Le Minarchiste Québécois

Dans la section Opinions de Cyberpresse, j’ai trouvé ce texte ce matin qui est le témoignage d’une jeune femme qui a été harcelée et agressée physiquement par trois jeunes dans le métro un soir. Un des jeunes fumait et lui soufflait sa fumée dans le visage. Il a tenté de lui donner des petites tapes au visage et elle l’a repoussé. La petite amie (?) du jeune l’a alors couverte d’insultes. Et lorque les jeunes ont finalement atteint leur station, l’un d’eux a donné un coup de poing à la gorge de la jeune femme. Ce qui est le plus désolant dans sont récit, c’est que pendant tout ce temps là, il y avait plusieurs autres occupants dans le wagon de métro, et aucun d’eux n’a bougé!

Sommes-nous dans une société à ce point apathique, que l’on ne daigne même pas lever les yeux de son journal alors qu’une jeune femme se fait agresser à quelque pieds de là? Il y a pourtant des dispositifs dans le métro qui existent exactement pour ce genre de situation. Vous savez les manettes d’arrêt d’urgence et les panneaux d’intercom à coté de chaque porte? Il ne sont pas là comme simple parures. Quelqu’un aurait bien pu s’en servir pour avoir du secours à la prochaine station, mais non! Il y avait plusieurs hommes dans le wagon, semble-t-il qu’aucun d’eux n’avait de couilles. Ils avaient l’air d’être des hommes, mais c’était plutôt des eunuques! Si vous étiez de ceux là, honte à vous. Il aurait suffi qu’un ou deux d’entre vous utilise l’intercom pour appeler du secours et interviennent devant les jeunes pour les intimider. Des jeunes voyous comme ça sont rarement très courageux, c’est pour ça qu’ils s’en prennent à des femmes seules.

On a beau brailler que ça prend plus de sécurité dans le métro, mais la réalité demeure que les agents de sécurité ne peuvent pas être partout à la fois. Nous citoyens avons le devoir d’aider les victimes lorsque nous sommes témoins d’un crime. Sinon, il sera un jour où les gang de rues règneront incontestés et que nous ne pourront faire autre chose que de nous terrer dans nos trous.