d’être et ne sont pas pris à la légère. Sachant que les avocats font la loi, ils s’assurent de mettre les bons mots aux bonnes places. Donc par définition, et reconnu par le Gouvernement du Québec depuis 1976, le Québec est un État, et non une province. Il est souverain et détient le pouvoir suprême sur son territoire. Aucune autre personne juridique ou morale (http://www.cnrtl.fr/lexicographie/personne) ne peut lui imposer quoi que ce soit car il est le maître absolu de sa juridiction. D’ailleurs, dans le Journal du Barreau du Québec, à cette adresse, (http://www.barreau.qc.ca/publications/journal/volume-38.html) vous retrouverez dans l’édition complète du Journal du Barreau du Québec, édition juin 2006 (http://www.barreau.qc.ca/pdf/journal/vol38/200606.pdf), à la page 5, un article sur la « 17e Conférence des juristes de l’État ». C’est un journal de droit et c’est le mot « État », en lettre majuscule, qui est écrit. C’est la qu’on apprends qu’en cette date, il y à 58 « plaideurs quérulents » (souvent utilisé : plaideurs vexatoires, voir http://www.justice.gouv.qc.ca/francais/publications/generale/termes/querul.htm) au Québec.
Tout ça veut dire que quand les partis politiques parlent de souveraineté, de référendum, de séparation, c’est juste pour nous amuser et nous distraire parce qu’on est déjà souverain et séparés. On a une monnaie commune, d’accord, et on partage des services, et on a des obligations contractuelles avec le Canada, mais c’est tout.
9. LA CORPORATION DU QUÉBEC ET DES AUTRES PROVINCES ET TERRITOIRES
Comme on l’a vu par la définition du mot État, le Québec est une personne morale. Et comme le Canada, il est lui aussi incorporé à la SEC (www.sec.gov). Le Québec est présent la aussi (http://www.sec.gov/cgi-bin/browse-edgar?company=Quebec&CIK=&filenum=&State=&SIC=&owner=include&action=getcompany) et son adresse d’affaires est à Québec, au Ministère des Finances, 12 Rue St-Louis, Ville de Québec (selon http://www.googlemaps.com, l’édifice semble être bâtit au-dessus de la Rue du Trésor… Coïncidence…?). Qu’en est-il des autres provinces? L’Ontario est enregistré à Toronto (http://www.sec.gov/cgi-bin/browse-edgar?action=getcompany&CIK=0000074615&owner=include&count=40) (au « 1 DUNDAS STREET WEST, SUITE 1400, TORONTO CANADA, 416-325-8053 ») et l’enregistrement appartient à la « Ontario Electricity Financial Corporation » (http://www.oefc.on.ca/bondholder.html) (1 Dundas Street West, 14th Floor, Toronto, Ontario, Telephone: (416) 325-8000). C’est sur le même système téléphonique… La Saskatchewan quand à elle est enregistrés (http://www.sec.gov/cgi-bin/browse-edgar?action=getcompany&CIK=0000203098&owner=include&count=40) au États-unis au Consulat Général du Canada à New York (http://newyork.citysearch.com/profile/map/41838555/new_york_ny/consulate_canadian_general.html).
Prenons ces deux nouveaux éléments en considérations (l’État et la Corporation) et parlons politique un peu. Ça fait depuis combien de temps que le Québec parle de séparation, souveraineté, indépendance et autre terme et saveur du mois (comme l’absurdité de notre handicapée linguistique Pauline Marois qui parle de la « conversation nationale »)? Je me plait à dire que le parti québécois se rencontre à chaque année et inscrivent dans un agenda tout ce qu’on va dire dans les 52 prochaines semaine, pour s’assurer que le peuple québécois est tenu occupé par nos médias parce que la souveraineté, nous l’avons déjà. Donc Pauline Marois, quand elle parle de référendum et de séparation ou toute autre chose du même genre, elle le fait pour nous occuper et rien d’autre. Vous savez que les gens adhèrent au parti politique qui les attire le plus. Parce que nous somme tous différents, nous avons plusieurs partis politique et chacun de ses partis politiques rallient, ou « occupe », chacun leur section de la population. Tu crée quelques partis (Québécois, Libéral, NPD, Conservateur, etc), et chacun contrôle son morceau de foule. Parce qu’il y a des éléments de la population en faveur d’une séparation, on crée le « Parti Québécois » et ce parti « s’occupera » de ces éléments en particuliers. C’est la fameuse technique de diviser pour conquérir. Quand tu veux contrôler plein de gens aux idéologies différentes, assurent-toi qu’ils suivent tous un leader différent et contrôle les leaders et puis voila, le tour est joué. Au lieu de contrôler 7.5 millions de personnes, occupes-toi de la dizaine qui fait vraiment bouger les choses, c’est moins compliqué! Il m’est apparent depuis que je sais que le Québec est souverain (http://radioshock.exprimetoi.net/le-coin-de-l-auditeur-f5/le-quebec-est-deja-souverain-t6.htm) que les politiciens actuels ne font que nous occuper. Ils se chicanent en public pour propager l’apparence de conflit et ça nous nourrit tout aussi bien que la moulée lancée aux animaux de ferme, mais derrière les portes closes ils doivent jouer aux cartes entre « chums ». Ces leaders la, à moins que ça ne soit de l’ignorance crasse, ils savent TRÈS BIEN que le Québec est un État. Ce sont presque tous des gens issus du domaine du droit, ils savent très bien comment les lois sont construites parce que c’est eux qui les construisent. Donc ces leaders la nous manipulent tous, et ce sans scrupules. N’oubliez jamais cela. Mais attention de ne pas mettre tout vos œufs dans le même panier : y’a plein de jeunes et moins jeunes politiciens qui eux, arrivent là-dedans, et ne le savent juste pas. Si et quand ils arriveront devant le fait accompli, c’est leur choix à ce moment qui nous déterminera comment ils seront jugés par l’histoire.
10. LA RECONNAISSANCE DE L’ILLÉGALITÉ DES LOIS DU QUÉBEC, PAR LE QUÉBEC
On sait que le Québec est un État souverain et qu’il à l’autorité suprême dans son territoire mais qu’il doit quand même consulter les provinces pour changer la constitution. Ici je vais vous montrer quelque chose de complètement fou et aux conséquences qui dépassent l’entendement.
Allons faire un tour dans la Loi sur les Impôts (du Québec), L.R.Q. Chapitre I-3 dans le Livre 1, Interprétation et règles d’application générale, Titre 1, Interprétation, Définitions (http://www.canlii.org/qc/legis/loi/i-3/20080314/partie1.html)(c’est la qu’on retrouve la définition de tout les mots qui vont servir dans l’explication de cette loi la):
• Définition du mot « Loi » selon la Loi sur les l’impôts : « comprend une loi autre qu’une loi du Parlement du Québec. »
Donc par définition, tout ce qui sort du Parlement du Québec ne peut être considéré comme une loi. Ce n’est pas ma définition, c’est celle de la législature de l’État du Québec, créée par les avocats de l’État du Québec, et ils l’inscrivent à même la Loi sur les impôts.
La Loi sur l’Assemblée Nationale (http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=2&file=/A_23_1/A23_1.html) c’est la loi qui détaille entre autre la composition de l’assemblée législative, les pouvoirs du Parlement, qu’est-ce qu’un député peut faire et quels sont ses pouvoirs et l’établissement des commissions, mais la Loi sur l’Assemblée Nationale explique surtout que l’Assemblée Nationale adopte les lois. L’assemblée Nationale a son siège dans le Parlement du Québec et est notre organe politique législatif. Quand on parle des lois du Parlement du Québec, on parle donc des lois votées par l’Assemblée Nationale. Si on se fit à la définition du mot « loi » (comprend une loi autre qu’une loi du Parlement du Québec), cela veut dire que la Loi sur l’Assemblée Nationale n’est pas une loi, et donc n’est pas légale et donc tout ce qui est dans cette loi est nul et sans fondement, et son application est illégale. Donc tout ce que est issue de cette loi est automatiquement et par défaut illégal. Ça veut dire que depuis l’adoption de la Loi sur les Impôts, toutes les lois au Québec, tout les ministères, toutes les élections, les députés, les ministres, les employés de la fonction publique, toutes ces choses sont issues de l’illégalité. Donc on leur laisse le pouvoir parce que collectivement, on ne sait pas lire. Le vaillant et valeureux Gouvernement du Québec reconnaît donc ouvertement l’illégalité de son système législatif, mais continue quand même sans changer la Loi sur les Impôts.
Ne me croyez pas, faites vos recherches par vous-même. Mais quand vous aurez terminé, prenez le temps de réfléchir à ça et tenter d’imaginer les conséquences de tout ça.
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Le Quebec et l'Acadie vont devenir indépendants et s'associeront avec le Roc, tout comme en Europe les pays s'unissent pour presque tout.
Seulement ce n'est pas une entité qui impose tous ses points de vue aux autres, c'est un concensus.
Les anglophones, ont toujours été anti-Français et anti-catholiques.
Il est temps que ceux qui ont marqué le pays de leur
emprunte dès les premiers temps se réapproprient leur destin.
Ce n'est pas parce que la France a perdu sur les plaines d'Abraham, que les francophones canadiens doivent expier advitam eternam.
Oui le Quebec a raison de se battre pour son indépendance, oui l'Acadie aussi, ce qui ne signifie pas que rien ne sera plus possible avec le reste du canada, voyez donc l'ALENA.
N'oublions pas, si certains se laissent bercer dans le confort douillet de l'assimilation lente,ils ne tarderont pas à regretter amèrement leur apathie meurtrière pour eux-mêmes, une culture identitaire ne pouvant être remplacée par rien d'autre, qu'une pale copie de ce que l'on n'est pas et de ce qui ne vous ressemble pas.
Vive Le Quebec libre
Vive Les Canadiens Français
Vive L'Acadie
Vive les Franco-Ontariens
Vive les franco-Manitobains de St Boniface
et vive tous les francophones d'Amérique
Montréal n'est pas le Québec. A Montréal, il y a une légère régression du français parce que les immigrants s'y massent en ghettos, et que les francophones fuient vers les banlieues.
Ailleurs qu'à Montréal, c'est l'inverse, l'anglais est en voie de disparition, je connais plein de gens de descendance anglophones (irlandaise, écossaise, loyaliste etc..), mais qui ne parlent pas un mot d'anglais, certains sont même séparatistes. Les parents de ma femme sont de descendance irlandaise (Gallagher) et américaine (naturalisé), mais elle ne parle pas anglais.
Alors ne venez pas me parler d'assimilation. L'assimilation se produit dans l'autre sens.
Réponse à LACAUX:
Concernant votre commentaire: "Les anglophones, ont toujours été anti-Français et anti-catholiques"
… j'espère que vous savez que ce commentaire vous fait paraitre extrêmement arriéré. Je suis Québécois de "souche" et je connais des gens de partout au Canada; l'Ontario, la Nouvelle-Écosse, L'Ile du Prince Édouard, Colombie Britannique et l'Alberta. Je dois vous dire qu'au moins la moitié d'entre eux son Catholique. De plus, beaucoup d'entre eux sont marié avec des Français et/ou Françaises. Il y a plus d'un million de Français hors Québec et peut d'entre eux partagent l'opinion des Souverenistes. Tous sont fier de vivre d'en un pays ouvert à tout les peuples du Monde. La réputation des Québécois dans le Canada Anglais se veut d'être celle d'un peuple ouvert d'esprit, et c'est pourquoi je trouve embarrassant en tant que Québécois d'entendre des propos borné de la part de certains Québécois qui prêchent qu`un Québec culturelle épanouis et français n'est possible que dans un Québec politique souverain. Je m'excuse, mais le fait qu'un gouvernement Conservateur, Libérale ou Péquiste soit au pouvoir ne décidera pas si je vais m'acheté le nouvel album de Karkwa ou bien l'album de Noël de Rita McNeil. De plus, tout le monde se plein de l'état du système de Santé au Québec mais peut semble se rappelé que c'est Pauline Marois qui a largement contribué au déclin du système. Au même niveau, quand j'étais au Cégep, elle était ministre de l'éducation et comme je me souviens, elle ne faisait pas fureur. Alors comment le parti Québécois réussirait à gérer un Pays quand il n'arrive même pas à gérer une province. Le Canada n'empêche nullement le développement culturelle au Québec et encore moins l'apprentissage du Français. De nos jours, un pays est gérer un peu comme une entreprise. Alors comment se fait il que tout les grosses entreprises tel les géants de l'automobile, les institutions financière et les services de télécommunications se fusionne? Même les villes se sont fusionné… je crois que c'est simple, l'union fait la force. Maintenant pour ceux qui crois que le Québec se fait voler de l'argent par le reste du Canada, vous devriez vous informez un peu plus à ce sujet parce que ça ne pourrait pas être plus loin de la réalité. La seule raison que les souverenistes ont de se séparer est par cause de la haines qu'ils ont envers les Anglophones.
Vive le Québec Libre!!!
Vous êtes juste des peureux qui ont peur d'avancer. Le Québec pourrait être tellement bien placé mondialement et reconnu s'il était souverain. Mais que ce passera t-il avec nos chèques canadiens ? Tous les anglophones vont déménagés ailleurs ? Des questions d'idiots peureux. Le Québec est la vache à lait du Canada. Nous pourrions amplement subvenir à nos besoins seuls.
@ Un brave
Vous vivez où? Dans une caverne? Le Québec est la province la moins entreprenante, la moins productive, une des moins riches qui reçoit un chèque de BS de 8 milliards du reste du Canada et nous serions le 5e pays le plus endetté du monde. Fichu de bonne manière de partir un pays!
Ahaha s'il vous plait vous informer un peu avant de dire n'importe quoi. La dette du Québec se calcule de plusieurs facons brutte et nette. Avec Hydro Québec le Quebec serait plus riche que la moyenne des pays de l'OCDE. Il faut voir les actif / passif. Alors je confirme hors de tout doutes, que le Québec, s'il était un pays, serait plus riche que la moyenne des pays riches! Alors s'il vous plait arrêter du dire que notre situation est comparable à celle de l'Espagne ou de la Grèce car contrairement à la Grèce qui se fait prêter des l'argent à un taux d'intéret de 20-30 % le Québec lui recoit des prets avec un intéret de l'orde de 4%
Pour sûr que je vais voter oui au prochain référendum…juste pour me donner bonne conscience en faisant mes boites quand j'vais vendre ma maison et changer de province si le "oui" gagne. Et encore, je suis dans le même "thinking" avec la montée de Khadir… Vive le communisme et le socialisme libre!
Montréal de moins en moins francophone, des Québécois dont le chef d'état est la reine d'un pays étranger qui les a maltraités, voire massacrés, une constitution que le Québec n'a pas signé depuis 30 ans sans que cela offusque qui que ce soit…comment accepter cela? Et que dire des mesquineries des Trudeau, Chrétien… (suppression de la notion de peuple fondateur, loi sur la clarté, proportion de députés québécois aux Communes ramenés à moins de 25%…à un siège près!). je note que les coups les plus durs visant à angliciser le Québec et à faire disparaître le français en Amérique ont été portés par des "francophones".Au service de qui et dans quel but caché?Les arguments en faveur du maintien de la domination anglophone sont les mêmes que ceux des partisants de l'eurofédéralisme en France!Si le Québec meurt, la France suivra…Réagissons!
Un patriote Français (solidaire du peuple québéquois)
Bon, j'ai presque toute lu et cest vraiment le free for all ici
jai lu que le quebec est la vache a lait du canada et cest se qui me fait reflechir le plus
dison en "simulation" que le Quebec est un Pays maintenant,
serieusement qu'avons nous ici au quebec pour vendre a l'etranger pour qu'on est
plus d'argent en t'en que Pays, a part hydro-quebec car nous quebecois ont pays plus cher notre electriciter
que celle vendu en dehors du pays :/
nous n'avons pas de petrol car cest en alberta et non plus de mine d'or ou de diaman
nos taux horraire sont trop cher pour qu'un autre pays achate ici la chine travaille pour
des salaire plus que minimum
les probleme de santer dans les hospital vont etre regler ?
les hospital vont continuer a etre gratuit?
les prix pour l'education vont rester telle qu'elle le sont?
nous pouvons faire confiance a notre gouvernement plus que maintenant une fois separer
comme la M.Marois qui a recu trop pour les taxe scolaire et qui ne veux pas rembourser les contribuable
'cetait qu'un exemple vite faite
et tout les ponts venant d'autre pays vont devenir payant?
je me pose pleins de question alors si personne n'apporte rien de constructif je vais voter non!
1 La séparation du Québec du Canada aurait des avantage pour l'économie; en 2011 (je crois) le total d'impôt payé par les québécois était d'environ 120 milliards de dollars. De ces 120 milliards, 40 ou 50 sont donnés au Canada, parce que le Québec fait parti de la fédération (la fameuse péréquation, système de redistribution des richesses, vient de ces 40 milliard de dollars).
2 Cela dissocierait le Québec des agissements du Canada. Pas besoin de rappeler que le Canada passe actuellement pour un cancre au sujet de l'environnement, de la culture et des relations internationales.
Certaines personnes vont dire que la question de la souveraineté est une vieille question, qui n'intéresse plus personne. Ce genre d'argument est un sophisme, qui n'a aucun autre but que d'enterrer la question, et de faire sombrer dans l'oubli le projet d'un peuple. Pourquoi est-ce un problème que de vouloir simplement avoir un pays? J'ai 21 ans, et j'ai encore toute ma vie pour vivre les avantages/conséquences d'une indépendance. Et savez vous quoi? J'ai le courage de braver ces risques! Je le ferais, même sachant que le Québec deviendrait le pays le plus pauvre au monde (ce qu'a fait le Soudan du sud)! Toute l'argumentation contre l'indépendance n'est qu'un discours peureux, craintif de perdre le peu qu'il possède sans penser au potentiel de notre pays.
Un peu de courage, tenez-vous droit et regardez vers l'avenir. Le monde fait face à des temps difficiles, de toute façon.
La fameuse question référendaire… quoi en penser ?
Comme vous le savez peut-être déjà, en plus de mon intérêt pour les affaires, je suis également un passionné d’économie et de politique. À l’approche des élections et devant la possibilité qu’un gouvernement péquiste majoritaire en ressorte, plusieurs aspects m’inquiètent. Laissez-moi partager avec vous mon point de vue sur les enjeux principaux de la campagne en espérant faire évoluer le débat et faire réfléchir.
J’aborderai donc différents thèmes qui me sont chers, soit l’économie, l’identité nationale et l’éducation. Commençons tout de suite avec le point le plus alarmant de la campagne actuelle: la question référendaire.
Je crois qu’en 2014, le concept de souveraineté est dépassé. Le fédéralisme est le modèle de prédilection pour une société florissante. Il permet de répondre à nos objectifs nationaux et régionaux tout en assurant la coexistence pacifique entre les différents groupes ethniques.
La souveraineté, un gouffre sans fin
L’argument principal de la souveraineté est le désir du peuple québécois de prendre sa destinée en mains. Cet argument peut être débattu : en regardant les plus récents sondages, même Montréal, cœur économique du Québec, refuse de se séparer du Canada.
Si le projet de la souveraineté se réalise, le Québec n’aura d’autre choix que de reconnaître les droits des autres minorités présentes sur son territoire. Ces groupes n’auraient-ils pas logiquement le même droit que la minorité francophone du Canada de se séparer ?
Les deux tiers du territoire québécois riches en ressources naturelles sont habités par les populations Cris et Inuit qui y résidaient déjà bien avant les peuples Français et Britanniques. Si un peuple pouvait à juste titre réclamer son indépendance, ce serait certainement ces derniers. Alors pourquoi sont-ils si farouchement contre l’indépendance du Québec? Ils craignent pour leurs droits constitutionnels… et avec raison ! Les lois du Parti Québécois démontrent clairement une tendance à diviser les citoyens et à s’en prendre aux droits des minorités. Le chauvinisme ethnique représente des risques énormes pour n’importe quelle société, et il est de notre devoir en tant que peuple de se demander s’il s’agit là du chemin que nous voulons suivre.
L’argument économique
Si le Québec se sépare, il est très peu probable que le Québec cède au Canada les territoires riches en ressources naturelles qu’occupent actuellement les Cris et les Inuits. Il s’agit là d’un manque de justice dans le raisonnement souverainiste. Le Québec peut se séparer du Canada, mais les autochtones ne peuvent pas se séparer du Québec? Ils occupent pourtant ce territoire depuis bien plus longtemps!
De plus, un Québec souverain deviendrait du jour au lendemain un pays insolvable. La dette du Québec est la plus imposante de toutes les provinces canadiennes en s’élevant à plus de 264 milliards de dollars. En calquant la méthode de calcul de l'Organisme de Coopération et de Développement Économique (OCDE), la dette publique d’un Québec souverain correspondrait à 94% de son produit intérieur brut (PIB), le classant ainsi au 5e rang des pays industrialisés les plus endettés avec la Grèce et l’Islande. De plus, les coûts d’emprunt du Québec augmenteraient de façon dramatique avec la chute de la cote de crédit du Québec rendant ainsi la gestion de cette dette encore plus difficile. Rajoutez à cela un gouffre grandissant de 9 milliards par année en transfert de péréquation et nous avons une nation pauvre avec de la difficulté à rayonner mondialement. Notre chère province frapperait un mur et le réveil serait brutal.
L’argument de la culture
Bien que les Britanniques aient remporté la bataille des plaines d’Abraham le 13 septembre 1759, les francophones du Québec ont su rayonner et préserver leur langue et leur culture pendant plus de 250 ans à l’intérieur de la fédération canadienne sans même avoir de loi 101 la majorité du temps! Si l’objectif réel est la sauvegarde de la langue française, pourquoi le Québec ne tenterait-il pas plutôt d’entretenir des liens politiques et culturels avec les francophones hors Québec? Dans le reste du Canada, en 2011, le nombre de personnes ayant déclaré le français comme langue maternelle était d'environ 1 067 000 et le chiffre augmente constamment. Cela représente environ 15% des francophones du Québec que nous serions prêts à abandonner. N’y a-t-il pas ici un manque de cohérence?
Des gens des quatre coins du monde choisissent le Canada comme terre d’accueil. C’est un pays qui gagne à être connu et où il fait bon vivre. C’est notre devoir en tant que Québécois, mais également en tant que Canadiens de réclamer haut et fort notre unicité et de tout faire pour la préserver…
La souveraineté : 7 BONNES raisons de rester dans le CANADA
1.Un Québec souverain deviendrait du jour au lendemain un pays insolvable. Pourquoi ? Parce que la dette du Québec est la plus importante de toutes les provinces canadiennes et en cas de souveraineté, celle-ci correspondrait à 94% de son produit intérieur brut (PIB), classant ainsi le Québec au 5e rang des pays industrialisés les plus endettés avec la Grèce et l’Islande. De plus, les coûts d’emprunt du Québec augmenteraient de façon dramatique avec la chute de la cote de crédit du Québec rendant ainsi la gestion de cette dette encore plus difficile. Ajoutez à cela un gouffre grandissant de 9 milliards par année en transfert de péréquation et nous avons une nation pauvre avec de la difficulté à rayonner mondialement.
2.Un Québec sans son Canada représente d’importants défis! Même souverain, les échanges commerciaux avec le reste du Canada demeure inévitables. Serait alors maintenue une situation de dépendance inévitable, allant à l’encontre de la volonté première de souveraineté absolue.
3.D’un point de vue international, là encore les complications seraient importantes. Le Québec ne pourrait se prévaloir que de très peu de poids politique face aux du Canada, de tels échanges ne pourraient se faire que dans le cadre d’un déséquilibre économique absolu.
4.Dans le même ordre d’idées, un Québec souverain ne serait pas nécessairement reconnu immédiatement. Effectivement, c’est ce que nous confirme l’administration Clinton, au pouvoir lors du dernier référendum en 1995, dans un article publié récemment dans la Presse : (insérer lien) (http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201403/14/01-4747886-washington-naurait-pas-reconnu-immediatement-un-quebec-independant-en-1995.php)
5.Le coût d’un référendum est énorme. Le coût d’un référendum inutile est encore plus élevé.
6.Un référendum gagné par 51 % aura comme effet de diviser la province, ou devrais-je dire, le pays. Construire un nouveau pays avec 49 % de la population en état de mécontentement présente des enjeux sérieux à considérer.
7.La protection de la langue française ne sera pas plus facile. L’anglais est omniprésent partout dans le monde. Il y a des anglophones au Québec. Et en Ontario. Et partout aux États-Unis…une réalité qui n’est pas prête à disparaître!
La situation de l’emploi au Québec
Au moment d’écrire cet article en Mars 2014, le Québec fait mauvaise figure au niveau de l’emploi. Je ne suis pas une économiste ou une politicienne, je suis une travailleuse qui se pose des questions sur l’économie et l’élection provinciale 2014 au Québec. Je vais essayer de départir les différentes statistiques que j’ai trouvées sur internet et le programme des différents partis politiques. Selon moi, le Parti Québécois et sa chef, Pauline Marois, n’ont pas fait de miracle au niveau de l’emploi depuis 2 ans.
Selon l’institut de la statistique du Québec le taux de chômage a diminué de 0,2% en 2013 par rapport à 2012. Ce chiffre, à lui seul, est difficile à comprendre ; je vous propose donc une bonne analyse pour décortiquer la situation économique du Québec. En fait, de comparer année après année est une très mauvaise comparaison. Il faut regarder l’évolution de mois en mois.
Selon Statistique Canada, le Québec a un taux de chômage supérieur à la moyenne canadienne. Celui du Canada pour Février 2014 est évalué à 7,0% et celui du Québec est à 7,8%. Le taux de chômage est en hausse de 0,3% par rapport à Janvier 2014 alors qu’il était de 7,5%.
Au chapitre de la création d’emploi, le Québec compte pour un emploi sur cinq des nouveaux emplois canadiens. La population du Québec compte pour 23,25% de la population totale du Canada. Il y a un manque à gagner par rapport à la création d’emploi au Québec. Plusieurs secteurs comme la transformation primaire, la foresterie et les mines sont en décroissance au Québec malgré une forte demande mondiale.
Selon le Parti québécois, l’emploi est leur obsession. Cependant, selon leur site internet : «Le Parti québécois n'a présentement pas de postes à combler. ». Plus sérieusement, la feuille de route du gouvernement Marois n’est pas reluisante en matière de création d’emplois. Cependant ils promettent de créer plus 115 000 emplois en 3 ans.
Le Parti libéral du Québec, quant à lui, prévoit relancer le Plan Nord et stimuler l’économie avec la création d’emplois bien rémunérés et de qualité dans les régions du Québec. Philippe Couillard prévoit créer 250 000 emplois pour le Québec. Rappelons que le gouvernement de Jean Charest avait ramené le Québec au même niveau que l’Ontario au niveau du chômage et avait créé 400 000 emplois.
Le Parti Québec Solidaire, au lieu de promettre de créer de nouveaux emplois pour le Québec, promet de garantir un revenu minimum de 12,500$ par personne. Bravo! Plus d’assistés sociaux en vue.
Selon moi, il faut faire confiance au Parti libéral du Québec(PLQ) pour créer des emplois au Québec et soutenir les entreprises québécoises dans une économie changeante.